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Québec comme tremplin à des baseballeurs français

Revue de presse

Roby St-Gelais, Le Journal de Québec, le 5 février 2016

Lucas Serafin et Ylan Levy

Le rêve de jeunes joueurs français de baseball de faire de leur sport favori leur gagne-pain passe maintenant par Québec dont le programme sport-études accueille cette année deux joueurs qui risquent d’évoluer dans les rangs juniors l’été prochain.

Photo ci-dessus : Les Français Lucas Serafin et Ylan Levy sont à Québec jusqu’à la fin de l’année scolaire pour améliorer leur développement avec l’Académie de baseball du Canada, pôle Québec. (Photo : Jean-François Desgagnés, Le Journal)

Sélectionnés par les Castors de Charlesbourg au repêchage des agents libres de la Ligue de baseball junior élite (LBJÉQ), le lanceur Lucas Serafin et le premier-but Ylan Levy sont les quatrième et cinquième joueurs en provenance de l’Hexagone à se greffer au programme sport-études de Champlain St. Lawrence. Christian Chénard, responsable des lanceurs, sert d’entremetteur auprès de la fédération française.

Québec s’est donc avéré un choix naturel pour ces deux compatriotes qui rêvent de devenir professionnels aux États-Unis. Si Levy a déjà un pied au pays de l’Oncle Sam en appartenant à une équipe collégiale du Colorado, Serafin en est à ses premiers pas en sol nord-américain.

Vive Québec!
Débarqué en août dernier, l’artilleur de 19 ans ne s’est pas fait prier pour quitter Toulouse où il s’entraînait avec l’élite du baseball français. «Le niveau de baseball en France n’est pas super élevé, et forcément, pour jouer à un meilleur niveau, il faut traverser l’Atlantique, explique-t-il.

«Ici, les coachs sont tous des anciens professionnels alors qu’en France, ce sont des joueurs de baseball français! On n’a aucun ancien joueur professionnel. La préparation physique est bien différente [ici]. On fait de la musculation tous les jours. En France, c’était une ou deux fois par semaine.»

Serafin n’avait jamais assisté à un match professionnel avant son arrivée. Ce fut chose faite après avoir acclamé les Capitales au Stade municipal. «En France, je ne pouvais pas voir le baseball à la télé. Je suis arrivé ici et j’ai pu écouter toute la fin de saison, les séries et la Série mondiale.»

Un rôle à déterminer
Utilisé comme partant dans son pays, le jeune homme originaire de Bordeaux espère faire bonne figure auprès des entraîneurs des Castors afin qu’ils lui fassent suffisamment confiance dès le printemps. Ce qui dépendra de lui.

«Il est un bon jeune lancer qui a un potentiel plus qu’intéressant, estime le gérant de la formation de Charlesbourg, Jean-Nicolas Blanchet. Ce sera à lui de démontrer qu’il a sa place avec nous. Pour nous, c’est intéressant de pouvoir faire partie du rêve d’un jeune qui n’est pas né dans le bon pays pour jouer au baseball. Il s’est entrainé avec les Diamants l’an passé où était entre de bonnes mains avec Dominik Walsh.»

Quant à Levy, s’il se taille un poste avec l'équipe, il pourrait disputer le premier mois de la saison avant de quitter pour le Colorado.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

Remplis sous: Baseball et softball Mots clés:
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