Wow! Innsbruck vue des hauteurs de la « Nordkette », la montagne de la ville!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 2e d’une longue série de reportages relatifs à un voyage époustouflant qui nous a menés d'Innsbruck à Bucarest en passant par une longue croisière sur le Danube. Un périple que nous avons réalisé au printemps 2023.

Innsbruck, Autriche, jeudi 20 avril 2023 - Nous en sommes à notre première journée complète de visites du voyage. Celle-ci sera consacrée toute entière à la découverte d'Innsbruck, la capitale du Tyrol.

La première activité de la journée est particulièrement spectaculaire. En effet, nous y allons de l'ascension de la « Nordkette », jusqu’à la station d'Hafelekar, sise à 2 269 mètres d'altitude, et ce, en empruntant un funiculaire puis un téléphérique ultramoderne, le Nordkettenbahn.

La « Nordkette », c'est le nom de la montagne d’Innsbruck, celle que nous voyons de notre hôtel et à vrai dire de partout dans la ville.

Même si la station d'Hafelekar est haute perchée dans la montagne, son ascension est pourtant rapide grâce au funiculaire et au téléphérique qui relie, en deux tronçons, le quartier Hungerburg d'Innsbruck à la station Hafelekar.

Le téléphérique constitue le cœur du domaine skiable d'Innsbruck.

Par la suite, nous bénéficierons d'une visite guidée de la ville, notamment de la rue principale d'Innsbruck, la Maria-Theresien-Straße (1), de la cathédrale Saint-Jacques et du palais impérial.

Mais allons-y d'abord de notre époustouflante ascension de la montagne.

(1) : La lettre « ß » de l'alphabet allemand se nomme « eszett ». Elle est une lettre utilisée uniquement dans la langue allemande. Elle est parfois remplacée par deux s (ss).

Photo ci-dessus : C'est dans une télécabine comme celle-ci que nous avons grimpé jusqu'au sommet très enneigé de la « Nordkette » à 2 269 mètres d'altitude… soit à un peu plus de 7 744 pieds!

Notre première nuit de sommeil à l'AC Hotel Marriott Innsbruck a été fort réparatrice.

Lorsque nous nous sommes couchés hier soir à 22 heures, heures d'Innsbruck, il était pour nous à l'heure de Montréal 16 heures de l'après-midi. Il y avait donc 32 heures que nous n'avions pas dormi dans un lit.

L'avantage d'une telle première journée de voyage est de briser du coup le décalage horaire. Nous vivons donc maintenant à l'heure autrichienne.

Ce matin nous sortons des bras de Morphée à 6 heures et prenons notre petit-déjeuner au restaurant de l'hôtel. Un excellent repas de style buffet.

Le rendez-vous du groupe à la réception de l'hôtel a été fixé à 9 h 15. Nous y rejoignons les autres voyageurs Lambert et notre accompagnatrice, Ivana, qui est alors à distribuer les « bidules ».

Mais qu'est-ce donc qu'un « bidule »? C’est le nom que l’on donne chez « Voyages Lambert » à la petite boîte grise ou noire qui sert de récepteur pour entendre les propos de nos guides locaux tout au long du périple.

Le mot « bidule » a été préféré à « boîte », et ce, tout simplement parce que l'accompagnatrice aura régulièrement à nous demander d'éteindre nos récepteurs... et de nous dire « Fermer vos boîtes » n'était pas très élégant!

Ce matin, j'ai enfilé mon manteau « Kanuk ». J'ai tellement gelé hier lors de notre petite promenade. Qui plus est, nous allons grimper haut dans la montagne.

Photo ci-dessus : Dès notre sortie de l'hôtel, en regardant le ciel devant nous, qu'apercevons-nous? Un trou dans les nuages… un trou dans lequel prend place la montagne. Wow!

Nordkettenbahn : un funiculaire, doublé d'un téléphérique
La distribution des bidules terminée, nous partons à pied à 9 h 30 pour nous rendre au Nordkettenbahn pour l'ascension de la montagne « Nordkette », jusqu’à la station d'Hafelekar, sise à 2 269 mètres d'altitude!

Nos lectures sur Internet nous apprennent que le Nordkettenbahn est une combinaison extraordinaire d'un funiculaire et d'un téléphérique.

Tout d'abord le Hungerburgbahn, au look futuriste conçu par l'architecte vedette Zaha Hadid (1950-2016), transporte les visiteurs de la ville jusqu'au haut plateau d'Innsbruck.

Là, les clients changent pour le Seegrubenbahn qui mène jusqu'au Hafelekar… une fenêtre sur les montagnes du Karwendel.

Le temps de trajet total de la ville au sommet est d'un peu moins d'une demi-heure!

Nous entrons dans le Hungerburgbahn qui est le funiculaire qui permet de relier le centre-ville au quartier de Hungerburg situé dans les hauteurs de la ville.

Ce funiculaire a été inauguré en 2007. La ligne du Hungerburgbahn présente plusieurs particularités.

D'une part, elle est composée d'un tronçon totalement plat, de deux tunnels et d'un pont à haubans au-dessus de l'Inn.

Et d'autre part, il présente des gares à l'architecture résolument contemporaine… conçue par l'architecte irako-britannique Zaha Hadid!

La ligne du Hungerburgbahn dispose de quatre stations, dont deux intermédiaires, ce sont les deux gares dessinées par madame Hadid.

Ce tronçon est d'une longueur totale de 1 838 mètres qui s'étire sur un dénivelé de 288 mètres.

Photo ci-dessus : Voilà Céline qui vient d'entrer à bord du funiculaire, le « Hungerburgbahn ».

Photo ci-dessus : Nous montons.

Photo ci-dessus : Déjà nous avons une belle vue sur la ville d'Innsbruck.

Photo ci-dessus : Nous passons devant cette belle maison typique des Alpes.

Photo ci-dessus : Une première station.

Photos ci-dessus : Notre premier arrêt dans la station aménagée par l'architecte irako-britannique Zaha Hadid. C'est très beau.

Photos ci-dessus : La vue sur la ville d'Innsbruck et sur la sinueuse rivière Inn est superbe.

Photo ci-dessus : Et j'immortalise Céline à cet endroit.

Photo ci-dessus : Une autre vue de la station dessinée par Zaha Hadid.

Photo ci-dessus : L'endroit est tellement beau, que notre accompagnatrice nous convie à une photo de groupe.

Nous reprenons le funiculaire…

Photos ci-dessus : Nous croisons une superbe maison. Elle se nomme « Zur Linde »… et nous apprenons sur Internet que « Zur Linde est une oasis de paix dans un jardin idyllique, à l'ombre d'un tilleul géant. Construite au début du siècle comme résidence privée, la maison a été soigneusement modernisée et restaurée au fil des ans pour devenir une petite maison d'hôtes à la campagne. »

Puis, nous descendons et arrivons au point d'embarquement pour le téléphérique.

Le Seegrubenbahn
Le Seegrubenbahn est un téléphérique qui emmène les passagers jusqu'au sommet de la montagne.

Ce téléphérique a été conçu au milieu du XXe siècle par l'architecte Franz Baumann (1892-1974)… comme une synergie parfaite entre nature et technologie.

L'accès au téléphérique se trouve dans un bâtiment différent de celui où nous avons descendu en provenance d'Innsbruck. Nous entrons dans une grande bâtisse blanche située tout à côté.

Il y a une terrasse où la vue est encore une fois incroyable.

Photo ci-dessus : Nous sommes au-dessus des nuages et nous pouvons apercevoir la montagne à travers ceux-ci.

Photos ci-dessus : Il y a des monte-pentes pour ceux qui font du ski. Ils sont au-dessus des nuages!

Photos ci-dessus : Nous apercevons les télécabines dans lesquelles nous allons prendre place.

Nous entrons dans une télécabine. Cette partie du trajet se déroule debout. Nous avons droit à de superbes vues panoramiques sur les Alpes tyroliennes environnantes et sur la ville d'Innsbruck.

L'ascension s'effectue à travers des forêts d'épicéas et des rochers où dit-on nous pouvons apercevoir des bouquetins.

Nous sommes émerveillés par la beauté sauvage des montagnes!

Lorsque nous descendons de la télécabine et sortons à l'extérieur, nous avons droit à la présence de « Galarneau » pour quelques minutes!

Photo ci-dessus : Une affiche publicitaire bien campée dans la neige.

Photo ci-dessus : Il y a des arrêts-neige pour stopper la descente de la neige, évitant ainsi les avalanches.

