Mai/110
Un premier test réussi pour Dupont-Duguay
Revue de presse
Mario Morisette, Le Journal de Québec, le 14 mai 2011
Dupont-Duguay estime que le meilleur est à venir. «À l’université, j’étais dans les 87-88 mph et parfois j’atteignais les 90 milles à l’heure», affirme le droitier de 6’1’’. C’était avant de passer sous le bistouri, rappelle le Trifluvien de 24 ans.
Les excès de vitesse sont sévèrement sanctionnés sur les routes du Québec. À l’inverse, ils sont récompensés sur le monticule du stade municipal!
Vendredi matin, le pistolet radar, ce grand bavard, a confirmé à Guillaume Dupont-Duguay qu’il serait actif lors du camp d’entrainement des Capitales de Québec.
C’est à l’aide de balles rapides dépassant les 85 mph que le résident de Trois-Rivières a mérité son invitation.
«J’ai été agréablement surpris par la performance de Guillaume. La vélocité de sa rapide est intéressante, ses lancers ont beaucoup de mouvement et son changement de vitesse n’est pas vilain», a observé le gérant Pat Scalabrini.
Quatre ans d’expérience et de succès au collège junior de Galveston puis à l’université Sam Houston State plaident en faveur de Dupont-Duguay, également auteur d’une fiche de 14-2 durant son bref séjour de deux ans dans la LBEQ.
«Au fil des ans, l’expérience nous démontre qu’un joueur a besoin d’un bon vécu de baseball pour être capable d’évoluer chez les Capitales. On va l’épier pendant deux semaines», a ajouté Scalabrini
Intervention chirurgicale
À l’origine, le diplômé en kinésiologie de Sam Houston State, croyait souffrir d’une hernie.
«Des examens (résonnance magnétique) ont toutefois démontré que je souffrais d’une fracture (de stress) et du déplacement d’une vertèbre. J’ai donc subi une intervention chirurgicale en mars 2010.
«Le chirurgien a recollé les morceaux. L’intervention a été un succès, mais je savais dès lors que je ne pourrais pas lancer une balle pendant une année complète.»
Quelques mois plus tard, Dupont-Duguay a repris l’entrainement en gymnase. Lentement mais sûrement, il a réalisé des progrès.
«J’ai senti une nette amélioration dès le mois de février. Toutefois, j’ai encore du rattrapage à faire afin de revenir au même niveau de condition physique qu’auparavant.
«Sur le plan de la mécanique (du lancer), c’est une question de timing. Je dois retrouver mon point de relâchement», ajoute Dupont-Duguay.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
Aucun trackbacks pour l'instant