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Les Capitales de Québec catapultés en finale!

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 12 septembre 2010

Pierre-Luc Laforest(Little Falls, New Jersey) Un circuit de deux points de Pierre-Luc Laforest en deuxième manche a ouvert la voie à une victoire de 2-0 des Capitales de Québec aux dépens des Jackals du New Jersey, hier soir, ce qui leur permettait de balayer cette série de trois matchs et les propulsait directement en finale de la ligue Can-Am de baseball indépendant pour une troisième saison d'affilée.

Les Capitales affronteront les Colonials de Pittsfield, tombeurs du Rox de Brockton en quatre matchs, pour défendre le trophée Arthur H. Ford remporté en 2009. Québec en sera à son cinquième rendez-vous en six ans à la classique de fin de saison, tandis que Pittsfield y participera dès sa première année d'existence. La finale 3 de 5 commencera mardi, au Wahconah Park.

«Je suis un peu surpris de notre victoire en trois matchs, je m'attendais à ce qu'elle soit difficile et plus longue. Mais en remportant le premier et avec notre alignement complet, je savais que ce serait difficile pour eux», analysait le gérant Patrick Scalabrini.

Contrairement aux Jackals lorsqu'ils s'étaient qualifiés pour les séries à Québec, les Capitales n'ont pas sabré le champagne à la suite de leur passage à la grande finale. Ils ont célébré avec joie, mais sobrement.

Le vétéran Laforest a fait sentir sa présence de plusieurs manières, hier soir, notamment à l'attaque et en défensive. En deuxième, le receveur a donné le ton avec une balle catapultée dans la droite contre Isaac Pavlik. Et en sixième, il en a pris une pour l'équipe en conservant la balle dans son gant à la suite d'une solide collision au marbre avec le colosse Jabe Bergeron pour mettre fin à la manche.

Beaucoup d'émotion
«C'est incroyable, il y avait tellement d'intensité et d'émotion, ça nous rappelle pourquoi on joue au baseball. C'est quasiment plus de fun de gagner une bataille comme ça que de l'emporter 15-0. Il m'a lancé une rapide de trop avec un compte de trois balles et une prise pour mon circuit et sur le jeu au marbre, je savais que ça cognerait fort même si je me suis retourné plus vite qu'il arrivait», expliquait le numéro 39.

Pendant ce temps, le partant Karl Gélinas s'imposait au monticule. Il a éparpillé huit coups sûrs en six manches. Il s'est tiré d'impasse avec brio en cinquième en forçant le rapide Adam Goodwin à se commettre dans un double jeu 4-6-3 avec les buts remplis, ce qui lui permettait de conserver son avance de 2-0.

«La balle à double jeu a changé l'allure du match, pas à peu près. Si l'on se base sur les chiffres, Karl est le meilleur lanceur de la ligue depuis qu'il est revenu en santé», estimait Scalabrini.

Même si les Jackals avaient eu le numéro des Capitales en fin de saison, ils n'ont pas été en mesure de leur refaire le coup en séries. Leur rotation de gauchers n'a pas su neutraliser les frappeurs de la formation québécoise.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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