3
Mar/13
0

Martin doit se familiariser avec les lanceurs des Pirates!

Revue de Web

Traduction libre par Jacques Lanciault d’un texte de Marty Noble publié sur le site Internet des Pirates de Pittsburgh (MLB.com)

Russell Martin

Lakeland, Floride, le 2 mars 2013 – La « Classique mondiale de baseball 2013 » est en cours et Russell Martin ne prend pas place derrière le marbre pour Équipe Canada. Il n’est pas non plus à l’inter pour la formation de son pays natal. Hier après-midi, samedi, il a endossé l’uniforme des Pirates de Pittsburgh et a affronté les Tigers de Detroit dans un bon vieux match du camp d’entraînement printanier. Pour l’occasion, il n’était ni receveur ni arrêt-court non plus, il était frappeur de choix!

C’est une tempête dans un verre d’eau et heureusement elle est passée assez rapidement. Maintenant que Martin a informé les autorités qu’il ne prendrait pas part à la classique et que la fureur des dirigeants du baseball international s’est quelque peu calmée, le nouveau receveur des Pirates a repris le travail visant à se familiariser avec le personnel de lanceurs de sa nouvelle équipe, et ce, tout en peaufinant son élan au bâton afin d’aider les siens dès le premier match de la saison 2013.

Hier, Martin, après avoir raté les six derniers matchs des siens dans la ligue des Pamplemousses en raison de douleurs à l’épaule, disputait un premier match depuis le 24 février!

Et il était heureux, même s’il n’a pas joué en défensive. Il s’est présenté quatre fois à la plaque. Il a soutiré un but sur balles et, surtout, il s’est fait voler un double suite à un superbe attrapé de Miguel Cabrera, qui a plongé à la manière de Brooks Robinson pour attraper la balle frappée par l’athlète québécois.

Pas de retour derrière le marbre avant la semaine prochaine
En théorie, Russell ne devrait pas jouer aujourd’hui, dimanche, alors que les Pirates affrontent les Astros, car de nouvelles douleurs sont apparues après le match. Il devrait toutefois retrouver son poste derrière le marbre au cours de la prochaine semaine.

Son absence du jeu n’est pas problématique du côté de son coup de bâton. Martin aura amplement le temps de retrouver son rythme et de peaufiner l’élan qui lui a permis de claquer 21 coups de circuit et de produire 53 points en 133 matchs la saison dernière avec les Yankees de New York. Rappelons que ses 21 longues balles constituaient pour l’ancien des Cardinals de LaSalle de la Ligue de baseball junior élite du Québec un sommet en carrière.

Toutefois, son absence lui fait perdre des occasions d’apprendre à travailler avec les lanceurs de sa nouvelle équipe. Même si Martin en sera à sa huitième saison complète dans les ligues majeures en 2013, il doit impérativement se familiariser avec les artilleurs des Pirates.

« Je vais y arriver, n’ayez crainte », a affirmé Martin le samedi matin. « Même si j’ai travaillé avec seulement deux de nos lanceurs dans des matchs, j’ai déjà reçu les tirs de plusieurs d’entre eux avant de me blesser. »

Mais un receveur a besoin de temps pour comprendre ses lanceurs, pour connaître leurs habitudes, leurs types de lancers, leurs préférences et aussi pour comprendre comment il faut les diriger. Un lanceur ne travaille pas de la même façon dans l’enclos des lanceurs que lors d’un match, voilà pourquoi il commence à être urgent que Martin retourne au jeu derrière le marbre.

Et l’ancien de l’équipe nationale junior du Canada est d’accord avec la plupart de ces arguments. Et il ajoute que ce qu’il a vu de ses coéquipiers lanceurs jusqu’à maintenant, l’a grandement impressionné.

« C’est excitant... nous avons de bons jeunes bras au sein de cette équipe », a-t-il dit. « Nous avons du talent ici, et pas seulement chez les lanceurs », a-t-il ajouté. « Je ne serais pas étonné si l’on surprenait beaucoup de gens cette saison. »

Le calme après la tempête
La carrière de Martin devrait être beaucoup plus calme en Pennsylvanie, malgré le tollé soulevé suite à la décision de l’athlète montréalais de se retirer du tournoi de la Classique mondiale de baseball.

Au cours des deux dernières saisons, Martin a vécu quotidiennement la frénésie qui entoure les Yankees de New York, qu’ils soient à Sarasota, à Cincinnati, à St Petersburg ou à New York.

Après avoir évolué durant sept ans sous les projecteurs de Los Angeles et de New York, là où chacun de ses gestes était décortiqué, Martin devrait travailler dans un calme relatif en 2013, dans une ville qui a été identifiée il n’y a pas très longtemps comme la « ville les plus agréables de l’Amérique ». S’il réussit à s’habituer à traverser des ponts, Pittsburgh en compte pas moins de 88, et qu’il n’est pas dérangé par le fait que l’équipe favorite de la ville est les Stellers et non les Pirates, il sera confortablement installé dans son nouveau « home » pour les deux prochaines saisons.

Avec les Pirates, l’arrivée de Martin visait à améliorer la défensive de l’équipe derrière le marbre et à empêcher les adversaires des Pirates à voler des buts à qui mieux mieux.

Peu après la fin de la saison 2012, Martin a signé un pacte de deux ans qui va lui rapporter 17 millions de dollars. Il a signé rapidement, car il était convaincu qu’aucune autre équipe des Ligues majeures n’égalerait l’offre des Pirates. Mais, malgré tout, il avoue qu’il aurait été heureux de revenir avec les Yankees, mais ceux-ci ne lui ont démontré aucun intérêt.

«J’avais beaucoup d’attentes là-bas », a-t-il dit. « C’était différent de Los Angeles et probablement différent de ce que ce sera ici, mais c’était amusant, et je me suis bien amusé.»

« Tout était axé sur la performance et les résultats et je me suis amusé lorsque nous avions de bons résultats! Mais, parfois c’était passablement difficile, car on ne contrôle pas le résultat. On peut contrôler sa préparation, ses propres efforts, mais pas les résultats. »

Aujourd’hui, avec sa nouvelle équipe, il se retrouve dans la peau d’un des vétérans de la formation, et malgré tout, il sait qu’il ne pourra pas tout contrôler! Toutefois, il pourra avoir une grande influence sur ses coéquipiers. Son statut de jeune vétéran — il a eu 30 ans le mois dernier – était recherché par les Pirates.

« Nous avons pensé que notre priorité absolue était de nous renforcer derrière le marbre », a soutenu le gérant de l’équipe, Clint Hurdle. « Russell était le meilleur candidat et de loin. J’ai vu jouer Russell un grand nombre de fois quand j’étais avec les Rockies et qu’il jouait pour les Dodgers. En fait, je l’ai beaucoup trop vu! Il réussissait toujours à nous faire mal. »

« Maintenant, nous voulons juste qu’il continue à bien faire, mais pour nous. »

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant