« Russell va se lever »

Revue de presse

Jean-Nicolas Blanchet, Le Journal de Québec, le 17 avril 2016

Le meilleur ami et assistant de Russell Martin, Ivan Nacca¬rata, est loin d’être inquiet du début de saison difficile du receveur canadien.

Martin a frappé 2 coups sûrs en 30 apparitions au bâton, présentant une maigre moyenne de ,067.

«Il va se relever. Toute l’équipe va se relever», lance Naccarata, ancien arrêt-court des Capitales de Québec. Il suit Martin depuis 2008 et l’assiste quotidiennement pour l’aider à se concentrer sur son jeu.

«Russ travaille comme un malade. Oui, c’est frustrant. [...] Mais ça fait partie du jeu. Il est toujours positif et il ne peut pas être fâché, il reste 150 matchs. Au baseball, il faut vite oublier et penser au prochain match. Ça fait quatre ans qu’il connaît un lent début de saison. L’an dernier, il était 2 en 25. Il n’est pas inquiet.»

Leadership
Son leadership et son esprit de compétition le ramèneront, avec l’équipe, sur le bon chemin, à son avis «Ce gars-là ne veut juste pas perdre. C’est fou. Par exemple, je ne peux jamais arrêter de jouer avec lui à un jeu vidéo tant qu’il n’a pas gagné. Il est comme ça dans tout.»

Naccarata est heureux de voir l’engouement que Martin suscite au Québec. «Il veut voir la balle en santé au Québec. Il veut voir un stade à Montréal, que ce soit pour une équipe majeure ou de la Ligue CanAm. Russell est sincère quand il parle des Expos. C’était notre rêve quand on était enfant de jouer pour les Expos.»

Et la pression d’être un des rares joueurs canadiens? «Qu’il soit un héros national ou pas, c’est juste Russell, c’est juste un bon gars. Il garde ça bien simple et ne veut pas attirer beaucoup l’attention.»

Martin a amené les Jays pour la première fois en série en 24 ans l’an dernier. Il avait amené les Pirates en série pour la première fois en 22 ans en 2013. Ses équipes ont participé aux séries 8 fois sur 10 saisons, ce qui demeure, dans le monde du baseball, la statistique la plus fascinante du receveur canadien.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.