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Martin savoure sa revanche

Revue de presse

Joanie Godin, Journal de Montréal, 20 décembre 2015

Russell Martin

TERREBONNE | Si on veut un jour revoir une équipe de baseball professionnel à Montréal, il faut qu’elle puisse compter sur des amateurs. La relève chez les fans est donc importante et c’est entre autres dans le but de les charmer que les 4 Chevaliers et Russell Martin ont uni leurs efforts pour une deuxième Classique hivernale.

Les 4 Chevaliers, c’est une équipe qui allie le softball au burlesque et qui a l’habitude de remporter tous ses matchs, même si elle ne compte que sur quatre joueurs sur le terrain.

Photo ci-dessus : Russell Martin était des plus heureux. (Photo Agence QMI, Joël Lemay

Samedi, toutefois, Russell Martin a obtenu sa vengeance après avoir subi une sévère raclée lors de la première édition.

Avec ses comparses, dont les joueurs de baseball Phillippe Aumont, Karl Gélinas et Derek Aucoin, le boxeur David Lemieux et les humoristes Maxim Martin et Rachid Badouri, Martin a signé une victoire de 6 à 2 devant quelques milliers de spectateurs, dont plusieurs jeunes qui portaient fièrement un chandail ou une casquette des Blue Jays de Toronto.

«Je me suis mieux préparé cette année», avait dit Martin, avec raison, avant la rencontre.

La victoire importait toutefois moins que la cause. Les profits amassés lors de cet événement, produit en collaboration avec la Fondation Jays Care, seront remis au baseball amateur du Québec.

On espérait amasser autour de 50 000 $.

Impliquer les jeunes
C’est une vérité de La Palice: le succès du baseball au Québec passe par l’intérêt qu’il engendre chez les jeunes.

«Tu ne peux pas penser relancer le baseball à Montréal si les jeunes ne sont pas passionnés. Notre mission, durant l’été, c’est de remplir les estrades des terrains. On veut faire rêver les jeunes dans une atmosphère complètement folle», a expliqué Renaud Lefort, instigateur du projet.

«Ça commence avec les enfants. Il faut qu’ils développent une passion pour le baseball, qu’ils en voient à la télévision. Avec les succès qu’on a eus l’an passé chez les Blue Jays, on commence à voir un engouement pour le baseball au Québec et je pense qu’on s’en va dans la bonne direction», a renchéri Martin.

Selon lui, l’une des raisons pour lesquelles on peut penser que l’avenir du baseball au Québec est rose, c’est que ceux qui ont réussi partagent leur savoir avec les jeunes.

«Quand j’étais jeune, mes entraîneurs n’avaient pas joué au niveau professionnel et j’en ai quand même beaucoup appris. Aujourd’hui, il y a des joueurs qui ont réussi et qui reviennent enseigner aux jeunes. C’est cyclique et je crois que, de cette façon, le bassin de joueurs va augmenter. Les enfants sont entre de bonnes mains à l’entraînement», a poursuivi Martin.

Une bénédiction
La mission des 4 Chevaliers a toujours été de redonner au baseball amateur, tout en divertissant. L’association avec le receveur étoile leur a donné un énorme coup de pouce.

«C’est comme si tu voulais être un chanteur ou un danseur et que Paul McCartney te prenait sous son aile en te disant qu’il va t’aider à t’épanouir et faire grandir ton idée. Je suis très touché de tout ce que Russell a fait pour les 4 Chevaliers. Je ne lui demande pas d’argent, parce que ça, ça vaut des millions!» a dit Lefort.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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