Un ensemble époustouflant : l’abbaye de Melk!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 12e d’une longue série de reportages relatifs à un voyage époustouflant qui nous a menés d'Innsbruck à Bucarest en passant par une longue croisière sur le Danube. Un périple que nous avons réalisé au printemps 2023.

Salzbourg - Melk - Vienne, Autriche, dimanche 23 avril 2023 - Ce matin, nous y allons de nos adieux à la belle ville de Salzbourg… que nous avons adorée!

Nous prenons la route pour Vienne, la capitale de l'Autriche, notre point d'embarquement pour une croisière de douze jours sur le fleuve Danube.

Mais en cours de route, un arrêt est prévu à Melk, pour visiter son abbaye, qui est située dans la vallée de la Wachau, elle dont le « Paysage culturel » est inscrit à la liste du patrimoine culturel de l'UNESCO.

L'ensemble architectural qui compose l'abbaye de Melk est immense et très impressionnant. Notons seulement que l'édifice principal compte 497 pièces, 1 360 fenêtres et que les maçons ont eu besoin de 9 millions de briques pour en faire le tour!

Malheureusement, lors de la visite des principales pièces de ce superbe édifice, les photos sont interdites.

Au terme de notre visite guidée des lieux, d'un frugal dîner libre sur place et d'une centaine de kilomètres de route, nous arrivons à Vienne où nous nous installons pour deux nuits!

Photo ci-dessus : Sur la place centrale de l'abbaye de Melk, les pignons des édifices sont décorés de peintures superbes datant de 1988, un anachronisme avec les bâtisses qui  datent du début du XVIIIe siècle.

Malgré l'heure tardive de notre retour du souper concert d'hier soir, nous sommes debout aux aurores ce matin, à 6 h 30.

Nous prenons un autre excellent petit-déjeuner buffet au restaurant de l'Hôtel, le Sheraton Grand Salzburg et nous déposons nos valises à la porte de notre chambre à 9 heures, comme demandé.

Puis, nous profitons du reste de notre temps libre pour répondre à nos courriels et pour réviser le programme de la journée établi par Voyages Lambert.

Nous rejoignons le groupe à 10 h 10, alors que tous nos compagnons de voyage sont déjà dans l'autocar. Aurions-nous mal compris l'heure de départ?

Dès que nous avons pris nos sièges, nous partons pour Melk où nous visiterons l'abbaye bénédictine éponyme.

Notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Ivana, nous informe que nous devrions y arriver au terme d'un trajet d'environ deux heures.

Elle procède à la distribution à tous les voyageurs d'un petit chocolat, un Mozartkugel!

Il s'agit d'une confiserie à base de chocolat, de pâte d'amande, de pistaches et de nougat.

L'encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que cette douceur aurait été créée en 1890 par le pâtissier salzbourgeois Paul Fürst. Elle porte le nom du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart, décédé près de 100 ans plus tôt. C'est très bon…

Photo ci-dessus : Un « Mozartkugel », une confiserie que Mozart n'a jamais pu goûter, mais qui porte son nom. Elles ne sont devenues un succès touristique que longtemps après sa mort… et aujourd’hui, presque tout le monde prétend vendre l’original. (Photo provenant d'Internet)

À 11 h 45, notre chauffeur mène son véhicule dans une station d'essence « Shell » pour un arrêt technique.

Le stationnement est immense et on y retrouve un nombre incalculable de gros camions. Notre accompagnatrice nous informe qu'en Autriche, les camions ne sont pas autorisés à circuler le dimanche!

En effectuant nos recherches visant la rédaction de ce texte, nous avons trouvé les règles concernant cette interdiction sur le site Internet « Europe-Camion.com ». On peut y lire ce qui suit :

« Il existe une interdiction de circulation des camions avec remorque ayant un poids de plus de 3,5 tonnes et des camions tracteurs de semi-remorques et engins agricoles ayant un poids de plus de 7,5 tonnes, du samedi 15 h au dimanche 22 h, et les jours fériés de 0 h à 22 h.

Il existe également une interdiction de circulation des poids lourds ayant un poids de plus de 7,5 tonnes la nuit, de 22 h à 5 h. »

Ce sont des règles fort intéressantes qui amènent une fluidité certaine sur les routes lors des week-ends, mais quelle perte de temps pour les chauffeurs!

