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Jose Bautista heureux de retrouver Russell Martin

Revue de presse

Mike Rutsey, Agence QMI, le 8 février 2015

Jose Bautista

MARIANNA, Floride - Le voltigeur des Blue Jays de Toronto Jose Bautista aura la chance de côtoyer un ancien coéquipier des rangs universitaires cette saison, ayant évolué pendant une saison avec les Indians de Chipola College aux côtés de Russell Martin.

Photo ci-dessus : Jose Bautista (ci-dessus) et Russell Martin ont été coéquipiers au « Chipola Junior College » de Marianna en Floride.

Les deux hommes ont d’ailleurs fait le voyage à Marianna, en Floride, où ils ont porté le même uniforme en 2001.

Samedi, lors d’une réunion des anciens, ils ont participé à un concours de circuits, remporté par Bautista. Également, ils ont évoqué les souvenirs qu’ils ont vécus, et à quel point ils se vouent un grand respect. Ils croient également pouvoir mener les Jays en séries, la formation ontarienne n’ayant pas pris part aux rencontres éliminatoires depuis sa conquête de la Série mondiale en 1993.

Les deux athlètes se souviennent du moment où ils ont fait connaissance.

«J’ai été impressionné, a indiqué le Québécois. J’ai vu un jeune homme, il était un peu plus vieux que moi, mais j’ai vu ses habiletés. J’ai constaté son incroyable vitesse au bâton et son bras canon. Puis, il a joué au champ centre, un peu au troisième but et il était aussi notre releveur numéro 1. Il lançait des balles à 96 milles à l’heure et je me disais: ''ce gars est incroyable''.

«Il avait des habiletés supérieures à tout le monde.»

Voyait-il en lui le futur joueur des ligues majeures?

«Je ne savais pas ce qu’étaient les ligues majeures [...]. Il était le meilleur joueur avec qui j’avais joué.»

Bautista était clairement le plus avancé dans son développement, mais il voyait de belles choses en Martin.

«La première chose que j’ai vue en Russell, c’est qu’il travaillait extrêmement fort. Il faisait ses devoirs et voulait être le meilleur possible.»

«Il est arrivé ici et a immédiatement assuré un rôle de leader, ce qui n’arrive pas très souvent au collège, a admis Bautista. Il a commencé à nous apprendre des exercices pour améliorer notre vitesse et notre force que nous ne connaissions pas. Il a vu dans les premiers jours que nous n’en faisions pas assez et il a dit: "Nous pouvons faire beaucoup mieux si nous travaillons ces petits détails".»

Martin possédait déjà les outils qui allaient si bien le servir dans le baseball majeur.

«Même s’il était l’un des meilleurs espoirs canadiens, il n’avait pas la tête enflée. Il était très polyvalent: bon frappeur, athlétique. Pour un gars de son gabarit, il bougeait et courrait bien.»

Bautista a admis samedi que, plusieurs fois au cours des dernières années, il assumait le leadership de l’équipe presque à lui seul.

«Je suis heureux d’avoir mon Batman. Je ne peux pas dire mon Robin, puisqu’il est au même niveau que moi, peut-être même meilleur. Ce n’est rien contre mes coéquipiers, ils sont d’excellents joueurs. Cependant, prendre la parole au sein d’une équipe n’est pas quelque chose qui est fait pour tout le monde.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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