Une fin de semaine réussie pour Russell Martin

Revue de presse

Étienne Bouchard, Agence QMI, le 3 avril 2016

Les Blue Jays de Toronto ont certes subi le balayage au cours de cette mini-série de deux matchs préparatoires contre les Red Sox de Boston, ceci n’a pas empêché Russell Martin de savourer chaque moment passé sur la surface de jeu du Stade olympique.

Le receveur a pu sentir toute la chaleur du public à son égard, lui qui a reçu des applaudissements avant chacune de ses trois présences à la plaque, samedi.

Photo ci-dessus : Russell Martin... un cliché de Martin Métivier, photographe.

«Un moment donné, je voyais les gradins dans les coins au champ extérieur qui étaient remplis. Hier (vendredi) et aujourd’hui, nous étions sous les feux des projecteurs et c’était réellement impressionnant», a-t-il admis.

Au plan personnel, l’ancien porte-couleurs des Pirates de Pittsburgh, notamment, aurait aimé en faire davantage. Il a été limité à sept coups sûrs en 38 apparitions au bâton durant les parties préparatoires.

«Il est l’un des meilleurs et je ne suis pas inquiet pour lui. L’an dernier, il a été un élément-clé dans notre remontée au classement. Sa présence amène de l’expérience et il représente tout un atout pour diriger nos lanceurs», a ajouté le gérant John Gibbons au sujet du vétéran. Il est par ailleurs heureux de ce qu’il a vu de son club en mars.

Montréal a la cote
Par ailleurs, Martin estime que la métropole québécoise a sa place dans les grandes ligues de son sport. Les 106 102 billets vendus ce week-end constituent aussi un argument de taille aux yeux de tous.

«Oui, pourquoi pas? Je continue de rêver au jour où il y aura du baseball des ligues majeures à Montréal, même si ce n’est pas encore devenu réalité.»

De leur côté, les autres membres des Jays tenaient sensiblement le même discours vis-à-vis l’accueil qu’ils ont reçu durant les deux derniers jours.

«C’était très spécial de jouer dans une telle atmosphère, les gens étaient impliqués et bruyants. Disons que ça rendra encore plus étrange le fait de voyager immédiatement après avoir joué plus tôt en journée», a expliqué le voltigeur Kevin Pillar.

«Il y a toujours quelque chose de particulier quand nous jouons ici, parce que les spectateurs sont heureux d’être là et s’intéressent au match», a ajouté le joueur-vedette Jose Bautista, qui ne détesterait pas disputer des rencontres de plus grande importance à Montréal un jour

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.