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Yan Fortin adore son expérience au Clarendon College!

Les nôtres les universités et collèges américains

Texte et recherches de Jacques Lanciault

Yan Fortin Laval, le 24 février 2011 – Le lanceur québécois Yan Fortin qui étudie et joue au baseball au Clarendon College au Texas est emballé par son expérience. « J'adore mon expérience, surtout que je m'améliore chaque jour. Je suis toujours dans un état d’excitation intense lorsque je mets les pieds sur le terrain. Je n'ai jamais vécu une telle situation par le passé au Québec. C’est certainement parce que réalise un de mes grands rêves! »

Et comme situation excitante, celui qui au Québec évolue pour le Royal de Repentigny de la Ligue de baseball élite du Québec en a vécu toute une lorsqu’il a signé sa première victoire dans le réseau des collèges américains, une victoire qui lui a d’ailleurs valu de passer de releveur à lanceur partant.

« Pour commencer l'année, j'étais lanceur de relève. Mais, le 19 février dernier, alors que nous disputions un match face à la formation du Ranger College, notre as lanceur qui venait d’amorcer le match au monticule a ressenti une douleur au coude après avoir retiré les deux premiers frappeurs du match. »

« Notre coach, Mike Silva, m’a alors donné la balle! Pas de réchauffement, que 15 à 20 lancers de pratique! Six manches plus tard, j’avais lancé cinq manches et un tiers et accordé un seul point, n’ayant permis que deux coups sûrs et alloué deux buts sur balles, tout en retirant cinq frappeurs adverses au bâton. Je venais de remporter ma première victoire dans le baseball collégial. Et après le match, monsieur Silva m’a dit que j’avais maintenant ma place dans la rotation des lanceurs! »

On serait excité à moins, avouons-le.

Fortin croit que le fait que son collège soit situé dans une petite ville (Clarendon compte sur une population de moins de 2 000 habitants, 1 968 pour être précis) doit certainement faire en sorte que la vie ici est tout à fait différente de celle dans les collèges américains des grandes villes. « Il n’y a pas grands choses à faire ici à part jouer au baseball, aller à l’école et étudier».

Toutefois, il voit une certaine ressemblance entre le Texas et le Québec, notamment au chapitre de la passion pour le sport. « Le baseball au Texas, c’est comme le hockey au Québec, c’est une religion. »

Gageons que Yan va devenir pas mal « pratiquant » jusqu’au mois de juin!

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