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Un Québécois en urgence

Revue de presse

Roby St-Gelais, Le Journal de Québec, le 30 juin 2018

Dany Paradis-Giroux

Dany Paradis-Giroux s’est empressé d’accepter l’invitation du gérant Patrick Scalabrini à se joindre aux Capitales pour la fin de semaine. Ce qui n’a pas empêché le lanceur québécois de se taper plus de 350 km aller-retour en matinée vendredi pour diriger son équipe atome dans le cadre d’un tournoi à Saint-Pascal dans Kamouraska.

« Je suis parti, mais je suis revenu assez vite ! » a lancé celui qui s’implique au sein du baseball mineur de Témiscouata-sur-le-Lac d’où il est originaire dans le Bas-Saint-Laurent.

Photo ci-dessus : Embauché d’urgence, Dany Paradis-Giroux se trouvait dans l’enclos de relève pour les Capitales, vendredi. Et il en sera ainsi pour la fin de semaine. (Photo : Roby St-Gelais, Le Journal de Québec)

Ennuyé par des problèmes à son coude, Brett Lee devait grimper sur la butte pour la formation québécoise vendredi soir en lever de rideau de la série contre les Miners de Sussex County. Le médecin des Capitales lui a toutefois fortement recommandé de passer son tour, ce qui a forcé Scalabrini à se tourner d’urgence vers Paradis-Giroux en fin de soirée, jeudi, alors que le releveur Mark Vasquez a quitté de son plein gré dans les jours précédents sans que la nouvelle soit ébruitée.

Avec les Stars
L’athlète de 25 ans, qui avait déménagé à Lévis à l’âge de 12 ans pour faire partie des Canonniers de Québec avant de s’exiler aux États-Unis, venait de terminer sa courte aventure chez les Stars d’Hollywood avec lesquels il a effectué ses débuts professionnels mardi soir, au Stade Canac. Il a concédé deux points mérités sur trois coups sûrs et enregistrant deux retraits sur des prises en 1,2 manche de travail.

L’équipe itinérante appelée à remplacer la délégation de la République dominicaine l’avait recruté sur les conseils de Scalabrini, qui l’avait précédemment vu à l’œuvre lors de tirs d’échauffement.

« J’étais intéressé à venir me montrer [aux Capitales] et je suis venu il y a quelques semaines pour lancer à l’échauffement devant les coachs. Une semaine plus tard, je recevais un appel de Patrick à savoir si j’étais intéressé à lancer pour des Stars d’Hollywood, car ils manquaient de lanceurs. J’ai sauté sur l’occasion », a raconté le joueur aux lunettes qui a évolué dans la Ligue senior du Bas-Saint-Laurent au cours des dernières semaines.

En entrevue, l’instructeur-chef prévoyait l’utiliser en cours de rencontre, mais la bonne tenue de Jay Johnson et le pointage serré ont joué en défaveur de Paradis-Giroux quand le partant a été remplacé en sixième manche.

Diplôme en poche
Récemment gradué en anglais de l’Université William Woods, au Missouri, Paradis-Giroux a aussi étudié au Collège Northeastern Oklahoma où il a côtoyé la recrue des Capitales, Brad Antchak. Puisqu’il manquait un cours d’anglais à son profil, il a été forcé de mettre une croix sur son sport pour une saison entière durant son parcours scolaire. « Ça m’a ralenti un peu dans mon cheminement », a-t-il reconnu.

Et pourquoi les lunettes ? « Les verres de contact, ça me faisait mal, alors c’est juste pour le confort que je mets des lunettes. Ce n’est rien de superstitieux ! Certes, ça fait plus lanceur de relève ! » a rigolé ce partant naturel.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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