Nous constatons que ceux-ci tuent ce très long temps sans circuler comme ils le peuvent, assis ou couchés dans leur camion.

L'abbaye de Melk
Nous arrivons à Melk à 13 heures.

Vu du stationnement pour les véhicules des touristes, le site semble superbe!

Nous sommes chanceux, le soleil brille malgré quelques nuages… ce qui ne sera pas le cas pour les prochains jours.

Photo ci-dessus : Voici l'entrée qui nous permet d'accéder au site de la toute jaune abbaye de Melk. Ce bastion servant de portail d'entrée sur le site de l'abbaye est l'œuvre de Jakob Prandtauer (1660-1726). Le chiffre 1718 que nous pouvons y lire renvoie à l'année de l'achèvement des bâtiments de l'entrée.

« L’abbaye de Melk est l’un des plus beaux et des plus grands ensembles baroques qui existent. Depuis 1089, des moines bénédictins vivent et officient au monastère dans le respect des traditions immuables de la règle de Saint Benoît », peut-on lire sur la page de l'abbaye de Melk du site Internet « Info Austria ».

On peut y lire également que l’abbaye bénédictine de Melk est l’emblème de la région de Wachau. D'ailleurs, la région et l’abbaye sont inscrites au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.

« On suppose que l’éperon rocheux sur lequel trône l’abbaye était déjà colonisé à l’époque romaine. Au XIe siècle, sous le règne de la maison des Babenberg (de 976 à 1246), un centre spirituel et culturel s’y développe. La famille royale résidait alors dans le château fort qui occupait l’emplacement de l’actuelle abbaye. »

« C’est au début du XVIIIe siècle que le site a pris l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui : le célèbre architecte baroque Jakob Prandtauer imagina un complexe abbatial aux dimensions exceptionnelles. »

« Une magnifique église en constitue le point central de l'ensemble. Les ornements artistiques sont particulièrement remarquables. En effet, Jakob Prandtauer réussit à gagner la participation des maîtres les plus importants de son époque, notamment les artistes Paul Troger (1698-1762) et Johann Michael Rottmayr (1654-1730). »

Nous entrons sur le site.

Photos ci-dessus : Deux statues représentant Saint Léopold à droite et Saint Koloman à gauche nous accueillent. Les statues ont été conçues en 1716 par le sculpteur de la cour viennoise Lorenzo Mattielli (1688-1748).

Photo ci-dessus : Le portail est surmonté d'une étoile et d'anges qui sont également de Mattielli.

Photo ci-dessus : Nous apercevons une magnifique coupole.

Photos ci-dessus : Sur les pignons centraux des bâtisses, des peintures représentant les vertus cardinales ont été peintes. Au fil des ans, elles ont été remplacées. Celles que nous voyons datent de 1988. Elles ont des représentations modernes des mêmes vertus cardinales et sont des œuvres des peintres Peter Bischof et Helmut Krumpel. Sur notre photo, la « sagesse » est représentée.

Photo ci-dessus : La grande place est dominée par cette belle fontaine.

Nous marchons en direction de l'entrée de l'abbaye sur une grande allée bordée des deux côtés de magnifiques bâtiments.

Visite guidée de quelques-unes des 497 pièces de l'abbaye
Nous entrons et attendons quelques minutes l'arrivée d'une guide de l'abbaye.

Photo ci-dessus : Nos billets pour la visite de l'Abbaye de Melk.

Photo ci-dessus : Deux statues représentant des allégories de Constantia et Fortitudine prennent place dans l'entrée de l'abbaye. Elles représentent « la persévérance » et « la bravoure »… ce qui constituait, à l'époque de la reconstruction de l'abbaye, la devise de l'empereur allemand Charles VI (1711-1740).

Photos ci-dessus : Notre guide locale se prénomme Ludmila. Elle est accompagnée d'une stagiaire.

Nous commençons la visite à 13 h 30.

D'entrée de jeu, notre guide de l'abbaye nous avise que les photos sont interdites à l'intérieur.

Elle enchaîne en nous indiquant que 23 moines bénédictins vivent encore ici. Ils gèrent l'école laïque avec une trentaine de professeurs.

