14
Mai/11
0

Andy St-Gelais mieux préparé

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 14 mai 2011

Andy St-Gelais

(Québec) Il rêve de jouer pour les Capitales de Québec depuis déjà deux ans, mais avant de le faire, Andy St-Gelais voulait s'assurer d'être prêt à rivaliser avec des joueurs plus expérimentés que lui. Le lanceur droitier de Pintendre veut profiter de la chance qui lui est offerte pour «enfin porter leur uniforme».

Photo ci-dessus : Après un passage par l'Ontario et l'Australie, Andy St-Gelais juge qu'il est maintenant prêt à faire le saut avec les Capitales. (Photo : Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)

Le joueur ayant laissé sa marque avec les Alouettes de Charlesbourg, dans la Ligue de baseball élite du Québec, était l'un des points de mire du camp d'essai, hier matin, au Stade municipal. Invité à lancer quelques balles sous les yeux du gérant, il avait quand même son carton d'invitation pour le camp officiel, qui s'ouvre demain.

Après avoir présenté une fiche de 27-15 en cinq saisons dans la LBEQ, St-Gelais n'a pas immédiatement essayé de faire le saut dans la Ligue Can-Am à sa sortie des rangs mineurs. Il a profité des derniers mois pour s'adapter à un calibre supérieur, d'abord en Ontario, puis en Australie.

À ces deux endroits, il a été élu au titre de lanceur par excellence de la saison grâce à des fiches de 7-3, avec les Majors de London, dans l'Intercounty, et de 8-1 avec les Braves de Melville, dans la State League de Perth. Ajoutez à cela sa nomination comme recrue de l'année, en Ontario.

«Il y a quelques années, je ne me sentais pas assez prêt mentalement pour faire mes débuts au niveau professionnel. Mes séjours en Ontario et en Australie m'ont permis de poursuivre mon développement. La journée où j'allais jouer pro, je voulais être prêt et ne pas avoir l'air d'une pancarte... Surtout que je viens de la place, c'était important de bien me préparer», expliquait-il après le bref camp d'essai.

Selon lui, son escapade ontarienne et son aventure australienne ont valu la peine, même si le calendrier n'est guère chargé dans la State League de Perth. Là-bas, les équipes ne jouent que 30 matchs en saison, en plus des séries éliminatoires.

«Ce n'est pas beaucoup, mais c'était encore mieux de faire ça que de passer l'hiver ici à ne rien faire. Patrick Scalabrini a déjà joué là-bas, et j'ai jasé avec quelqu'un qui se souvenait de lui. Il connaît donc le calibre dans lequel j'évoluais, il peut donc bien analyser mes statistiques», précisait celui à qui on a demandé de retourner en Australie, l'hiver prochain.

Bataille à trois
Au cours des 11 prochains jours, St-Gelais et deux autres lanceurs québécois (Mathieu Leblanc-Poirier et Guillaume Dupont-Duguay) batailleront à trois pour l'obtention de deux postes disponibles en début de saison. Les Capitales auront besoin de 12 lanceurs, au départ, mais ils devraient se départir d'un bras au bout de quelques semaines.

«Je ne m'attends pas à être leur lanceur étoile. Mon but, c'est d'apprendre auprès des joueurs d'expérience et de monter dans l'échelle. Le baseball, c'est pas différent de la vie, il faut faire ses classes», indiquait le lanceur qui fait plus dans la précision des lancers que dans la puissance.

Partant la plupart du temps, c'est d'abord un rôle de releveur qui l'attendrait avec les Capitales. Et on ne parle pas du poste de stoppeur! «Je sais qu'au début, on me demanderait surtout de sauver des bras, de donner des manches. Il s'agirait d'un nouveau rôle pour moi, mais au baseball, il faut s'habituer à toutes les situations. Tout ce qu'on doit faire, c'est de répondre à l'appel et d'obtenir la confiance du gérant.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant