Une deuxième fois pour Édouard Julien

Revue de presse

Roby St-Gelais, Le Journal de Québec, avec la collaboration de Benoît Rioux, Agence QMI, le 6 juin 2019

Même si les Twins du Minnesota ont misé sur le talent québécois en jetant leur dévolu sur Antoine Jean et Édouard Julien à l’occasion de la dernière journée du repêchage des ligues majeures, mercredi, les deux joueurs pourraient ne jamais faire partie de cette organisation.

Deux ans après avoir tourné le dos à l’offre des Phillies de Philadelphie qui l’avaient repêché en 37e ronde pour se joindre aux Tigers d’Auburn, Julien ignore quelle avenue il empruntera cette fois.

Les Twins ont sélectionné le puissant cogneur en 18e ronde, mais à moins d’une proposition alléchante de leur part, ce dernier entamera une troisième saison l’an prochain sur le campus situé en Alabama.

Photo ci-dessus : Le Québécois Édouard Julien, ici dans l’uniforme des Tigers d’Auburn, a été repêché pour la deuxième fois de sa carrière, mercredi.

« Après la deuxième journée, je m’attendais à finir ma saison actuelle et à retourner à Auburn, a commenté le joueur d’avant-champ de 20 ans. Je n’ai pas vraiment de préférence.

« Ça me tenterait de revenir vu qu’on aura une très bonne équipe et je pourrai continuer à m’améliorer et à travailler sur certaines facettes de mon jeu. En même temps, je pourrais réaliser un rêve que j’ai depuis longtemps de jouer chez les professionnels. »

Gros tournoi dans la mire
Pour l’heure, toutefois, l’attention du natif de Sainte-Foy est surtout tournée vers les succès de son équipe qui n’est qu’à deux victoires de se qualifier pour les Séries mondiales du baseball universitaire.

L’ancien des Diamants de Québec frappe pour ,239, avec huit circuits et 48 points produits cette saison. L’an passé, il avait brisé la marque de l’ancien joueur étoile Frank Thomas pour une recrue avec le programme en produisant 69 points.

« Les statistiques ne mentent jamais. Je n’ai pas eu une grande saison et c’est pour ça que j’aimerais revenir pour montrer que je suis capable de mieux faire. J’ai vécu beaucoup d’affaires cette saison, dont le fait de composer avec la pression de frapper pour gagner et une nouvelle position (3e but). J’ai beaucoup appris. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.