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Claudio Ortiz-Préfontaine : lanceur partant pour l’ouverture de la saison de son collège!

Les nôtres dans les universités et collèges américains

Texte et recherches de Jacques Lanciault

 Vincent Beauregard et Claudio Ortiz-Préfontaine

Laval, Québec, le 11 février 2016 – Même s’ils n’ont rejoint les rangs du NorthEastern Oklahoma A&M College qu’en janvier, Vincent Beauregard et Claudio Ortiz-Préfontaine sont de l’alignement officiel pour la saison 2016 de l’équipe de Miami en Oklahoma qui évolue en première division de la National Junior College Athletic Association (NJCAA). Mieux encore, Ortiz-Préfontaine a été choisi pour amorcer au monticule le premier match de la saison de son équipe, vendredi !

Photo ci-dessus : Jour heureux pour Vincent Beauregard et Claudio Ortiz-Préfontaineé C’était en décembre dernier, alors que les deux coéquipiers de l’ABC venaient d’apposer leur signature en guise d’acceptation de l’offre du NorthEastern Oklahoma College, et ce, sous le regard de leurs entraîneurs Robert Fatal et Marc-André Major.

Beauregard et Ortiz-Préfontaine, qui sont coéquipiers dans la Ligue de baseball junior élite du Québec avec les Orioles de Montréal, étaient tous deux de la tournée automnale de l’Académie de Baseball Canada (ABC) en Oklahoma et dans le mid-Ouest américain et ils avaient profité de leur passage chez nos voisins du sud pour impressionner, ce qui n’est certes pas étranger à la réception de leurs cartons d’invitations pour le dernier droit du camp d’entraînement en janvier.

Avant même d’avoir été désigné comme lanceur partant pour le premier match de la saison 2016 de sa nouvelle équipe, Claudio Ortiz-Préfontaine nous avait confirmé que ça allait très bien pour lui à Miami.

« Tout se présente super bien pour moi. J’ai lancé dans trois matchs inter-équipe et l’entraîneur était satisfait de mes performances. Notre équipe compte une foule de frappeurs talentueux, alors le calibre était parfait pour une bonne préparation avant le début de saison. Je suis confiant d’être de la rotation des lanceurs partant de l’équipe. »

Au moment de notre correspondance, Vincent Beauregard ne connaissait pas lui non plus les projets de son entraîneur pour lui.

« Je ne sais pas comment les coachs vont m'utiliser! Mais que ce soit en relève ou comme lanceur partant, je serai prêt à livrer la marchandise. J’ai vraiment très hâte de grimper sur le monticule. »

Beauregard présente déjà une longue feuille de route dans le baseball, l’ancien de l’équipe nationale junior canadienne a déjà affronté des frappeurs un peu partout dans le monde, tant au Canada qu’aux États-Unis, tout comme en République dominicaine, en Australie et sur le continent asiatique.

« Même si l'Oklahoma est un environnement différent de chez nous, ça ne change rien pour ce qui est du baseball. C’est certain que le climat est différent, c’est un peu frisquet et il vente beaucoup, mais comme au baseball international, je vais jouer contre des équipes que je n'ai jamais affrontées et cela, ça ne me fait aucunement peur. »

« Avec l’équipe nationale, nous affrontions match après match des frappeurs qui étaient tous, en théorie, des espoirs pour jouer dans les ligues majeures. Ici, ce ne sera pas ça! Il y en aura, mais pas tous. »

D’ailleurs, le jeune artilleur a déjà constaté que le calibre de jeu ici est supérieur à celui du junior élite. « Ici, chaque frappeur de l'alignement peut te faire mal. Que ce soit le premier ou le neuvième frappeur du rôle offensif, ils sont tous de bons cogneurs. Dans le junior élite, plusieurs équipes ont des alignements menaçants, mais jamais du premier au neuvième frappeur. »

Choc culturel
À son arrivée en Oklahoma, Ortiz-Préfontaine a vécu un choc culturel important. « Je suis né à Montréal et le style cowboy et la musique country, ce n’était pas dans mes habitudes. Mais bon, on s'y fait ! »

Autre choc pour l’athlète montréalais : « Les gars ici frappent avec des bâtons d’aluminium ! Et en plus, ils sont tous très forts physiquement ! Mettons que je ne peux pas me permettre de laisser filer un changement de vitesse haut dans la zone… sinon, les chances que l’on ne retrouve plus la balle sont très élevées ! »

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