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Petits détails, grosse différence

Les choses ont débloqué pour Martin depuis qu’il utilise un bâton plus court et plus léger

Revue de presse

Pierre Durocher, Le Journal de Montréal, le 5 juillet 2016

Russell Martin

TORONTO | Russell Martin, un travailleur acharné, a cherché des solutions afin de corriger son élan dans le but de sortir de la profonde léthargie dans laquelle il était plongé en début de saison.

Le receveur s’est mis à frapper la balle plus solidement lorsqu’il a décidé d’utiliser un bâton plus court d’un demi-pouce et plus léger d’une demi-once.

Tout a débloqué lors d’un match contre les Yankees le 25 mai, quand il a cogné deux coups de circuit.

«Ce sont de petits détails qui peuvent parfois faire une grosse différence, a expliqué Martin. Un bâton plus court et plus léger me permet d’avoir un meilleur contrôle.

«J’ai une fraction de seconde de plus pour voir arriver la balle et ça m’évite de m’élancer trop souvent sur de mauvais tirs. Les lanceurs sont tellement bons qu’ils n’ont surtout pas besoin qu’on les aide!»

Encarnacion: une machine
Un coéquipier qui n’a pas de problème au bâton est le vétéran Edwin Encarnacion, qui domine les majeures avec 76 points produits.

«C’est un plaisir de le voir frapper, a dit Martin au sujet de celui qui totalise 22 circuits. Edwin a une approche tellement professionnelle.

«Il a toujours un plan avant de se présenter à la plaque. Il ne manque habituellement pas le lancer qu’il convoite. Ce gars-là sait comment produire des points.»

Josh Donaldson, le joueur par excellence l’an dernier dans la Ligue américaine avec ses 123 points produits, en totalise 58 jusqu’à maintenant cette saison. Sa moyenne au bâton s’élève à ,298.

De solides partants
Appelé à commenter les performances des lanceurs partants, Martin a bien apprécié l’excellente sortie de Marcus Stroman lors du match de vendredi dernier, que les Blue Jays ont cependant perdu au bout de 19 manches.

«Stroman est bourré de talent, mais il est à son mieux lorsqu’il garde les choses simples, a-t-il analysé. Il aime intimider les frappeurs, mais ça lui joue parfois des tours.

«Il veut parfois en faire un peu trop. Il doit garder le contrôle de ses émotions durant le match. Marcus avait connu beaucoup de succès à son retour au jeu l’an dernier, mais il s’aperçoit qu’il n’est pas toujours facile de répéter pareille domination.»

Martin aime travailler avec le vétéran Marco Estrada, qui est très régulier dans ses performances, et il se dit très impressionné par le rendement offert par le jeune Aaron Sanchez (fiche de 9-1).

«Il a un bras exceptionnel, a-t-il dit à son sujet. Sa balle bouge beaucoup. Sanchez a un bras élastique. Ça ne lui prend pas beaucoup d’efforts pour lancer des prises.»

Enfin, le vétéran J.A Happ représente une très belle acquisition pour les Jays puisqu’il affiche un dossier de 11-3. Aucun lanceur de la formation torontoise n’a totalisé autant de victoires avant la pause du match des étoiles depuis Roy Halladay en 2008.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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