Capitales de Québec : Le gérant adore son équipe

Revue de presse

Jean-François Tardif, Le Soleil, le le 26 mai 2010

(Québec) À quelques heures du début de la saison de ses Capitales, Patrick Scalabrini s'est enflammé quand il fut question d'évaluer sa troupe. «J'adore mon équipe», a répondu sans hésiter celui qui connaîtra son baptême du feu comme gérant, ce soir (19h05), au Stade municipal de Québec.

Champions en titre de la ligue Can-Am et finaliste pour les grands honneurs quatre fois au cours des cinq dernières années, les Capitales devraient de nouveau figurer parmi les meilleures formations du circuit Wolff en 2010. C'est la conclusion qu'a tirée Scalabrini.

Photo ci-dessus : Le droitier Michel Simard sera sur la butte ce soir, à l'occasion du match inaugural local des Capitales. (Photo : Le Soleil, Steve Deschênes)

«J'aime beaucoup notre profondeur. Au monticule, nous avons bâti quelque chose de solide. Nous avons de l'expérience avec les Simard, Green, Gélinas et cie, mais nous avons aussi d'excellents jeunes bras. Et en attaque, nous avons le même noyau qu'en 2009 auquel nous avons greffé les éléments que nous cherchions, comme par exemple Rene Leveret. Ce noyau est composé de joueurs qui connaissent toujours de bonnes apparitions au bâton, des gars qui obligent les lanceurs à gaspiller des tirs.»

L'absence de Pierre-Luc Laforest et d'Eddie Lantigua, deux joueurs ayant totalisé 35 circuits, ne l'inquiète pas. Selon lui, la production des nouveaux venus Jeremy Hunt et Leveret pourrait en partie compenser celle de ces deux vétérans. Il s'attend aussi à voir Sébastien Boucher claquer une dizaine de circuits et Patrick Deschênes et Ivan Naccarata rebondir à ce chapitre après avoir connu une campagne décevante en 2009.

«Je pense que nous devrions avoir sensiblement le même nombre de circuits que l'année dernière. Mais ils seront mieux répartis. Et nous serons plus fatigants. Et à cela, il faudra ajouter notre rapidité sur les sentiers qui devrait nous permettre de totaliser entre 20 et 30 buts volés et qui obligera les lanceurs à lancer davantage de balles rapides. Et qui dit plus de rapides dit aussi plus de chances de circuits.»

À l'aube de ses débuts officiels comme gérant, Scalabrini ressent beaucoup moins de pression qu'à l'époque où il était joueur. «Je n'ai plus le stress de bien faire sur le terrain. La pression, elle viendra probablement si nous avons une séquence de trois ou quatre défaites de suite.»

Bonne impression
Mine de rien, Goefrey Tomlinson en sera, ce soir, à un cinquième match inaugural dans l'uniforme des Capitales. Appelé à analyser l'équipe 2010 , il a simplement indiqué : «Ça regarde bien. Patrick a vraiment eu des décisions difficiles à prendre en ce qui concerne les gars qui allaient composer l'équipe. Mais je ne serais pas surpris que l'on demeure ensemble pendant toute la saison.»

Le vétéran voltigeur de centre a souligné que plus que jamais, les Capitales seraient l'équipe à battre dans la Can-Am. S'ajouteront les attentes des fans. Le gérant recrue Scalabrini n'aura pas toujours la tâche facile. Mais il pourra compter sur des alliés comme Tomlinson.

«Comme toutes les équipes, nous connaîtrons probablement une séquence plus difficile. L'important sera de ne pas paniquer si ça arrive. En tant que vétéran, j'aurai plus de responsabilités et ça sera à moi de faire profiter aux plus jeunes de mon expérience.»

Honneur prisé des lanceurs
Pour une deuxième année consécutive, Michel Simard aura l'honneur d'être le partant des Capitales au Stade municipal lors du match inaugural, ce soir. Mais même s'il en a vu d'autres, c'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'il se prépare pour cet affrontement. «C'est toujours très excitant d'être le partant lors du premier affrontement de la campagne, et ce, que tu aies un an d'expérience ou huit, a confié le numéro 23. Et c'est une très belle marque de confiance de la part de ton entraîneur. C'est le genre d'honneur que tout lanceur recherche.»

Lancer au Stade municipal en lever de rideau est toujours un événement en soi. «Nos partisans sont incroyables. Lancer à Québec, c'est pas mal différent de ce que ça peut l'être à Sussex. On ressent une excitation supplémentaire. On sait que les partisans sont derrière nous et qu'ils veulent gagner autant que nous le voulons. Ça nous motive à faire encore mieux.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.