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Athlète d’exception : une nouvelle étape pour Jean-François Garon

Revue de presse

Pierre-Luc Chenel, Journal La Revue, mardi 16 février 2016

Jean-François Garon

Jean-François Garon traversera la frontière afin de poursuivre son rêve de jouer au baseball professionnel. Dès le 19 février, l’athlète de Terrebonne entamera sa saison à Clarksville, au Tennessee, dans l’uniforme des Braves de l’Université Bradley.

Photo ci-dessus : Avant de gonfler les rangs des Braves de l’Université Bradley, le Terrebonnien Jean-François Garon a notamment joué deux années complètes avec l’équipe nationale junior. Sur la photo, on l’aperçoit lors du Grand Chelem contre l’Argentine, à la qualification pour le championnat du monde 2014. (Photo : courtoisie)

La recrue de 19 ans s’attend à une saison d’apprentissage avec l’équipe qui est basée à Peoria, en Illinois. Les Braves joueront jusqu’à la fin de mai. «Je ne suis pas nerveux, je suis plutôt excité. On va avoir une bonne équipe et il n’y a pas beaucoup de joueurs de la dernière saison qui sont partis. Je me suis entraîné avec les autres joueurs et je sais que j’ai ma place ici», a mentionné Garon lors d’une entrevue pendant le Super Bowl, où il favorisait les Panthers de la Caroline de son partenaire d’entraînement, David Foucault.

Jouant au champ extérieur, le nouveau numéro 37 des Braves est conscient qu’il devra faire sa place parmi les vétérans. «Il y a beaucoup de joueurs à ma position, alors je ne sais pas à quoi m’attendre pour mon temps de jeu, déclare celui qui habite à 5 minutes du Dozer Park, lequel sert aussi pour un club affilié des Cardinals de St-Louis. Je vais me concentrer sur ce que je peux contrôler.»

Jean-François Garon est arrivé à Peoria en juin, afin de prendre de l’avance dans ses cours. Il a pu s’acclimater à son nouveau défi de joueur de baseball, et les résultats sont vite arrivés. «Depuis que je suis arrivé à l’université, ça a été un processus pour que je me trouve une identité comme frappeur. Depuis que je suis ici, j’ai développé ma puissance, a admis le voltigeur, qui jouera dans autre ligue collégiale l’été prochain. Dans les dernières années, j’ai montré un peu moins de puissance parce que je me posais des questions sur mon élan.»

Avec l’équipe du Canada
Jean-François Garon a commencé à jouer au baseball avec les Dragons de Terrebonne. Par la suite, il est monté au niveau compétitif dans le moustique AA avec l’équipe de Lanaudière. Il a été entraîné par son père pendant 3 ou 4 ans, jusqu’à l’âge de 14 ans.

À l’âge de 15 ans, l’athlète, qui frappe de la droite, a décidé de grossir les rangs du midget AAA au lieu de jouer sa dernière saison bantam. La saison suivante, il est resté dans la même catégorie.

Un événement a donné un coup de pouce à la carrière de Jean-François Garon. Vers la fin de ses 16 ans, un recruteur l’a invité à un «showcase» des équipes du baseball majeur à Trois-Rivières. Ce recruteur avait déjà vu à l’œuvre le voltigeur. Greg Hamilton, l’entraîneur-chef de l’équipe nationale, était présent. «Il m’a dit que j’avais du potentiel et j’essaie de lui donner raison tous les jours de ma vie, a mentionné celui qui a toujours eu plus de puissance que la normale au bâton pendant sa jeunesse. Je suis vraiment reconnaissant pour la chance qu’il m’a donnée et ça a changé ma vie.»

Treize voyages dans le monde
L’ancien du Royal de Repentigny a joué deux années complètes avec l’équipe nationale junior. Il a effectué 13 voyages dans le monde pendant cette période. Pourtant, dans les années précédentes, il avait été retranché des camps des Ailes du Québec à deux reprises et des équipes du Québec des 17 ans et moins et des 18 ans et moins. «Je savais que j’avais les qualités athlétiques, mais l’orgueil mange un coup quand tu te fais rejeter deux fois comme ça, a avoué l’ancien joueur de football des Maraudeurs du Collège Laval. Je n’avais pas perdu espoir, mais j’ai été déçu.»

Jean-François Garon n’a pas toujours été un voltigeur. Il a été un joueur d’arrêt-court jusqu’à 15 ans. «J’ai pas mal joué à toutes les positions. Mon père a essayé de me faire jouer un peu partout. C’était pour avoir une meilleure vision de la façon dont le baseball se jouait, a conclu l’athlète qui avait un bon profil pour jouer au champ extérieur. J’ai toujours aimé ça, jouer dans le champ, et utiliser ma vitesse.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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