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Gagné et Aucoin salués par la foule du stade olympique

Revue de presse

Pénélope Clermont, Trait d'union, le mardi 11 avril 2017

C’est devant 52 202 spectateurs, le samedi 1er avril, que les Québécois ayant joué pour une équipe de la Ligue majeure de baseball (MLB) ont été honorés au Stade olympique de Montréal, avant le match opposant les Blue Jays de Toronto aux Pirates de Pittsburgh. Parmi les athlètes salués se trouvaient les joueurs étoiles moulinois Éric Gagné et Derek Aucoin.

L’édifice vibrait d’émotion lorsque les joueurs du passé et du présent du baseball majeur ont fait leur entrée sur le terrain. Présentés à tour de rôle, Derek Aucoin, Claude Raymond, Denis Boucher, Raymond Daviault, Philippe Aumont, Éric Cyr, Steve Green, Russell Martin et Éric Gagné, qui a d’ailleurs eu droit à des applaudissements nourris, ont reçu un accueil chaleureux des partisans.

Photo ci-dessus : Les joueurs honorés présents pour la cérémonie d’avant-match : Éric Cyr, Claude Raymond, Denis Boucher, Derek Aucoin, Russell Martin, Steve Green, Raymond Daviault, Éric Gagné et Philippe Aumont, en compagnie de Tim Raines, au centre. (Photo : Pénélope Clermont)

En point de presse après la cérémonie, le Mascouchois, dont le dernier lancer dans la grande ligue remonte à 2008, n’a pas manqué de souligner la chose. «C’était émotif, je ne m’attendais pas à ça, a dit Éric Gagné. J’ai eu des frissons et j’ai presque versé une larme. Presque! Tu te dis tout le temps que le monde oublie, mais ce sont de beaux souvenirs qu’evenko (l’organisateur des matchs des Blue Jays à Montréal) nous a fait revivre. C’était le "fun" de revoir tous les joueurs et d’être sur le terrain [où mes idoles ont joué]. Je ne pensais pas revivre ça. Je pense que c’est pour des "feelings" comme celui-là que tu ne peux pas lâcher le baseball. Parce que le baseball ne te lâche jamais.»

Un lanceur d’assurance pour une équipe
L’athlète ne pouvait pas si bien dire, alors qu’il s’est entraîné avec les Dodgers de Los Angeles dans les dernières semaines afin de mettre les chances de son côté pour un possible retour avec une équipe de la MLB. «Je parle beaucoup avec les Dodgers. Je pense que je peux être une assurance pour une équipe. J’ai 41 ans, je sais que toutes les équipes sont pleines, mais si j’ai une chance, je serai prêt. Je continue de me lancer. La saison est longue et je pense que je peux apporter beaucoup à une équipe. Mon bras va bien», a déclaré l’athlète qui a travaillé sur ses lancers, notamment avec Russel Martin, durant la saison morte.

«Même à 41 ans, il y a toujours quelque chose à apprendre. On ne peut jamais contrôler la "game" à 100 % dans le baseball», a évoqué celui qui, en recommençant à s’entraîner, voulait surtout représenter le Canada lors de la Classique mondiale de baseball, ce qu’il a fait.

«Week-end de rêve» pour Derek Aucoin
La venue des Blue Jays à Montréal a également fait vivre un «week-end de rêve» fort occupé au Terrebonnien Derek Aucoin. Non seulement l’ancien lanceur a été honoré pour avoir porté les couleurs des Expos en 1996, mais il était aussi en ondes au 98,5 FM et à TVA Sports pour la couverture des deux matchs des Jays.

«J’étais fier d’être là avec ma famille. L’accueil des partisans a été exceptionnel», a soulevé l’homme qui, même s'il n'a connu qu'un parcours de courte durée dans la MLB, ne néglige pas le rôle de modèle qu’il occupe dans l’esprit des jeunes joueurs de baseball.

«Je suis moi-même le produit d’une rencontre que j’ai faite avec mon idole Andre Dawson à l’âge de 10 ans. C’est grâce à lui que j’ai joué au baseball, et j’ai compris très jeune la responsabilité que j’avais. C’est un privilège que j’ai eu de jouer au baseball et je me fais un devoir de bien m’en servir», a indiqué celui qui voit aussi comme un privilège le fait de pouvoir fouler à nouveau le terrain pour le travail.

«C’est le "fun" de pouvoir échanger avec les joueurs et d’être dans la place. La dynamique est différente, même si je n’hais pas non plus le travail en studio. Ça me permet de suivre les équipes avec l’avantage de pouvoir revenir dormir chez moi tous les soirs. C’est le meilleur des deux mondes!», a-t-il conclu.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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