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Marc-Antoine Bérubé fait le saut au niveau A

Revue de presse

Benoît Rioux, Agence QMI, le 4 juin 2016

Marc-Antoine Bérubé

Le lanceur québécois Marc-Antoine Bérubé a pris la direction du Wisconsin, vendredi matin, ayant été appelé à se joindre au club-école de niveau A des Athletics d'Oakland.

Il s'agit d'une belle promotion pour Bérubé qui, depuis le camp d'entraînement prolongé en Arizona, s'attendait plutôt à se retrouver au Vermont, au niveau A faible.

«Je suis un peu surpris, a avoué Bérubé, en entrevue avec l'Agence QMI. Je ne pensais pas sauter une étape comme ça. C'était mon objectif cette saison, d'aller au niveau A. Du côté sentiment, c'est sûr que je suis excité, c'est un nouveau défi pour moi. Je vois ça aussi comme une belle tape dans le dos d'être choisi pour monter.»

Repêché au 28e tour par les Athletics en 2015, Bérubé avait participé à 11 matchs dans la Ligue des recrues, l'an dernier.

Son rappel au niveau A lui a été annoncé avec une touche d'humour, jeudi.

«Il fait chaud ici, lui a ainsi noté un entraîneur. Je me demande comment est la température dans le Midwest.»

Il n'en fallait pas plus pour que Bérubé réalise que son tour était venu de gravir les échelons.

«Je pense que l'organisation des A's me va bien dans le sens où j'avais et j'ai encore les probabilités contre moi et ça me fait plaisir de les battre», a ajouté Bérubé, faisant allusion au livre "Moneyball".

JOUR APRÈS JOUR
À l'époque où il évoluait dans la Ligue de baseball junior élite du Québec, d'abord au Saguenay, puis à Québec, le jeune homme n'était pas nécessairement vu comme un grand espoir.

«J'ai pris des décisions en fonction de mes buts, jour après jour, je pense que c'est ça dont je suis le plus fier», a indiqué l'athlète de 23 ans, qui est originaire de Trois-Pistoles, au Bas-Saint-Laurent.

Maintenant avec les Snappers de Beloit, Bérubé conservera la même attitude, celle de ne pas tomber dans une certaine zone de confort.

«C'est facile de se laisser aller et d'être content d'où on est», a noté le lanceur.

Bérubé, lui, sait qu'il a encore plusieurs marches à monter avant d'atteindre son plus grand rêve : évoluer dans le baseball majeur.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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