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Le vide comblé par Malo et Peley!

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 30 juin 2012

Jonathan Malo(Québec) Les Capitales ont appris quelques mauvaises nouvelles avant même l'ouverture du camp d'entraînement. Mark Minicozzi se joignait à un club-école des Giants de San Francisco et le genou de Pierre-Luc Laforest l'empêchait de commencer la saison régulière en même temps que les autres.

Photo ci-dessus : Autant au bâton qu'en défensive, Malo en a mis plein la vue depuis son arrivée à Québec. (Photo Le Soleil)

Patrick Scalabrini se triturait les méninges. Comment remplacer deux frappeurs de puissance qui devaient occuper le coeur de l'alignement offensif? Surtout que le gérant des Capitales s'était débattu comme un diable dans l'eau bénite pour convaincre Minicozzi de jouer à Québec.

Sans se résigner, Scalabrini préférait alors parler des forces de son équipe. Les lanceurs et la défensive seraient encore au rendez-vous. Il gardait les yeux bien ouverts afin de dénicher un autre gros frappeur. Amputée de Minicozzi et de Laforest, l'attaque ferait découvrir des nouveaux venus comme Jonathan Malo, Steve Brown et Josué Peley.

Malo et Peley débarquaient à Québec après respectivement sept et cinq ans dans le baseball affilié. On vantait alors leur polyvalence, leur brio en défensive et leur engagement envers l'équipe québécoise. On parlait peu de leur coup de bâton. Plusieurs semaines plus tard, les statistiques confirment qu'ils peuvent également se distinguer dans le rectangle des frappeurs. Et pas à peu près!

À la porte des Mets
Avant de se joindre aux Capitales, Jonathan Malo avait partagé son temps dans le baseball de calibre AAA et AA pendant quatre saisons. Il s'adaptait à toutes les situations et à toutes les positions sur le terrain. Il avait même cogné à la porte des Mets de New York, au printemps 2009. Il s'était précédemment bien débrouillé en attaque dans la Ligue de l'État de la Floride, un circuit réputé pour la qualité de ses lanceurs et ses stades aux dimensions du baseball majeur.

«En jouant sur une base régulière avec nous autres, Jonathan Malo devrait maintenir une moyenne au bâton de ,280», déclarait Patrick Scalabrini en début de saison. Le gérant des Capitales avait alors vu juste et ne s'était pas gêné pour louer le jeu défensif et l'attitude de celui qui allait remplacer Minicozzi au coin chaud. «Je ne connais pas une personne dans le baseball qui n'apprécie pas Jonathan Malo», rajoutait Scalabrini.

Autant au bâton qu'en défensive, Malo en a mis plein la vue depuis son arrivée à Québec. Avant le match d'hier soir, il totalisait 20 coups de plus d'un but, dont sept circuits, et 33 points produits. Autant de points produits de la part d'un deuxième frappeur dans l'alignement offensif, c'est presque un cadeau du ciel. Bonne tête de baseball, il continue d'accomplir les petites choses nécessaires à la bonne marche d'une équipe.

Josué Peley

Photo ci-dessus : Tout comme Jonathan Malo, Josué Peley sympathise facilement avec les amateurs de baseball. On le voit ici quelques jours après avoir été repêché pour la première fois par une équipe du baseball majeur en 2005. Josué Peley avait alors accepté volontiers une séance de signature d'autographes au sein des Élites de Montréal de la Ligue de baseball junior élite du Québec! (photo Jacques Lanciault)

Parmi les meneurs
Utilisé à plusieurs positions, Josué Peley démontre une puissance insoupçonnée en attaque comme en témoignaient ses 13 doubles, six circuits et 35 points produits, avant de sauter sur le terrain, hier soir. D'ailleurs, on le retrouve, en compagnie de Malo et de Sébastien Boucher, dans le top cinq des meilleurs producteurs de points dans la ligue Can-Am de baseball indépendant.

Un joueur aux multiples talents comme Peley devient de l'or en barre pour une équipe limitée à un alignement de 22 joueurs. Tantôt derrière le marbre, tantôt au premier coussin ou ailleurs sur le terrain, il remplit aussi le rôle de frappeur désigné. À cette versatilité s'ajoute un rendement offensif inespéré.

Retranché du camp d'entraînement des filiales des Red Sox de Boston en mars dernier, Peley a ensuite accepté de rallier les rangs des Capitales comme homme à tout faire. De joueur d'utilité qu'il était au match d'ouverture, il est devenu un rouage important de l'équipe québécoise Il s'avère une carte maîtresse à chaque fois qu'un pépin dérange les plans de Scalabrini qui ne pourrait plus se passer de ses services.

Malo et Peley en donnent beaucoup plus que prévu aux Capitales. Il faut le signaler en caractère gras parce que le phénomène inverse se produit beaucoup trop souvent dans le monde du sport

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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