La ville serbe de Novi Sad… de belles maisons, des monuments, de superbes murales, etc.

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 32e d’une longue série de reportages relatifs à un voyage époustouflant qui nous a menés d'Innsbruck à Bucarest en passant par une longue croisière sur le Danube. Un périple que nous avons réalisé au printemps 2023.

Novi Sad, Serbie, samedi, 29 avril 2023 - Au terme d'une agréable promenade dans la ville serbe de Sremski Karlovci, l'autocar nous ramène à Novi Sad, la capitale de la province autonome de Voïvodine.

Nous y allons d'une balade au cœur de la vieille ville. Il y a de jolies rues piétonnes bordées de très belles maisons aux couleurs pastels. Les monuments sont nombreux et fort bien entretenus, tous pour honorer des personnages que nous ne connaissons pas… ce qui nous a obligés à des recherches qui se révèlent fort intéressantes.

De retour dans les environs de notre bateau, nous observons de loin la forteresse, celle qui a été si importante lors de la victoire des troupes autrichiennes menées par Eugène de Savoie sur les Ottomans… et celle, plus près de nous, d'où l'OTAN a bombardé la ville et les ponts de Novi Sad en 1999 durant la guerre du Kosovo.

Puis, de retour sur le bateau, nous lèverons l'ancre afin que les flots du Danube nous amènent à Belgrade, la capitale de la Serbie.

Photo ci-dessus : Devant le bel édifice de l'hôtel de ville de Novi Sad, une grande place publique a été aménagée… et lors de notre passage, un samedi midi, il y avait foule!

Il est 10 h 40 lorsque notre autocar quitte Sremski Karlovci pour ramener notre groupe de voyageurs Lambert et notre guide locale en Serbie, Svetlana, à Novi Sad.

Nous y arrivons quelque 20 minutes plus tard et nous descendons du bus, alors que le soleil se met à resplendir dans le ciel!

Notre guide nous signale que Novi Sad est célèbre pour ses bâtiments baroques. Elle ajoute « qu'autrefois elle était surnommée l'Athènes serbe, en référence à son rayonnement culturel durant l'occupation ottomane ».

« Elle ajoute que la ville a été désignée “Capitale européenne de la culture” pour 2021, mais cette nomination a été reportée en 2022 en raison de la pandémie de la COVID-19. »

« Novi Sad est la deuxième ville en importance en Serbie, et ce, après la capitale, Belgrade. » Pour l'heure, elle est habitée par quelque 350 000 habitants.

Nous entrons dans un joli parc très calme.

Photos ci-dessus : Une vue du très beau et très calme parc du Danube à Novi Sad. Bien que le parc soit tout près du fleuve, il doit son nom à la rue du Danube, qui l'entoure au nord et non au fleuve.

« Le parc compte plus de 600 arbres individuels et 7 000 plantes ornementales, avec 250 espèces végétales différentes », affirme Svetlana.

« Il y a des sycomores, dont certains sont âgés de plus de 100 ans, des peupliers noirs, des tilleuls argentés, etc. »

Nous constatons que la végétation du parc est extrêmement luxuriante. Peut-être parce que nous sommes tout près du Danube.

Photos ci-dessus : Monument honorant la mémoire de Đura Jakšić (1832-1878) dans le parc du Danube. Celui-ci a été écrivain, poète et peintre au cours de sa vie.

Photo ci-dessus : Le buste du poète Mika Antic (1932-1986). Il est né à Mokrin, tout près de Novi Sad. Au cours de sa vie, il a travaillé comme journaliste, reporter indépendant et rédacteur en chef. Il fut également réalisateur et scénariste, mais il restera toujours dans les mémoires serbes comme un poète.

Malheureusement, nous n'avons pas réussi à identifier les artistes ayant réalisé ces œuvres.

Photos ci-dessus : Au centre d'une fontaine, on trouve une sculpture représentant une nymphe.

Nous sortons du grand parc et arrivons sur une belle rue piétonne.

