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Du monticule à la table d’opération

Revue de presse

Carrière compromise pour l’artilleur Guillaume Duguay

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 2 mai 2013

Guillaume Dupont-DuguayLe lanceur Guillaume Duguay devait être le visage local de la nouvelle concession des Aigles de Trois-Rivières cette saison.

Dans le meilleur des scénarios, Duguay devra se contenter du rôle de spectateur au stade Fernand-Bédard.

Actif chez les Capitales de Québec au cours des deux dernières saisons, le Mauricien de 26 ans a reçu une blessure à la colonne vertébrale lors d’un départ sous les couleurs du Heat de Perth (Australie) au mois de novembre

Photo ci-dessus : Guillaume Duguay et sa longue barbe seront absents des monticules de la Ligue Can-Am durant la saison 2013. (PHOTO LES ARCHIVES, BENOIT GARIEPY)

«Je souffre du même malaise qui m’avait obligé à recevoir une greffe osseuse à une vertèbre au terme de mon séjour à l’université Sam Houston», a rappelé le releveur droitier qui, en deux campagnes chez les Capitales, a compilé une fiche de 8-6 et conservé une mpm de 3,22.

«En Australie, le médecin qui a consulté mes radiographies et mes scans affirmait qu’il ne restait aucune trace de cette intervention subie en mars 2010.»

Jambe engourdie
Tous les traitements de physiothérapie et les comprimés analgésiques ou anti-inflammatoires n’auraient pu aider Duguay à grimper sur le monticule cet été.

«Ma vertèbre est déplacée (et instable). Elle exerce une forte pression sur les nerfs et ma moelle épinière se retrouve comprimée.

«Au cours des dernières saisons, je ressentais parfois des raideurs au côté gauche, mais la douleur était endurable. Depuis quelques mois, ma jambe droite est constamment engourdie», a expliqué Duguay.

Occasion manquée
Duguay avoue avoir longuement hésité entre la stabilité des Capitales de Québec ou l’aventure trifluvienne dont les lendemains ne sont pas coulés dans le béton.

«Pour la campagne 2013, j’avais le choix entre Québec, avec ses quinze saisons d’histoire et quatre championnats consécutifs, ou saisir l’occasion de lancer chez moi et de participer au lancement des Aigles.

«Après avoir été déchiré pendant quelques semaines, j’avais opté pour Trois-Rivières. En deux ans, je crois avoir passé deux semaines chez nous!

«Ce fut une grande déception quand, quelques semaines plus tard, j’ai appelé (le gérant des Aigles) Pierre-Luc LaForest pour lui annoncer ma blessure.»

Est-ce la fin?
En quête d’un autre avis médical, Duguay ne connaît pas encore la date de son intervention. Encore moins la durée de sa rééducation.

«J’ignore si je serai capable de lancer à nouveau dans les rangs professionnels. Quand tu lances, la pression est forte pour les vertèbres. J’adore le baseball, mais je ne gagnerai jamais des millions avec cette passion. Puis, je devrai tenir compte de l’avis du chirurgien.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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