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Russell Martin, sa moyenne au bâton fond à vue d’œil !

Revue de presse

Roger Leblond, RDS.CA, 12 juillet 2013

Russell Martin En effet, auteur d’une moyenne de seulement ,237 avec 18 circuits et 65 points produits en 125 matchs, en 2011 et d’une plus que faible moyenne de ,211 avec 21 circuits et 53 points produits en 133 rencontres l’an dernier, il a un rendement de ,242 avec huit circuits, six buts volés et 33 points produits en 72 rencontres cette saison.

Sa moyenne de présence sur les sentiers est de ,344 et sa moyenne de puissance est à ,401, ce qui est semblable à sa moyenne en carrière qui est de ,399 en 997 rencontres.

Son rendement est en baisse constante d’un mois à l’autre en 2013 …
Difficile de savoir la raison pour laquelle Martin voit sa moyenne baisser sans cesse en cette saison 2013, lui qui après avoir présenté une moyenne de ,274 avec six circuits et 10 points produits en 24 matchs en avril, a vu cette moyenne baisser à ,246 (aucun circuit, 4 points produits) en 17 matchs au mois de mai, descendre à ,222 avec deux circuits, mais 16 points produits en 23 matchs en juin et il ne frappe que pour ,192 avec aucun circuit et trois points produits en huit matchs dans l’actuel mois de juillet.

Lors de ses quatre derniers matchs, qui se sont soldés par une fiche de 1-3 de son équipe, il en a arraché affichant une moyenne de ,071 (1 en 14) avec un point produit, deux buts sur balles et un retrait au bâton.

Il n’a pas été très bon dans les matchs inter-ligues, lui dont la moyenne globale est de seulement ,196 en 12 rencontres (dont 1 en 11 en trois matchs contre les A’s d’Oakland), ayant réussi neuf coups sûrs en 46 présences officielles au bâton avec quatre buts sur balles et 13 retraits au bâton.

L’an dernier, ce fut un peu l’inverse, car il avait présenté une moyenne qui avait été de ,167 en avril, de ,203 en mai, de ,194 en juin, de ,183 en juillet pour amorcer une remontée ayant frappé pour ,229 en août, pour ,256 en septembre et ,273 en octobre.

Il avait été ordinaire avant la pause du match des étoiles, ayant en 68 matchs, frappé pour seulement ,179 avec huit circuits et 21 points produits, comparativement à une moyenne de ,242 avec 13 circuits et 32 points produits en 65 matchs après cette classique annuelle.

Soulignons que c’est la 4e saison de suite qu’il semble ordinaire, car en 2010, sa dernière campagne dans l’uniforme des Dodgers de Los Angeles, il avait disputé seulement 97 matchs, frappant pour une moyenne de ,248 avec seulement cinq circuits et 26 points produits.

L’an dernier, son total de 21 circuits était un nouveau sommet personnel, lui qui en avait réussi 19 en 2007, alors qu’il avait disputé 151 rencontres.

Un seul circuit devant ses partisans au PNC Park
Il n’a pas connu beaucoup de succès au PNC Park, affichant une moyenne de ,237, avec un seul circuit et 15 points produits devant ses partisans, lui qui a frappé sept longues balles en 34 matchs sur les terrains adverses.

Son seul circuit à domicile remonte aussi loin que le 18 avril dernier, dans un revers de 6 à 4, contre les Braves d’Atlanta, une disette locale de 30 rencontres consécutives.

Martin, qui a eu 30 ans le 15 février dernier et qui est natif d’East York en Ontario, avait été le choix de 17e ronde des Dodgers de Los Angeles au repêchage de 2002.

Il a effectué ses débuts dans les majeures le 5 mai 2006, obtenant deux coups sûrs en quatre présences au bâton, produisant deux points, dans un gain de 4 à 3, sur les Brewers de Milwaukee, au Dodger Stadium, lui qui après avoir frappé un roulant au 3e but lors de sa première présences au marbre lors de la 2e manche, il avait frappé un double de deux points, contre le lanceur Chris Capuano, lors de la quatrième manche.

Il avait eu un effet très positif sur les Dodgers, car ces derniers avaient remporté les cinq premiers matchs avec Martin dans la formation et avaient eu un incroyable rendement de 16-2 lors de ses 18 premières parties.

En 997 matchs, il a une moyenne à vie de ,258 avec 101 circuits, 451 points produits, 86 buts volés en 119 tentatives, une moyenne de présence sur les buts de ,352 et une moyenne de puissance de ,399, ayant réussi 52 de ses 101 circuits à l’étranger.

Il dirige bien un bon personnel de lanceurs et retire beaucoup de coureurs …
Ce qu’il faut retenir de Russel Martin est son travail derrière le marbre, car avec des lanceurs plus ou moins connus, les Pirates de Pittsburgh présentent la meilleure moyenne de points mérités (3,09) des majeures, devant les Braves d’Atlanta (3,25).

Il faut aussi ajouter qu’il possède un superbe bras, lui qui a retiré pas moins de 21 coureurs en 42 tentatives de vol, une extraordinaire moyenne de réussite de 50,00%, l’une des meilleures de tous les receveurs en 2013.

L’an dernier, Martin avait été plus qu’ordinaire à ce chapitre, car il n’avait retiré que 20 coureurs en 83 tentatives de vol, une réussite de seulement 24,10% pour la formation de Joe Girardi, dans la Ligue américaine.

Pour illustrer son excellence à ce chapitre, soulignons que son coéquipier Michael McKenry n’a retiré que cinq coureurs en 40 tentatives de vol, une faible moyenne de réussite de 12,50% lors de ses 26 matchs disputés cette saison.

Après avoir participé aux éliminatoires lors de ses deux saisons dans l’uniforme des Yankees de New York (2011 et 2012), Martin tentera de mener les Pirates à une première participation aux séries de fin de saison depuis la campagne de 1993.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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