« Une grande partie des moines vivent en dehors de l'abbaye, car ils enseignent souvent dans des paroisses très éloignées. »

« Le domaine de l'abbaye s'étend sur 3 000 hectares de forêt! »

« L'aile impériale de l'édifice, celle abritant les appartements royaux est à l'étage et on s'y rend en empruntant un escalier royal! Ces appartements sont aujourd'hui aménagés en musée. »

Le couloir qui s'ouvre devant nous semble interminable… Ludmila affirme qu'il est long de 187 mètres!

Nous montons.

« Lorsque l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) venait à l'abbaye, elle était accompagnée d'une suite de 300 personnes. »

Nous entrons dans la première salle d'un musée… une salle moderne. Nous voyons un beau poêle en faïence tout blanc.

Il y a des projections vidéo, sans son, pour informer le public sur l'histoire du monastère.

Nous déambulons. Il y a quelques pièces de grande valeur dans les vitrines.

À notre surprise, nous constatons que les panneaux informatifs sont écrits en allemand… et en français!

Notre guide du musée poursuit : « Au début des années 1700, le monastère fut reconstruit dans le style baroque. »

Le musée présente de très belles statues en bois doré. « Elles sont creuses à l'intérieur », précise notre guide.

Des mitres, ces hautes coiffures triangulaires portées par les prélats, sont exposées… comme des tapisseries brillantes.

Il y a aussi des chapes, de longs manteaux sans manche que portaient les officiants. « Certaines pèsent 10 kg. Elles sont portées par des prêtres lors de cérémonies spéciales, comme des funérailles de personnes importantes », affirme Ludmila.

Notre guide éprouve d'importantes difficultés avec la langue française. Lorsqu'elle s'en tient à son texte, qu'elle semble avoir appris par cœur, ça va, mais lorsqu'un de nous pose une question, il est évident qu'elle ne comprend pas… et ça devient difficile.

Un peu plus tard au cours de la visite, nous constaterons que la stagiaire qui l'accompagne est de langue maternelle française. Elle répondra à plusieurs questions.

« Ici, il y a 500 000 visiteurs par année », lance notre guide. « Toutefois, les dernières années ont été difficiles en raison de la pandémie. »

« Les moines et les nombreux employés de l'abbaye travaillent surtout à exploiter la forêt, si bien qu'il y a 140 hectares de vignes inutilisés! »

Un magnifique retable à huit panneaux est exposé! « Il a été restauré récemment », précise notre guide.

Photo ci-dessus : Nous avons retrouvé la photo du superbe retable que nous avons admiré… et ce, sur la page de l'abbaye de l'encyclopédie libre Wikipédia.

Nous voyons une jolie maquette montrant l'ensemble du site de l'abbaye.

Puis, il y en a une autre, plus grande encore, et surtout plus impressionnante, car elle est montée sur un plateau tournant avec un miroir au plafond pour bien voir l'intérieur… c'est comme si nous avions une vue provenant d'un drone.

« Dans cette bâtisse, il y a 497 pièces, 1360 fenêtres et plus de 9 000 000 de briques. Il y a 300 employés, dont de nombreux guides parlant plusieurs langues », souligne Ludmila.

La salle de marbre
Nous entrons dans la salle de marbre… qui est superbe. « Elle a servi de salle à manger à une autre époque… L'impératrice Marie-Thérèse a mangé dans cette salle », lance fièrement notre guide.

Il y a une mezzanine, « c'est là que s'installaient les musiciens durant les repas », fait remarquer Ludmila.

Le marbre resplendit partout… « pourtant nous surprend notre guide, seuls les chambranles et les couronnements des portes sont en véritable marbre, les murs eux, sont recouvert de stuc! »

Le plafond de cette salle affiche une gigantesque fresque… époustouflante.

Photo ci-dessus : La fresque du plafond de la salle de marbre est un chef d'œuvre du peintre baroque autrichien Paul Troger, dont nous avons parlé plus haut ci-dessus. Celui-ci a réalisé son œuvre en 1731. (Photo provenant de Wikipédia)

Une terrasse avec vue sur l'ensemble architectural… et au loin sur le Danube
Nous sortons de la salle de marbre et arrivons à l'extérieur sur une terrasse! Nous avons une vue sur les canaux du Danube.