Photos ci-dessus : Une rue piétonne aux belles maisons datant du XIXe siècle et affichant des couleurs pastels.

« C'est une ville typique d'Europe centrale », lance Svetlana. « Les logements sont à l'étage, tandis que les locaux commerciaux prennent place au rez-de-chaussée. »

« Et il y a toujours une porte qui mène dans une cour intérieure pour le transport des marchandises. »

« Aujourd'hui, il y a des passages numérotés, avec des boutiques… comme à Paris. »

Photo ci-dessus : Une statue de Jakov « Jaša » Tomić (1856-1922). Il a été une personnalité politique, journaliste et écrivain serbe de l'empire d'Autriche, de l'Autriche-Hongrie puis du royaume des Serbes, Croates et Slovènes. La statue en bronze a été réalisée en 2006. Elle est une œuvre du sculpteur Aleksandar Zarin (1923-1998).

Nous arrivons devant le palais épiscopal… où il y a un autre monument. Celui-ci rend hommage à Jovan Jovanović Zmaj (1833-1904), un Serbe qui a été poète et médecin.

Photos ci-dessus : Le monument rendant hommage à Jovan Jovanović Zmaj est une œuvre du sculpteur belgradois Dragan Nikolic qui l'a réalisée en 1984.

Photo ci-dessus : Une superbe bâtisse de Novi Sad. Il s'agit du palais épiscopal de l'éparchie de Bačka. Une éparchie étant, selon le dictionnaire du correcteur Antidote : « une subdivision territoriale, dans les Églises orientales, correspondant au diocèse de l’Église latine ».

Photos ci-dessus : À quelques mètres de distance, nous apercevons deux clochers.

Nous éprouvons de grandes difficultés à identifier les monuments… car tout est écrit en caractères cyrilliques.

Nous empruntons une ruelle remplie de bars et de terrasses.

Il y a foule en ce samedi. Les terrasses sont bondées.

La ville est décorée de superbes murales…

Photos ci-dessus : Il y a de superbes murales à Novi Sad… mais aucune n'affiche soit un titre ou une signature d'auteur.

Nous apercevons une église dont le toit est en tuiles vernissées. Sur la place devant celle-ci, il y a une belle fontaine.

« En 1895, nous dit notre guide, cette église fut dédiée à la Vierge Marie. Elle est l'œuvre d'un architecte hongrois, György Molnár (1910-1998), lui qui a également réalisé l'Hôtel de Ville que nous verrons dans quelques minutes sur la “place de la liberté”. »

Photos ci-dessus : L'église catholique du Nom-de-Marie est la plus vaste de Novi Sad. Les habitants de la ville l'appellent « la cathédrale » bien qu'elle soit une église paroissiale. L'encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que son toit, qui s'élève à 22 mètres, est décoré de tuiles de céramique émaillée issues de la manufacture de porcelaine Zsolnay. L'église est surmontée d'une tour-clocher qui culmine à 72 mètres.

Photo ci-dessus : Tout près de l'église, il y a cette belle fontaine

Photo ci-dessus : Cet impressionnant bâtiment qui donne sur une belle place se nomme la « Porte catholique ».

Nous arrivons sur une grande place publique, c'est la place de la Liberté!

Photos ci-dessus : L'hôtel de ville de Novi Sad est de forme trapézoïdale, il a été construit en 1895 dans un style éclectique, avec une dominante du style néo-Renaissance.

Photos ci-dessus : Un monument en bronze de 5 mètres de hauteur honore Svetozar Miletić (1826-1901), une des personnalités politiques serbes les plus importantes de la période austro-hongroise dans la ville de Novi Sad. La sculpture est une œuvre de l'artiste Ivan Meštrović (1883-1962), le « Rodin croate », qui l'a réalisée en 1939.

