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Russell Martin: un gérant en devenir

Revue de presse

Benoît Rioux, Canoe.ca, 23 février 2016

Russell Martin

DUNEDIN, Floride - Russell Martin a encore plusieurs années pour y penser, mais personne ne serait surpris dans son entourage s'il devenait, un jour, gérant dans le baseball majeur.

«Je ne peux pas dire non, mais je ne suis pas rendu là encore», a répondu l'athlète de 33 ans en riant lorsque la question lui a été posée par l'Agence QMI au camp d'entraînement des Blue Jays de Toronto, à Dunedin.

Photo ci-dessus : Russell Martin fait son entrée au complexe d'entraînement des Blue Jays de Toronto, à Dunedin. (Photo : Benoît Rioux, Agence QMI)

«Je vais essayer de jouer le plus longtemps que je peux, a poursuivi le receveur. Va falloir qu'on m'arrache le "jersey" de sur mon dos et une fois que ce sera fait, on va voir. Pour l'instant, j'apprécie juste l'opportunité de pouvoir jouer, mettre un uniforme et faire partie d'une équipe.»

À propos du Québécois, il profite présentement d'un contrat valide jusqu'à la fin de la saison 2019. Au sommet de sa forme, Martin est encore loin de penser à la retraite, mais son avenir comme gérant n'est pas pour autant un sujet saugrenu quand on connaît le nombre d'anciens receveurs venant à diriger une équipe.

Quelques noms parmi tant d'autres: Joe Torre, Mike Scioscia, Bruce Bochy, Joe Girardi, Mike Matheny, Bob Melvin et la liste s'allonge...

HÂTE DE VENIR À MONTRÉAL
Avant de penser à ses vieux jours, Martin a évidemment la tête au camp des Jays qui se poursuit en Floride. À court terme, il a également hâte de revenir à Montréal, les 1er et 2 avril, pour les matchs préparatoires contre les Red Sox de Boston.

Limité à un but sur balles en sept présences à la plaque (0 en 6) lors des deux matchs présentés au Stade olympique en 2015, Martin compte bien se reprendre.

«C'est sûr que je voulais frapper quelques coups sûrs à Montréal et je n'ai pas réussi, mais cette année, je pense que je vais juste avoir du plaisir avec ça, a-t-il indiqué. Je veux apprécier le moment un petit peu plus. L'année passée, c'était un peu fou pour moi.»

Généreux avec le public et les médias, le Québécois avait été gagné par l'émotion de jouer devant ses partisans, d'autant plus que son père interprétait les hymnes nationaux au saxophone.

«L'année passée, c'était vraiment spécial, c'était quasiment un rêve qui devenait réalité, a-t-il rappelé. Je m'étais peut-être mis un peu trop de pression. Je voulais bien performer.»

Pour 2016, son rêve, c'est de frapper un circuit à Montréal.

«Au moins un coup sûr», a-t-il souhaité.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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