Lanceur de baseball et futur pathologiste

Revue de presse

Jean-Marc Gilbert, Journal La Revue, le 4 février 2020

Le Mascouchois Samuel Jalbert a toujours été un sportif; hockeyeur l’hiver, joueur de baseball l’été. S’il a choisi le hockey en gonflant les rangs de l’Académie Ulysse au secondaire, il n’a jamais abandonné le baseball. Maintenant étudiant en médecine au Saint Joseph’s College, dans le Maine, il amorcera bientôt sa première saison comme lanceur.

Photo ci-dessue : Étudiant en médecine au Saint Joseph’s College, dans le Maine, Samuel Jalbert amorcera bientôt sa première saison comme lanceur au baseball.

À travers son parcours avec Ulysse, le jeune homme dit avoir appris à être une bonne personne, ensuite, un bon étudiant et finalement, un bon athlète. Une philosophie qui cadre parfaitement avec celle du Saint Joseph’s College, où Samuel étudie la médecine depuis septembre dans le but de devenir pathologiste. «Une amie de ma mère fait ce métier. Elle m’en a parlé et ça m’a fasciné», témoigne-t-il.

Il savait toutefois qu’il allait devoir avoir de meilleures notes à l’école. «Je me suis dit : « C’est ça que tu veux faire dans la vie? Alors, mets les efforts! »» Il s’est écouté et ses notes sont passées d’environ 70 % à près de 95 %.

Plusieurs intéressés
Après son parcours secondaire avec Ulysse, pendant lequel il a continué de jouer au baseball, dont trois ans dans le midget AAA, Samuel Jalbert est allé étudier à Kent Hill School, une école préparatoire à l’Université prep school, toujours dans le Maine. Il a profité de cette année pour s’améliorer comme lanceur et envoyer sa candidature à plusieurs universités, question de s’ouvrir le plus de portes possible. «J’ai été invité à un camp où se trouvaient des recruteurs de cinq ou six universités, raconte le Mascouchois. Plusieurs se sont montrés intéressés.» Son choix numéro un était Saint Joseph’s et c’est là qu’il a abouti.

Moins de marge
En attendant de se présenter officiellement au monticule avec l’uniforme de sa nouvelle équipe, Samuel Jalbert a eu un petit aperçu du défi qu’il l’attend en jouant des matchs intraéquipes, l’automne dernier. «Il y a moins de marge d’erreur. Je devrai être très précis et constant», rapporte celui dont les balles frondes, courbes et les changements de vitesse sont plutôt efficaces.

Pour la première fois de sa vie, il se concentrera sur un seul sport. Il n’aura toutefois pas plus de temps libres lorsqu’on pense aux heures qu’il passera avec le nez dans ses livres de médecine, mais il se garde tout de même du temps pour s’entraîner, au moins en gymnase, avant que la neige ne fonde. Il a d’ailleurs déjà pris une vingtaine de livres en masse musculaire, ce qui l’aidera sans doute à gagner encore plus en puissance dans ses lancers, espère-t-il.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.