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Les Pirates espèrent garder Russell Martin, mais…

Revue de Web

Traduction libre, par Jacques Lanciault, d’un texte de Stephen Pianovich, journaliste pour le site Internet MLB.com.

Russell Martin

Pittsburgh, Pennsylvanie, États-Unis, le 22 septembre 2014 – Par les temps qui courent, la direction des Pirates de Pittsburgh vit d’espoir. Ses dirigeants espèrent en effet que leur équipe réussira à retarder le plus possible l’arrivée de la saison morte… et une fois que celle-ci sera arrivée, ils caresseront l’espoir de voir Russell Martin apposer sa signature au bas d’un contrat qu’ils lui proposeront!

Photo ci-dessus : Russell Martin est directement responsable des deux victoires des Pirates de Pittsburgh ce week-end. Vendredi, il a claqué un coup de circuit bon pour trois points qui permettait aux siens de prendre les devants 3-2 avant de l’emporter 4-2 et hier, dimanche, il a produit le seul point du match dans un gain de 1-0 des Pirates sur les Brewers de Milwaukee.

Le receveur de 31 ans connait actuellement une saison exceptionnelle, tant à la plaque que derrière elle. Martin a profité du match de dimanche pour hausser sa moyenne de présences sur les sentiers à 0,409… la meilleure de tous les joueurs de la Ligue nationale de baseball.

Un peu plus tôt cette saison, le gérant de l’équipe, Clint Hurdle, lui a rendu un bel hommage à son receveur, en mentionnant que Martin était aussi utile à sa formation qu’Andrew McCutchen.

Rappelons que les Pirates et Russell Martin se sont entendus, au cours de l’hiver 2013, sur un pacte de deux ans, une entente d’une valeur de 17 millions de dollars, en billets verts américains s’entend!

Et évidemment, ce montant ne devrait n’avoir aucune mesure avec celui qui apparaîtra sur la prochaine entente contractuelle que Russell Martin signera!

Russell Martin

Photo ci-dessus : Avec Russell Martin derrière le marbre, les scènes comme celle-ci sont plutôt fréquentes.

L’athlète québécois sera certes un joueur très recherché cet hiver par les équipes du baseball majeur et il devrait recevoir des offres beaucoup plus intéressantes, tant sur le plan de la durée de l’entente que sur le nombre de zéros qui apparaîtront après les deux premiers chiffres du montant! Les Pirates, quant à eux, souhaitent que leur budget leur permette de garder Martin avec eux.

Qui plus est, la pression des partisans des Pirates pour que l’équipe s’assure des services de Martin pour plusieurs saisons a encore grandi vendredi quand l’ancien de la Ligue de baseball junior élite du Québec a claqué un circuit de trois points en huitième manche, une frappe qui donnait la victoire aux « Boucaniers ».

Et même si les amateurs de baseball de la ville de l’acier se croisent les doigts en priant pour que les Pirates et Martin réussissent à s’entendre, rien n’est pourtant moins certain pour le moment!

« Nous allons faire tout notre possible pour garder Russ ici. Toutefois, si nous n'avons pas assez d’argent, nous allons alors faire de notre mieux pour trouver le meilleur remplaçant possible à Russell Martin », a avoué dimanche le directeur général des Pirates, Neal Huntington.

«Je l'ai déjà dit et je le répète, les performances de Russ au cours des deux dernières saisons nous a fait passer pour des génies pour nous être battus pour le mettre sous contrat à l’hiver 2013. Pourtant, à ce moment-là, nous avons été très critiqués! Si cet hiver nous ne réussissons pas à nous entendre avec lui pour les prochaines saisons, c’est certain que nous serons encore une fois l’objet de toutes les critiques! »

Les offres à long terme présentant de fortes sommes d'argent ne sont pas monnaie courante chez les Pirates et Huntington a précisé que cette situation ne devrait pas changer dans un avenir immédiat.

« Nous allons continuer à payer nos joueurs pour ce que nous croyons qu'ils vont faire et non en fonction de ce qu'ils ont fait», a-t-il dit. « Les équipes oeuvrant dans de plus grands marchés peuvent se payer le luxe d'offrir plus pour une année ou deux en se basant sur les réalisations passées des joueurs! Pour nous qui évoluons dans de petits marchés, nous devons payer les joueurs en fonction de ce que nous pensons qu’ils vont réaliser. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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