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L’impact de Russell Martin jugé par trois chroniqueurs

Revue de presse

Pierre Durocher, Journal de Montréal, le 7 avril 2015

Russell Martin

NEW YORK | Russell Martin parviendra-t-il à mener les Blue Jays vers la terre promise, lui a pris part aux matchs éliminatoires sept fois en neuf saisons depuis ses débuts dans les ligues majeures? On a demandé à trois vétérans chroniqueurs de baseball de Toronto de nous parler de son impact chez les Blue Jays.

RICHARD GRIFFIN est l’ex-responsable des relations médias pour les Expos et il en est à sa 20e saison sur la couverture quotidienne des Blue Jays pour le Toronto Star.

«Martin a gagné partout où il est passé. Il dirigera mieux les lanceurs que Dioner Navarro le faisait. Ce dernier n’excelle pas pour bloquer les balles qui frappent le sol. Martin est le genre de receveur capable de tout bloquer. Lors des années de championnat des Blue Jays, un lanceur étoile comme Jack Morris savait qu’il pouvait se fier en tout temps sur son receveur Pat Borders. Ce sera la même chose avec Martin, qui est aussi un bon frappeur capable de cogner la balle à tous les champs. Il constitue le genre d’acquisition, à l’instar de Josh Donaldson, qui peut faire pencher la balance en faveur des Blue Jays à la fin de la saison. Il y a lieu d’être optimiste, même si j’ai des doutes au sujet du personnel des lanceurs à la suite de la perte de l’excellent Marcus Stroman.»

KEN FIDLIN en est à sa 31e saison sur la beat des Blue Jays pour leToronto Sun.

«Martin possède une belle réputation pour diriger les jeunes lanceurs, et ça tombe bien parce que les Blue Jays en comptent plusieurs cette saison. De plus, c’est un frappeur qui fait régulièrement bon contact avec la balle. Avec Reyes, Martin, Bautista, Encarnacion et Donaldson qui occupent les cinq premiers rang du rôle des frappeurs, les Blue Jays miseront sur une solide attaque. La venue de Russell avec les Blue Jays représente un gros coup sur le plan marketing. C’est le plus gros impact qu’un joueur canadien a eu depuis Larry Walker. Les Blue Jays marqueront donc beaucoup de points, mais il faudra que les lanceurs et la défense soient à la hauteur pour que l’équipe mette fin à sa disette de 21 ans.»

BOB ELLIOTT couvre les Blue Jays depuis la saison 1987 pour le Toronto Sun et il est au Temple de la renommée du baseball.

«Je crois que Martin est le genre de joueur qui peut faire la différence, s’il parvient à éviter les blessures. Avec deux lanceurs partants recrues en Norris et Sanchez et deux releveurs âgés de 20 ans en Osuna et Castro, il ne manquera pas de boulot. Sa vaste expérience les aidera à se sentir plus à l’aise. Martin affiche un haut pourcentage de points sauvegardés grâce à son talent derrière le marbre. J’aime surtout le fait qu’il ait participé aux éliminatoires sept fois en neuf saisons. Il est l’un des meilleurs à sa position. Je ne suis cependant pas convaincu que les Blue Jays ont l’équipe pour remporter le championnat. Leurs partisans ont souvent été déçus lors des 20 dernières années.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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