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Martin n’y sera pas

Revue de presse

Bob Elliott, Agence QMI, le 24 février 2013

Russell Martin BRADENTON, Floride – Le receveur des Pirates de Pittsburgh Russell Martin ne représentera pas le Canada à la prochaine Classique mondiale de baseball.

Le vétéran a renoncé à y prendre part, car son organisation ne souhaite pas le voir évoluer à l’arrêt-court durant la compétition.

«Je n’ai pas eu le feu vert des Pirates pour jouer à l’arrêt-court, a commenté celui qui a signé un contrat de deux ans pendant la saison morte. Je ne voulais pas non plus être receveur pendant neuf manches match après match. C’est trop en début de saison.»

Martin a joué quatre manches dans un gain aux dépens des Braves d’Atlanta dimanche et a expliqué que les receveurs ont besoin d’augmenter graduellement leur charge de travail jusqu’à neuf manches de la même façon que les lanceurs le font après un long arrêt de travail.

En 2009, il avait participé à l’événement international, jouant les 18 manches.

«Je sais que je serai critiqué, j’ai déjà été hué auparavant. J’imagine que je n’ai pas ce sentiment de fierté nationale», a ajouté Martin.

La Classique mondiale ne se veut pas un match où l’on évolue à la position de son choix.

maginez la réaction du directeur général des Twins du Minnesota, Terry Ryan, s’il ouvrait sa télévision et qu’il voyait son joueur de premier but Justin Morneau derrière le marbre?

Son homologue chez les Blue Jays de Toronto, Alex Anthopoulos, aimerait-il voir Brett Lawrie au poste de receveur dans le deuxième match?

Ou le gérant des Reds de Cincinnati, Walt Jocketty, aimerait-il que l’artilleur Joey Votto revêtisse l’uniforme unifolié lors de la finale et qu’il se retrouve accroupi derrière le marbre?

Ces trois joueurs ont été repêchés en tant que receveurs, avant de s’établir à d’autres positions.

Serait-ce une bonne idée pour Équipe Canada que de les faire jouer derrière la plaque?

Bien sûr que non.

Le Québécois, qui n’a pas évolué à l’arrêt-court depuis 2002, aurait cependant aimé se retrouver à nouveau à l’avant-champ.

«La Classique mondiale est censée être un évènement plaisant, jouer à l’arrêt-court aurait été amusant, a-t-il mentionné. Je sais que certains seront mécontents. Si Morneau est frustré, il n’a qu’à y aller derrière le marbre et j’irai au premier but.»

L’équipe canadienne, classée sixième au monde, devait avoir sa meilleure formation sur le terrain – les joueurs doivent bien cela aux autres membres de la formation – et cela inclut le meilleur receveur.

Martin a tort sur toute la ligne.

Il a affirmé ne pas être prêt à disputer un match aussi intense en mars. Il semblait cependant prêt il y a une semaine, alors qu’il se voyait évoluer à l’arrêt-court.

Les représentants de l’unifolié entameront le tournoi en affrontant l’Italie, le 8 mars.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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