Russel Martin louangé par les lanceurs

Revue de presse

Rodger Brulotte, Le Journal de Québec, le 26 septembre 2012

Russell Martin a fait son apprentissage au Québec alors qu’il évoluait au sein du baseball mineur québécois. L’ancien joueur des Cards de LaSalle de la Ligue de Baseball Junior Élite du Québec est en train de démontrer que le rôle primordial d’un receveur est de bien diriger les lanceurs.

Photo ci-dessus : Après le légendaire Greg Maddux, c’est au tour d’Andy Pettitte, de louanger le receveur québécois Russell Martin. Ce mois-ci, Martin est parmi les meneurs chez les Yankees au bâton, il a frappé quatre circuits et produit 12 points.

Le rendement offensif est un boni additionnel.

L’un des meilleurs lanceurs de l’histoire du baseball Greg Maddux a toujours choisi le receveur qu’il désirait lorsqu’il était au monticule. À l’époque qu’il lançait avec les Dodgers, Greg, quatre fois gagnants du Cy-Young, a louangé le travail de Russell Martin derrière le marbre.

Cette année, c’est au tour du lanceur des Yankees, Andy Pettitte, de lui rendre hommage. Andy a brossé un tableau de Russell, soulignant qu’il gardait toujours les lanceurs sur le qui-vive. La plupart du temps, le lanceur utilise un lancer afin de préparer le tir suivant. Trop tard, car Russell a déjà fait son choix de tirs pour les deux lancers suivants.

Russell connait bien les forces et faiblesses des lanceurs face à celles des frappeurs.

Prenons le cas de Pettitte qui n’est pas un lanceur avec des tirs dominants. Le désir de gagner et sa détermination sont ses marques de commerce. Il est un magicien lorsqu’il s’agit de ralentir le rythme d’un match. Le travail du receveur dans une telle situation est important. Russell est comme un magicien derrière le marbre, car il sait quelles cartes il doit sortir de son chapeau.

Joueur-clé
Russell Martin connaît un mois de septembre exceptionnel. Il est parmi les meneurs chez les Yankees au bâton. Il a frappé quatre circuits tout en faisant marquer 12 points.

En passant, pour les gens qui critiquent Russell pour son rendement offensif, il est vrai que sa moyenne est ordinaire, mais sa puissance est très bonne. Son sommet en carrière est de 19 circuits dans une saison. Cette année, sa production de 18 circuits est la même que l’an dernier.

Dernier droit
Je m’imagine l’annonceur de courses de chevaux qui crie : « ils sont dans le tournant pour amorcer le dernier droit ».

Le magicien des fins de courses aux championnats à la fin de septembre, c’est sans aucun doute la personne qui prépare le calendrier des matchs. Il existe un seul problème et il est majeur. Cette personne n’existe pas physiquement, car c’est un ordinateur qui détermine le calendrier des matchs.

La course entre les Yankees et les Orioles pour le premier rang pourrait se déterminer par un match éliminatoire. Ce match pourrait aussi décider du sort du meilleur deuxième ainsi que celui du meilleur troisième. Les A’S d’Oakland et Angels de Los Angeles sont aussi dans la course pour une place dans les séries d’après-saison. L’équipe qui peut causer une surprise si jamais elle participe aux séries : les Angels.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.