La statue a été érigée sur la « place de la Liberté », devant l'hôtel de ville, en 1939. Toutefois, elle a été démolie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le sculpteur Pavle Radovanović a conçu un nouveau piédestal en marbre en 1951 et on a placé une nouvelle mouture de la statue en bronze de Svetozar Miletić réalisée par Ivan Meštrović.

Notre accompagnatrice de Voyages Lambert, elle qui nous a initiés aux œuvres de Meštrović lors de notre voyage en Croatie, nous annonce que nous avons « temps libre » de 11 h 30 à midi.

Nous en profitons pour faire le tour de l'immense place et pour nous reposer quelques minutes assis sur un banc de la grande place… au soleil!

Photo ci-dessus : Sur un des angles de la place de la Liberté se trouve le palais « Iron Man », conçu dans le style art nouveau. Le palais doit son nom à la figure masculine en armure située dans une niche au sommet de la façade. Un restaurant réputé est situé au rez-de-chaussée.

Photos ci-dessus : Après 120 ans d'existence, le « Théâtre national serbe » obtient une « maison » bien à lui. En 1981, le nouveau bâtiment fut inauguré pour le 120e anniversaire de la troupe. Le nouveau bâtiment, un édifice en marbre blanc, est situé au centre de Novi Sad, sur la place du Théâtre. Il s'étend sur plus de 20 000 mètres carrés et possède la plus grande scène de théâtre de Serbie.

Nous repartons en car à 12 h 10.

Près du Danube, nous apercevons, de l'autre côté du fleuve, la forteresse construite sous le règne de cinq empereurs autrichiens. Le château fort comprend quatre bâtiments, dont le musée de la ville.

« Nous ne visiterons pas la forteresse précise notre guide, car nous ne pouvons pas nous y rendre en autocar, ils sont interdits! »

Le chauffeur immobilise son autocar pour un arrêt photo. Nous descendons à 12 h 30.

Photo ci-dessus : La construction de la forteresse de Petrovaradin a commencé en 1692 et s'est poursuivie durant de nombreuses années. En 1776, au moment où les principaux travaux de construction furent achevés, le système de fortification de Petrovaradin comprenait 16 km de passages souterrains!

« La forteresse est située sur un pic rocheux de 80 mètres de haut… Elle servait, entre autres, à surveiller l'arrivée d'ennemis sur le Danube », précise notre guide.

« Dans les murs des fortifications, il y a 12 000 meurtrières. »

L'encyclopédie libre Wikipédia nous apprend qu'en 1687, durant la Grande Guerre turque, l'Armée autrichienne captura Petrovaradin, après 150 ans d'occupation ottomane. Les Autrichiens démolirent la vieille forteresse et construisirent de nouvelles fortifications selon les standards de l'époque.

La construction s'étira sur près de 84 ans!

D'ailleurs, l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780), qui y a contribué, n'a jamais vu la forteresse achevée, c'est son fils qui a supervisé la fin des travaux.

Une immense affiche rouge sur le devant de la forteresse indique qu'elle est actuellement le théâtre du « Festival Exit », un festival annuel de musique qui a lieu en été dans la forteresse depuis 2001.

« La superficie de la forteresse est de 112 hectares, soit l'équivalent de cinq terrains de football. »

Nous apercevons un monument au bord de l'eau.

Photos ci-dessus : Le « Monument sur le quai » a été érigé en hommage aux victimes du massacre de 1942. Il est situé à l'emplacement où, du 21 au 22 janvier 1942, s'est déroulé le « Raid de janvier », organisé par l'occupant hongrois… où un millier de citoyens de Novi Sad furent exécutés!

Le monument est en bronze et est intitulé « La Famille ». Il est haut de 4 mètres et honore toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale de 1941 à 1945.

L'œuvre est une réalisation du sculpteur Jovan Soldatović (1920-2005) et a été dévoilée en 1971.

