Le Québec est dominant

Revue de presse

Rodger Brulotte, Le Journal de Montréal, le 24 août 2016

Permettez-moi aujourd’hui d’amorcer ma chronique avec la situation du baseball amateur au Québec. Je n’ai pas l’intention de vous bourrer la tête avec des statistiques. Souvent, les gens me posent la question à savoir s’il y a de bons jeunes joueurs de baseball Québec. La réponse est oui!

Pendant l’été, je parcours les terrains de balle. Je passe par Montréal, Terrebonne, Repentigny et plusieurs autres villes afin de voir à l’œuvre les jeunes dans différentes catégories.

Photo ci-dessus : La formation junior des Orioles de Montréal a enlevé les grands honneurs chez les 21 ans et moins.

La qualité des entraîneurs dans les différents calibres est aussi bonne que chez nos voisins du sud. Souvent, on met en doute leurs connaissances, mais on a complètement tort, car les programmes de formation de Baseball Québec sont supérieurs à nos voisins américains.

Le programme sports-études est implanté dans les écoles secondaires de plusieurs régions du Québec. Ce programme offre aux jeunes de réussir dans leurs études tout en pratiquant un sport qu’ils aiment.

Dans le cadre du tournoi Claude Raymond des 15 ans et moins, on découvre des talents exceptionnels. Le programme de l’ABC permet aux jeunes joueurs du groupe U-18 d’améliorer leur talent. Ils peuvent ensuite évoluer dans des programmes scolaires américains jumelés au calendrier de la Ligue de baseball junior élite du Québec.

Talent à reconnaître
Lors des trois dernières années, le Québec a remporté le championnat canadien junior U-21 (voir autre texte) ainsi que celui du U-18. Avec de tels succès, il est grandement temps que le talent des Québécois soit reconnu à sa juste valeur.

Commençons par le niveau canadien. Il est difficile d’expliquer pourquoi on voit rarement les responsables des programmes d’élites du Canada assister aux matchs de baseball au Québec.

Nos jeunes doivent participer à des tournois dans la province avoisinante, la première à l’ouest du Québec, afin de voir nos jeunes à l’œuvre.

Le calibre du baseball junior est fort, ce qui permet aux jeunes de s’améliorer.

La LBEQ est aussi un tremplin pour les jeunes joueurs qui désirent poursuivre leur carrière soit au niveau scolaire ou professionnel. Nos joueurs ont remporté trois championnats canadiens consécutifs.

Comme au temps des Expos
À l’époque des Expos, nous vivions la même situation. Sous le régime de Claude Brochu, nous avons laissé des jeunes Québécois tels que Denis Boucher, Éric Gagné et Russell Martin signer des contrats avec d’autres équipes professionnelles, prétextant qu’ils n’avaient pas le potentiel pour évoluer dans les majeures.

Dois-je rajouter un commentaire sur leur analyse ?

Je tiens à souligner, autant aux dirigeants de Baseball Canada
qu’à ceux des Blue Jays de Toronto, que le talent au Québec est supérieur aux autres provinces. Je n’ai pas écrit égal, mais bel et bien supérieur.

Si possible pourriez- vous, s’il vous plaît, inscrire le calendrier des matchs au Québec dans vos dans agendas?

En terminant, je tiens à féliciter l’équipe féminine des U-21, qui a remporté la médaille d’or au championnat canadien.

Je m’en voudrais de ne pas prendre le temps de féliciter la formation des Orioles de Montréal et les joueurs de la LBEQ pour leur médaille d’or.

Comprenez qu’à titre de président de LBJEQ, je suis très fier d’eux.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.