Guillaume Blanchette a gagné sa place chez les Aigles

Revue de presse

Marianne Côté, L’Hebdo Journal, le 20 juillet 2016

BASEBALL. À 22 ans, le Québécois Guillaume Blanchette n’a eu besoin que de deux présences en relève pour convaincre l’organisation des Aigles de Trois-Rivières de lui donner sa chance en tant que lanceur partant. Il compte bien saisir cette occasion pour cogner à la porte des rangs professionnels.

Celui qui a évolué de l’autre côté de la frontière avec les Chaparrals de Lubbock Christian University au Texas peut se targuer d’avoir été l’un des meilleurs lanceurs du circuit universitaire américain. En deuxième division, il a compilé une fiche de douze victoires et de seulement deux défaites.

Photo ci-dessus : Guillaume Blanchette

L’artilleur de 6 pieds 1 po et 165 livres a tout de même passé sous les radars des 30 formations du baseball majeur. Rien pour le décourager d’atteindre son rêve de petit garçon puisqu’il avait prévu un plan B : la ligue Can-Am. Il n’a donc pas hésité une seconde avant d’accepter l’offre trifluvienne

«Ce n’est pas le chemin espéré, mais je compte bien profiter de ce temps-là dans l’uniforme des Aigles pour améliorer mon niveau et me faire voir auprès d’une équipe de la MLB», souhaite le lanceur de Saint-Constant. Blanchette est d’ailleurs le cinquième Québécois à obtenir un départ avec la jeune formation de Trois-Rivières.

Depuis tout jeune, il a toujours occupé le poste de partant. Déjà, à quatre ans, il s’amusait à lancer des balles contre le mur du logement familial en s’imaginant être une grande étoile dans sa discipline. Il était donc tout naturel pour lui de viser de même chez les Aigles.

«Après mes deux sorties en relève, Pierre-Luc Laforest a convenu que j’étais prêt à faire mes preuves. Il était un peu inquiet pour mon bras au départ puisque j’ai tout de même lancé près de 115 manches cet hiver, mais tout va bien en ce moment», a-t-il affirmé.

Blanchette a relevé le pari. Le 6 juillet, devant 1103 spectateurs au Stade Stéréo Plus, l’artilleur a signé sa première victoire dans les rangs professionnels face aux Miners de Sussex.

En cinq manches lancées, il a donné deux points mérités, six coups sûrs et cinq buts sur balles. «Même si cela a été une belle victoire, ce n’est pas ma performance la plus convaincante», a concédé celui qui ne cesse de perfectionner son jeu match après match. Ce fut tout de même assez pour consolider sa place dans l’alignement.

«La beauté du baseball, c’est ça! Un match, tu vas être parfait, mais tu vas quand même encaisser un revers. Un autre soir, tu vas en arracher, mais tout de même trouver un moyen de partir avec la victoire», a souri l’amoureux du baseball.

En attendant l’appel des ligues majeures, il compte bien profiter de cette expérience au maximum. «Être payé pour jouer au baseball, c’est du bonbon. C’est ma job d’été de rêve!»

Son but avant de quitter Trois-Rivières? Ramener un deuxième titre de champion aux partisans.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.