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«La Classique mondiale, c’était un rêve de jeunesse» – Russell Martin

Revue de presse

98,5 FM Sports, le 16 février 2017

Russell Martin, au camp des Jays à Dunedin, en Floride (Cogeco Média)

(98,5 Sports) - Russell Martin a encore de la difficulté à digérer le fait de ne pas participer à Classique mondiale de baseball en mars prochain.

Le receveur québécois a été écarté de la formation du Canada en raison d'une clause du tournoi stipulant que les joueurs qui ont subi une opération durant la saison morte ne peuvent effectuer un retour durant la compétition.

Le joueur des Blue Jays, qui a subi une intervention chirurgicale pour réparer un ménisque, a dû mettre une croix sur un rêve qu'il caresse depuis sa tendre enfance.

«Je voulais jouer à la Classique mondiale, a expliqué Martin, jeudi, à notre collègue Jeremy Filosa qui est au camp d'entraînement des Jays à Dunedin, en Floride. C’était un rêve de jeunesse. J’avais une opportunité de jouer à l’arrêt-court. Oui, jouer dans la MLB, c'était un rêve en soi, mais je voulais aussi jouer à la position d’arrêt-court.»

L'athlète, qui a eu 34 ans le 15 février, sera malgré tout présent aux côtés de l'équipe canadienne en tant qu'instructeur.

La Classique sera disputée en Corée du Sud, au Japon, aux États-Unis et au Mexique du 6 au 22 mars.

«Tout un athlète»
Russell Martin n'a toujours pas abandonné l'idée de jouer à la position d'arrêt-court un jour dans les majeures, mais avec les Blue Jays, les chances que ça arrive semblent plutôt minces.

C'est ce qu'a laissé entendre son entraîneur.

«Lors de ses temps morts Russell va pratiquer à récupérer des roulants, mais le plan n'est pas de le faire jouer à l'avant-champ, a reconnu John Gibbons. Je sais qu'il en est capable, c'est tout un athlète. Si nous sommes mal pris et nous avons besoin de lui à l'avant-champ, je n'hésiterai pas, mais ce n'est pas dans les plans.»

Gibbons semble convaincu qu'il n'utilisera pas Martin à l'arrêt-court, mais il est un peu moins sûr du nombre de matchs que devrait disputer son receveur.

«Russell est notre numéro un. Plus il joue, meilleurs nous serons, c'est certain. Mais nous devons aussi penser aux années à venir dans son cas.»

L'an dernier, Martin a joué 137 matchs. Il a frappé 20 longues balles, produit 74 points tout en maintenant une moyenne au bâton de ,231.

Le no 55 est sous contrat jusqu'à la fin de la saison 2019. Il empoche un salaire annuel de 20 millions de dollars.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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