« Lors de la guerre des Balkans, l'OTAN a bombardé la ville de Novi Sad », note Svetlana. « Des 20 000 maisons qui constituaient la ville avant le bombardement, il n'en est resté que 5 000 après la guerre. »

Nous remontons dans l'autocar et traversons le quartier juif. Nous passons devant une synagogue…

« Après la Deuxième Guerre mondiale, souligne notre guide, beaucoup de Juifs sont partis vivre en Israël. Aujourd'hui, il n'en resterait que 400. »

« Lors de ces départs, la communauté juive a cédé l'école et une maison pour personnes âgées à la ville de Novi Sad… en échange de la promesse de la ville d'entretenir la synagogue. »

Svetlana ajoute qu'Albert Einstein a habité ici… et que sa maison familiale existe encore.

Nous descendons près du quai où est amarré notre bateau… Nous sommes tout près du pont Žeželj, dont nous avons parlé précédemment.

Photos ci-dessus : La construction du pont Žeželj a commencé en 2011… et il a été inauguré en 2018. En fait, le pont original a été construit en 1961, mais il a été détruit en 1999 pendant les bombardements de l'OTAN. Le nouveau pont a été construit en parallèle avec l'ancien… avec la même structure, nous apprend l'encyclopédie libre Wikipédia.

Soudain, Svetlana lance « Dépêche-toi lentement »! « Cette phrase, dit-elle, est la devise de Novi Sad. »

C'est en fait le principe qu'elle-même a appliqué durant toute la matinée lors de ses interventions.

Nous apercevons une magnifique murale sur le mur d'une des maisons tout près.

Photo ci-dessus : Cette murale représentant un tigre est une œuvre de l'artiste serbe Stefan Bjelic. Il a dédié son travail à Nastasja Nedimović, une femme de Novi Sad atteinte d'un cancer.

Nous arrivons au quai… mais nous ne pouvons pas monter sur le bateau, car la plate-forme pour grimper à bord n'est pas installée.

Photo ci-dessus : À notre arrivée au quai d'embarquement de Novi Sad, un bateau est amarré devant le nôtre… et la plate-forme pour y monter n'est pas installée. Nous devrons patienter une vingtaine de minutes avant de pouvoir finalement accéder à notre cabine.

Nous nous dépêchons pour passer à la cabine, avant de nous rendre à la salle à manger… où l'on nous attend.

Entrée de pâté en croûte ce midi, suivi d'une blanquette de veau avec riz et d'un dessert au citron. Très bon repas.

En après-midi nous naviguons vers Belgrade.

Notre guide locale Svetlana profitera de la navigation pour tenir, au grand salon du bateau, une conférence sur la Serbie.

À suivre…
Arrivée à Belgrade en fin d'après-midi et spectacle folklorique en soirée. Puis demain matin, découverte de la capitale de la Serbie.

Photo ci-dessus : Dès que nous sommes en vue de Belgrade, du Danube nous apercevons l'immense forteresse de la ville… Des fortifications que nous visiterons demain matin.

Méli-mélo
Lors de nos visites des villes serbes de Sremski Karlovci et de Novi Sad aujourd'hui, notre guide locale nous a transmis diverses informations… en vrac, sur différents sujets comme :

Nom de la ville
Novi Sad signifie en français « Nouveau jardin ».

Géographie
La Serbie est située au sud-est des Balkans, l'une des trois péninsules de l'Europe du Sud. 

Dans la langue turque, un des sens de l’adjectif Balkan est le suivant : « de miel et de sang ». Cela désigne bien, pour les Turcs, la Serbie, un pays riche en douceurs, fruits, chaleur, richesses de la terre, mais farouchement défendu par d’indomptables guerriers!

La Voïvodine, en fait la province autonome de Voïvodine, est un duché situé dans la partie nord de la Serbie.

La Voïvodine est connue pour être le grenier à blé de la Serbie.

Dans cette grande plaine, on cultive le colza, le maïs, le blé, l'orge, l'avoine, le tournesol, le soja, le tabac et la betterave à sucre.

Démographie
Novi Sad, une ville de quelque 350 000 habitants, est la capitale de la Voïvodine.

