Août/100
Jonathan Paquet opte pour le Kentucky
Revue de presse
Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 14 août 2010
Jonathan Paquet poursuivra sa carrière chez les Wildcats du Kentucky.
Choix de 22e ronde des Phillies de Philadelphie au dernier repêchage, l’artilleur droitier des Diamants de Québec n’a pas été en mesure de s’entendre avec les finalistes de la dernière Série mondiale et il a sauté sur l’offre du programme collégial américain qui évolue en division 1 de la NCAA.
Photo ci-dessus : Jonathan Paquet poursuivra sa carrière chez les Wildcats du Kentucky. L’artilleur droitier format géant a préféré la NCAA au baseball affilié. Il reviendra admissible au repêchage des ligues majeures dans trois ans. (Photo : Archives Daniel Mallard)
« Ce ne fut pas une décision difficile, a dit Paquet. Je m’en vais dans un gros programme de baseball et dans la meilleure conférence de la NCAA. Je n’ai pas reçu d’offre, mais mon idée était pas mal faite plus l’échéance du 15 août approchait.
« C’est certain que les offres auraient pu augmenter si les Phillies n’avaient pas été en mesure de signer leurs choix des dix premières rondes, a ajouté Paquet, mais je n’ai pas signé à Kentucky pour me donner un pouvoir de négociations, mais bien parce que je voulais étudier. »
S’il tourne le dos aux pros pour le moment, Paquet est convaincu que son développement ne sera pas affecté pour autant. « Pour atteindre les pros, tu peux signer dès le moment où tu es repêché, a-t-il dit, mais la NCAA et les JuCo sont deux autres chemins aussi bons à mon avis. La NCAA est l’option qui me convenait le mieux. »
Lundi ou mardi, Paquet quittera pour le Kentucky en voiture. « Je n’ai aucune garantie quant à mon rôle dans l’équipe, a-t-il affirmé. C’est certain que je dois connaître du succès et prouver que je peux lancer contre n’importe qui. Je devrai gagner mon poste de partant. »
Aucune offre formelle
Les Phillies ont discuté à quelques reprises avec Paquet, mais ils ne lui ont jamais soumis une offre formelle.
« Compte tenu de ses demandes, il était inutile de lui faire une offre chiffrée, a expliqué le recruteur des Phillies pour le Canada, Alex Agostino. Pour espérer une offre à la hauteur de ses attentes, il aurait dû participer à un work-out aujourd’hui (hier), à Philadelphie, en présence des dirigeants de l’équipe. À cette occasion, des joueurs reçoivent parfois une offre de dernière minute. »
« Même si l’offre de Kentucky est intéressante, les équipes professionnelles ne plient pas devant les collèges, poursuit Agostino. Il y a une raison pour laquelle Jonathan a été sélectionné en 22e ronde. Certains gars repêchés à ce rang reçoivent parfois un boni de signature de 1 000 $ et vont boucher un trou dans les ligues mineures. »
Même si les deux parties ne sont pas parvenues à s’entendre, Agostino croit toujours que Paquet peut aspirer à évoluer chez les pros un jour. « Ce n’est que partie remise, a-t-il illustré. C’est certain que Jonathan veut jouer dans les rangs professionnels un jour, mais ce n’était pas une priorité pour le moment. Contrairement à d’autres, il avait d’autres options devant lui. À Kentucky, il poursuivra son développement, mais il devra connaître du succès rapidement. La victoire est importante, ce qui n’est pas le cas dans la ligue des recrues où tu joues pour toi. »
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
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