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Martin chez les Jays : un impact immédiat à prévoir?

Revue de presse

Bob Elliot, Agence QMI, le 20 novembre 2014

Russell Martin

TORONTO – Acquis à gros prix par les Blue Jays de Toronto, le receveur québécois Russell Martin pourra-t-il avoir un impact immédiat sur sa nouvelle équipe au chapitre du leadership?
Selon plusieurs instructeurs qui l’ont côtoyé, il semble que oui.

Photo ci-dessus : Russell Martin n'hésite jamais à démontrer sa combativité.

«Il a été un joueur très respecté dans le vestiaire dès sa première année avec nous en 2011, a affirmé Robbie Thomson, instructeur au troisième but des Yankees de New York. Lors des deux saisons qu’il a passées avec nous, il a fait tout ce qu’on attend d’un meneur. Absolument tout.»

Thomson soutient que le receveur québécois se prépare minutieusement pour travailler avec les lanceurs, compétitionne chaque jour, joue blessé et se défonce à chaque présence. Il n’a pas peur de le comparer à Jorge Posada, un ancien joueur-étoile des «Bombardiers du Bronx».

«Russell n’hésite pas à ramener quelqu’un à l’ordre.»

Puisque Thomson était responsable de la stratégie défensive des Yankees, il assistait souvent aux rencontres d’avant-match entre les lanceurs et les receveurs. Selon lui, Martin ne craignait pas d’exprimer sa pensée.

«Il sait très bien ce que les lanceurs traversent durant un match. C’est pour ça qu’ils lui font confiance. Il a aidé Ivan Nova, il les a tous aidés. Je ne connais pas un joueur qu’il n’a pas aidé. Il connaît les forces et les faiblesses de tous ces adversaires.»

«Ce n’est pas le genre de choses qu’on attend d’un joueur à sa première année au sein d’une nouvelle équipe.»

«Comme Derek Jeter»
Thomson, qui comme Martin est Canadien, y est même allé du compliment suprême pour un membre de l’organisation des Yankees.

«Il est comme Derek Jeter», a-t-il soutenu.

«Les joueurs voyaient Jeter passer du temps supplémentaire dans la cage des frappeurs, alors ils faisaient la même chose. Lorsqu’il courrait sur chaque balle, ils faisaient de même. Russell se conduisait de la même façon.»

Les Jays, qui n’ont pas joué en octobre depuis 21 ans, ont réussi la première étape de leur plan durant la saison morte: mettre la main sur le meilleur receveur disponible, un joueur né au Canada de surcroît.

«Je suis content de voir un Canadien rentrer à la maison. Russell Martin amènera une intensité toute canadienne à l’équipe et j’aime ça.»

Jeff Johnson avait vu la même chose lorsque Martin, évoluant alors au troisième coussin, s’était présenté au sein du programme de baseball des Indians du Chipola College en compagnie des Québécois Ivan Naccarata et Éric Bernier.

«J’ai suggéré à Russell de tenter sa chance derrière le marbre, que ça pourrait l’aider en cours de route», a expliqué Johnson.

Martin a été l’un des 13 joueurs des Indians repêchés cette année-là. Il a joué au troisième but dans les ligues des recrues avant d’être converti en receveur l’automne suivant dans la ligue de développement.

«Avec nous, Russell menait par l’exemple. Il n’était pas celui qui parlait le plus, mais il était toujours au gymnase ou dans la cage des frappeurs. Il dégageait de la confiance. Il va aider les jeunes bras des Jays, comme il l’a fait avec les Pirates.»

Des pourparlers au Centre Bell
Dans une province folle de hockey, il est normal que les négociations avec le meilleur joueur de baseball au Québec débutent au Centre Bell.

Le 4 novembre dernier, l’organisation des Jays, qui était de passage pour annoncer la tenue de deux matchs préparatoires au Stade olympique, et Martin se sont rencontrés dans une loge avant le match du Canadien de Montréal face aux Blackhawks de Chicago.

Treize jours plus tard, le receveur signait une entente de cinq ans et 82 millions

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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