Au sein de cette population, on dénombre des représentants de 26 nationalités différentes.

De 1990 à 2000, la Serbie a accueilli beaucoup de réfugiés en raison de la guerre entre la Croatie et la Bosnie-Herzégovine.

Cette arrivée massive a modifié de façon sensible la démographie du pays.

Aujourd'hui, la famille moyenne serbe compte en moyenne 1,3 enfant.

Guerre austro-ottomane
C'est tout près de Novi Sad qu'eut lieu le 5 août 1716 la bataille décisive de la troisième guerre austro-ottomane.

Les Habsbourg, menés par Eugène de Savoie remportèrent la victoire sur les troupes de l'Empire ottoman. La bataille eut lieu près de Peterwardein, qui fait maintenant partie de l'agglomération de Novi Sad.

Après la victoire, une église fut bâtie sur la colline dominant le champ de bataille pour commémorer l'évènement. Elle est consacrée à Notre-Dame-de-Tekije. Cette église est particulière, car elle est utilisée à la fois par les confessions catholique et orthodoxe, les deux ayant leurs autels à l'intérieur.

Lors des batailles des guerres austro-ottomanes, les funérailles des catholiques, des orthodoxes et des musulmans ont été célébrées dans les mêmes églises, peu importait la confession des personnes décédées. Cela explique pourquoi les églises de Novi Sad affichent tant la croix que le croissant.

Après 316 jours de négociations, le 26 janvier 1999, le traité de paix entre la Turquie et l'Autriche, le traité de Karlovci fut signé à Sremski Karlovci, concluant la Grande Guerre turque dans laquelle l'Empire ottoman, qui menaçait depuis plus de 150 ans le Saint-Empire et la Pologne, fut défait par le Saint-Empire.

Notre guide a précisé que tout au long des négociations, on attendait le bon alignement des astres… pour s'entendre!

La Slava
En Serbie, les familles chrétiennes orthodoxes célèbrent la Slava, en l'honneur du saint patron de la famille, qu'elles considèrent comme leur protecteur et garant de leur prospérité. Les festivités s'étirent sur trois jours.

L'identité du saint patron se transmet de père en fils… ou par le mari lorsque la fille est mariée.

Occupation ottomane
Durant l'occupation ottomane, le peuple a profité du fait que les musulmans ne mangeaient pas de porc. Les catholiques et les orthodoxes ont créé de grands élevages de porc…

« Ils ont donc survécu grâce à cette viande, mais aujourd'hui les porcs les tuent en raison du cholestérol », de lancer en souriant notre guide!

Par contre, ils sont devenus de grands exportateurs de porc en Europe, et ils ont utilisé leurs profits pour acheter des armes qui ont contribué à leur libération.

Pont sur le Danube
Il y a trois ponts qui traversent le Danube à Novi Sad. Les trois ouvrages d'art qui permettaient la circulation quotidienne de 100 000 personnes ont été anéantis par les avions de l'OTAN en 1999! Les trois ont été reconstruits :

Le pont de la Liberté, un pont à hauban construit en 1981, reconstruit à l'identique de 2003 à 2005.

Le pont Žeželj, dont nous avons déjà parlé, un pont reconstruit entre 2011 et 2018, tout à côté du pont identique détruit en 1999.

Le pont Varadinski, qui a lui aussi été reconstruit en 2000, après avoir été détruit par les bombardements de 1999.

L'Église orthodoxe
Les prêtres orthodoxes sont appelés « popes » en français.

Les popes sont regroupés selon une hiérarchie : les patriarches et les métropolites ou archevêques sont à la tête de l'Église orthodoxe. Il y a ensuite les évêques, les popes et enfin les diacres.

Les popes doivent être mariés avant d'être ordonnés, sinon, ils doivent demeurer célibataires.

Toutefois, les évêques sont tenus au célibat.

Pour lire les autres textes de ce périple, cliquez sur ce lien : Croisière sur le Danube... et un peu plus