Photos ci-dessus : Un pont sur un des nombreux canaux du Danube et quelques maisons de la ville de Melk, elle qui ne compte que 5 500 habitants.

Photo ci-dessus : Au loin, nous apercevons le Danube…!

Photos ci-dessus : De la terrasse nous pouvons également admirer l'église abbatiale avec ses deux flèches jumelles! Elle est dédiée aux apôtres Pierre et Paul.

Photo ci-dessus : Entre les clochers se trouve une statue monumentale flanquée de deux anges. Celle-ci représente le Christ ressuscité!

Photo ci-dessus : Une grande partie de l'immense terrain de l'abbaye de Melk est consacrée à l'agriculture.

Photo ci-dessus : Et évidemment, sur un site aussi grand, il y a toujours des travaux en cours.

Photo ci-dessus : Un petit quai aménagé pour les bateaux de croisière, eux qui offrent à leurs croisiéristes une visite de l'abbaye.

La bibliothèque… et l'église
Nous entrons dans la bibliothèque où il y a des livres jusqu'au plafond! « Elle compte pas moins de 100 000 volumes », affirme Ludmila.

Photo ci-dessus : « La marqueterie des rayons, les reliures assorties et la fresque du plafond s'accordent harmonieusement pour former une unité », pouvons-nous lire dans le petit fascicule décrivant l'abbaye que nous avons acheté sur place. (Photo provenant d'Internet)

Nous voyons un globe terrestre datant de 1688. Il est de Vincenzo Coronelli (1650-1718), « un moine franciscain qui était docteur en théologie, cartographe, cosmographe, fabricant de globes et encyclopédiste », nous apprend Wikipédia.

À 14 h 20, la visite guidée se termine. Notre guide de l'abbaye nous remercie de notre attention et nous mentionne qu'il est impossible de visiter toute l'abbaye, puisque l'essentiel est occupé par une école, des bureaux, les cellules et les lieux de vie des moines.

Nous la remercions.

Ivana, notre accompagnatrice, nous annonce que nous avons temps libre jusqu'à 16 heures… Elle souligne que nous devrions en profiter pour dîner, car il n'y a pas d'autres arrêts prévus avant notre arrivée à Vienne.

Nous quittons le groupe et entrons à l'église qui est magnifique. C'est une église typiquement baroque avec une décoration très chargée. Il y a une pléthore de dorures.

Photo ci-dessus : La coupole de l'église de l'abbaye de Melk est des plus impressionnante. (Photo provenant d'Internet)

Malheureusement, nous sortons rapidement, car il faut dîner.

Il n'y a qu'un seul restaurant sur le site et il est bondé. Il se nomme le Stiftsrestaurant Melk.

Le restaurant propose une cuisine typiquement autrichienne. Il est situé dans l'ancienne orangerie directement sur le site du monastère. Nous avons lu sur Internet qu'il offre un espace pour les groupes et toutes sortes de célébrations.

À l'intérieur, il y a 700 places réparties dans cinq salles différentes et à l'extérieur il y a 160 places en terrasse avec parasols!

Photo ci-dessus : Nous avons trouvé sur Internet une photo du restaurant et de sa terrasse.

Nous trouvons une table libre à l'extérieur. Nous sommes huit de notre groupe à la même table.

Céline et moi partageons un dessert un benediktiner torte, qui est un gâteau juteux aux noix avec confiture d'abricots et crème au chocolat… le tout servi avec de la crème fouettée!

C'est délicieux. Nous accompagnons notre sucrerie d'un cappucino et d'un double expresso.

Nous quittons le restaurant à 15 h 45 et nous nous promenons sur le site… alors que le ciel s'ennuage sérieusement. Nous aurons certainement de la pluie en soirée.

Photo ci-dessus : L'escalier entre le stationnement des visiteurs et les bâtiments du monastère. Nous avons lu qu'il avait été remanié au début des années 1990.

À 16 heures, nous grimpons dans l'autocar et reprenons la route.

« La distance entre Melk et Vienne est d'approximativement 115 km, fait remarquer Ivana, mais pour ce trajet, nous allons filer sur une autoroute, donc nous devrions être à Vienne vers 17 h 30 ».