Photo ci-dessus : J'en profite pour immortaliser Céline au froid.

Photo ci-dessus : Un de nos compagnons de voyage nous prend en photo avec en arrière-plan ce magnifique paysage.

Puis, nous montons jusqu'à la station Hafelekar… située à 2269 mètres où il y a une très impressionnante couche de neige.

À cette troisième station, nous pouvons sortir, ce que je fais. Il vente et il neige… et malgré mon manteau d’automne Kanuk, c'est très froid.

Photo ci-dessus : Descendus de notre télécabine, celle-ci amorce son trajet de retour.

Photo ci-dessus : Ici, il fait tempête.

Photos ci-dessus : La montagne surgit parfois à travers les nuages!

Photo ci-dessus : Un long glaçon pend du toit de la station où nous sommes descendus.

Il y a un restaurant au deuxième étage de la station. Plusieurs voyageurs de notre groupe s'installent pour un café… ou encore un verre. Notre accompagnatrice est contrariée, elle souhaitait que nous redescendions.

Avec quelques-uns de nos compagnons de voyage, nous décidons de redescendre… et ce, après en avoir avisé Ivana que nous attendrons le groupe à la sortie du funiculaire.

Agréable dîner
Au terme de la descente, nous attendons les autres membres du groupe et nous nous rendons à pied jusqu'au bâtiment de la « Dogana », la plus grande salle de congrès d'Innsbruck.

Photo ci-dessus : De la rue où nous nous trouvons, nous avons une vue imprenable sur la montagne.

Ivana nous informe que ce midi c'est « dîner libre ».

Elle nous indique quelques restaurants tout près et nous précise l'endroit et l'heure du rendez-vous pour la visite de cet après-midi… et nous nous séparons.

Nous nous retrouvons huit du groupe pour un repas dans un Beer Garten, le Stiftskeller, qui curieusement est le restaurant que Céline avait identifié, lors de ses recherches préalable au voyage, comme bon endroit pour dîner.

Céline commande une soupe-repas avec un gigantesque pain bretzel, tandis que j'opte pour une assiette de saucisses accompagnée d'une bière. C'est délicieux et très agréable.

Photos ci-dessus : Notre premier dîner libre en Autriche. Nous sommes au restaurant « Stiftskeller » d'Innsbruck... et nous mangeons autrichien!<"i>

Monument à Leopold V
Nous sortons du restaurant un peu avant 13 h 30. Tout près il y a une fontaine surmontée d'une statue équestre.

La fontaine prend place sur la Rennweg, à un jet de pierre du Théâtre national du Tyrol.

Le rendez-vous est prévu pour 13 h 45 et le point de rencontre est tout près. J'en profite pour réaliser quelques clichés du superbe monument qui honore la mémoire de l'archiduc Léopold V (1586-1632), prince du Tyrol de 1618 à 1632.

Sur Internet nous avons lu qu'il s'agit de la plus ancienne statue équestre du nord des Alpes.

L'œuvre est attribuée au sculpteur autrichien Caspar Gras (1584-1674). La fontaine a été entièrement restaurée de 2015 à 2019.

Photos ci-dessus : La statue qui se dresse au sommet de la fontaine représente l'archiduc Léopold V, lui qui a donné son nom au monument : « Leopoldsbrunnen ». Le monument équestre représente un cheval cabré sur ses pattes postérieures. L'équilibre de la statue a été obtenu en remplissant la queue du cheval de plomb.

Photo ci-dessus : L’affiche nous indiquant le nom du monument.

Photos ci-dessus : Quatre statues de naïades prennent place autour de la fontaine, tandis que l'on retrouve près de la colonne centrale des sculptures de Neptune et Triton. Quatre atlantes en bronze supportent les vasques de la fontaine.

À suivre…
Visite guidée de la ville en commençant par la traversée du Hofgarten, un parc aménagé il y a plus de 600 ans, puis visite de la cathédrale Saint-Jacques et du palais impérial et promenade sur la rue principale, la Maria-Theresien-Straße

Photo ci-dessus : Une impressionnante fresque en trompe-l’œil dans la cathédrale Saint-Jacques

Pour lire les autres textes de ce périple, cliquez sur ce lien : Croisière sur le Danube... et un peu plus