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Jonathan Malo a atteint le plateau des 1000 matchs en carrière

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 20 août 2015

Jonathan Malo

(Québec) Jonathan Malo a disputé son 1000e match en carrière dans le baseball professionnel, mercredi soir, au Stade municipal. «Je ne sais plus trop», répondait-il en riant lorsqu'on le questionnait sur les raisons de sa longévité.

Photo ci-dessus : En 11 saisons, Jonathan Malo a joué 240 matchs au niveau A, 325 dans le AA, 74 dans le AAA et 361 dans le baseball indépendant. Il a passé sept campagnes dans l'organisation des Mets de New York avant de s'amener à Québec, où il n'a raté que six parties en quatre saisons. (Photo Le Soleil, Erick Labbé)

Qu'importe, pour se retrouver aussi souvent sur un losange, un joueur a besoin de talent, de caractère et de durabilité. «Ce que j'aime, c'est d'avoir mon nom dans l'alignement à chaque jour», dit l'humble joueur d'avant-champ.

Mardi, Patrick Scalabrini lui avait rappelé qu'il se rapprochait de ce plateau en lui lançant «Hé, Malo, c'est ton match 9-9-9.» «Le pire, c'est que le plan était de lui donner un congé, aujourd'hui [mercredi], parce qu'il avait mal au dos», a précisé mercredi le gérant, qui a inséré le nom de Malo au troisième but et troisième rang de l'alignement des frappeurs.

En 11 saisons, Malo a joué 240 matchs au niveau A, 325 dans le AA, 74 dans le AAA et 361 dans le baseball indépendant. Il a passé sept campagnes dans l'organisation des Mets de New York avant de s'amener à Québec, où il n'a raté que six parties en quatre saisons.

«Demandez aux Cubains, c'est impressionnant de le voir jouer à tous les jours. Pour faire ça, il faut être tout un compétiteur. J'essaie de lui donner des congés, mais il n'en veut pas et il ne pense qu'à aider l'équipe à gagner», ajoutait Scalabrini.

«Il s'agit d'un bel accomplissement, c'est un beau plateau. Surtout d'être resté en santé et d'être encore capable de me trouver un job dans le baseball indépendant, ce qui n'est pas toujours facile pour un vétéran. Depuis que je suis avec les Capitales, ça [le nombre de matchs] monte pas mal plus vite», confiait le numéro 15.

Le joueur de 31 ans (32 en septembre) n'est pas encore prêt à tracer le bilan de sa carrière, mais ça ne l'empêche pas de se souvenir de son tout premier match, en 2005. «J'étais au camp d'entraînement prolongé, en Floride, et on m'avait dit de me joindre aux Mets de Port St. Lucie, dans le A-Fort. Je sais que mon premier coup sûr avait été un double, mais ça fait trop longtemps pour dire si ça avait été à mon premier match.»

Bon conseil de Laplante
Au fil des ans, Malo n'a pas toujours eu autant de plaisir qu'aujourd'hui. Il a déjà passé de longues semaines sans être utilisé, attendant son tour sans mot dire.

«En 2007, j'avais même pensé demander aux Mets de me libérer pour me joindre aux Capitales. Mais à l'époque, Michel [Laplante], qui était le gérant, ne voulait pas que je le fasse. Il m'avait dit de rester avec les Mets tant et aussi longtemps que j'avais un uniforme sur le dos.»

Un conseil que Malo a toujours apprécié, car dans les années suivantes, il a grimpé jusqu'au niveau AAA, cogné à la porte des majeures et vécu de bons moments avec l'équipe nationale du Canada.

«Si j'avais un conseil à donner à ceux qui commencent leur carrière, ce serait de ne pas s'en faire avec ses performances et de continuer à bûcher, car on ne sait jamais qui nous regarde», ajoutait celui qui a peut-être disputé plusieurs centaines de matchs de plus si l'on pouvait inclure ceux des camps d'entraînement, des séries éliminatoires et des tournois internationaux.

Pour ce qui est de son 1001e match, Malo devra patienter un peu. Un congé l'attend pour le dernier match de la série contre les Grays de Garden State; promesse du gérant!

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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