« Je veux jouer à l’arrêt-court » – Russell Martin

« Je veux jouer à l’arrêt-court » - Russell Martin

Revue de presse

Denis Poissant, Le Journal de Montréal, le 12 février 2013

BRADENTON - Russell Martin a toujours de grands projets pour la Classique mondiale de baseball, qui prendra son envol le 2 mars.

Le Canada joue son premier match le 8 mars contre l’Italie.

Et Martin a une idée fixe. Capter des roulants, couvrir plein de terrain, s’amuser comme un gamin.

«Je sais que c’est une décision égoïste de ma part, mais j’aimerais jouer à l’arrêt-court, dit-il avec entrain. C’est mon rêve d’enfance, car mon joueur préféré était Ozzie Smith.»

«En fait, c’est ma meilleure position! Les gens disent “voyons donc”, mais dans le fond, j’ai appris à être receveur à 20 ans. Les gens qui me connaissent depuis longtemps savent que c’est une position naturelle pour moi. Si j’ai de bonnes mains rapides et des pieds alertes, c’est en raison du temps que j’ai passé à l’arrêt-court.»

Martin a vendu les mêmes arguments au directeur général des Pirates, Neil Huntington. Ce dernier n’a pas encore donné son accord.

«Le seul problème, c’est à propos des assurances, dit Martin. On verra bien ce qui arrivera.»

Pas autant de talent
D’une manière ou d’une autre, le Canada devra se lever de bonne heure pour décrocher une médaille.

«Ce sera tout un défi, car sur papier, on n’a pas autant de talent que les autres équipes, dit Martin. Surtout qu’on n’aura pas nos meilleurs lanceurs sur place [Ryan Dempster et Scott Diamond n’y seront pas]. Mais on a des chances, il suffit de jouer avec cœur, comme les Canadiens en sont capables, et on ne sait jamais ce qui peut arriver.»

Chris Leroux, natif de Montréal qui devra se contenter d’un poste de releveur avec les Pirates, sera l’un des partants du Canada.

«Je crois qu’on aura une bonne formation, dit-il. Non, rien n’est impossible.»

Leroux se plaît avec les Pirates, même si les portes se sont refermées comme partant.

«Je n’ai jamais eu l’occasion de réussir avec les Marlins», dit-il.

Plusieurs joueurs de cette organisation peuvent en dire autant. Après les Pirates, ce sont les Marlins de Jeffrey Loria et David Samson qui s’enlignent pour 20 années de ridicule.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.