« Aujourd'hui, précise-t-elle, nous ne pouvons pas entrer dans Vienne avant 17 heures, car la ville est fermée en raison du marathon! ».

Nous avons lu, lors de nos recherches dans le but de rédiger ce texte, qu'il s'agissait de la 41e édition du marathon de Vienne… et que pas moins de 39 800 coureurs y ont participé, représentant 100 nations différentes. Wow!

À l'approche de Vienne, notre accompagnatrice nous informe que la capitale de l'Autriche est la 6e plus grande ville d'Europe en termes de population, et ce, avec tout près de 2 millions d'habitants. Elle compte 23 arrondissements et plusieurs opéras.

« Vienne est le principal centre culturel, politique et économique de l'Autriche. Jusqu'au début du XXe siècle, elle était la plus grande ville germanophone au monde. Elle est aujourd'hui deuxième derrière Berlin. »

« Demain, ajoute-t-elle, nous partirons dès 9 heures pour une longue journée de visites. Ce soir, le souper est libre. »

Le superbe Hôtel AM Park Ring de Vienne
Nous arrivons à l'hôtel, le AM Park Ring à 17 h 15. Ivana procède à la distribution des clefs. Nous avons la chambre 146 au 11e étage.

Nous montons.

Wow! La chambre est grande avec petit salon, un fauteuil, un sofa, une table de travail…. Et il y a un bain. De plus, les places de rangement sont nombreuses.

Photos ci-dessus : Wow! Notre chambre à l'Hôtel AM Park Ring de Vienne, un hôtel 4 étoiles.

Nous sommes enchantés, surtout qu'au terme du voyage de groupe nous revenons à Vienne pour une semaine et que nous avons réservé une chambre à cet hôtel!

Évidemment, en raison de notre frugal dîner nous ne perdons pas de temps et dès 18 heures, nous nous mettons à la recherche d'un restaurant.

Nous cherchons un restaurant offrant de la cuisine italienne… pour faire différent!

Céline, qui a méticuleusement préparé notre semaine à Vienne, se dirige dans la ville pratiquement comme si elle y était née!

Nous nous dirigeons vers la Dr.-Karl-Lueger-Platz, pour voir un monument, et aussi parce qu'il y a de nombreux restaurants sur cette place.

Nous trouvons rapidement l'endroit. Le monument est entièrement recouvert de peinture rouge. C'est décourageant cette « mode » de « déboulonnage » des héros du passé.

Il y a un restaurant italien sur cette place et nous y entrons. Il se nomme Viva la Mamma.

Notre serveur est d'une grande gentillesse. Après un verre de vin en apéro, nous commandons deux pizzas : une « Margherita » pour Céline et une« Tutto prosciutto » pour moi.

Photos ci-dessus : Nous dégustons un excellent repas tout en appréciant grandement ce moment passé à deux.

Tout est excellent. Il y a beaucoup de jeunes locaux, un bon indice de la qualité de la nourriture.

Lors du trajet nous menant à Vienne en fin d'après-midi, notre accompagnatrice nous a mentionné qu'il y avait des tags partout à Vienne… sur les monuments, sur les immeubles résidentiels et même sur les vitres des fenêtres. Nous constatons à regret que c'est bien vrai.

« Avant la pandémie, avait-elle précisé, il n'y en avait pas, les autorités municipales ne le toléraient pas. » La pandémie a tout changé.

Nous revenons à la chambre un peu passé 20 h 30.

Nous révisons le programme de demain. C'est très chargé. Ce ne sera pas facile, surtout que les météorologues viennois prévoient de la pluie et un maximum de 13 degrés Celsius.

À suivre…
Premier jour de visite à Vienne… sous la pluie et le froid!

Photo ci-dessus : Céline pose devant le palais du Belvédère, le « Schloss Belvedere » en allemand. Avec notre groupe de Voyages Lambert, nous ne visiterons que les jardins. Lors de notre semaine à Vienne au terme du voyage de groupe, nous reviendrons et visiterons l'intérieur, un magnifique musée.

Pour lire les autres textes de ce périple, cliquez sur ce lien : Croisière sur le Danube... et un peu plus