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Août/15
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Saison terminée pour les Orioles « Blancs » de Montréal!

Texte et photo de Jacques Lanciault

 Emerick Bayard-Fournier Laval, Québec, vendredi 7 août 2015 – Vlam ! C’en est fait de la saison de baseball 2015 des Orioles « Blancs » moustique AA de Montréal ! En encaissant un revers de 3-1 hier aux mains des Red Sox « Bleus » des Laurentides, la troupe de l’entraîneur-chef Jean-Philippe Giroux est éliminée du tournoi de fin de saison de la Ligue de baseball inter-cité métropolitaine.

La formation montréalaise a pourtant vendu chèrement sa peau dans les deux matchs de cette compétition éliminatoire, l’équipe s’étant démarquée en défensive durant le dernier droit de la campagne. Évidemment, une défaite demeure toujours une défaite, mais avec des revers encaissés par des pointages aussi serrés que 2-1 et 3-1… on se retrouve, me semble-t-il, très loin de l’époque où la menace de l’application de la règle du « non merci j’en ai assez » semblait installée en permanence au-dessus du losange des Orioles, telle une véritable épée de Damoclès.

Photo ci-dessus : Émerick Bayard-Fournier a prouvé tout au long de la saison qu’il possède tous les atouts pour réussir au baseball : régularité et puissance au bâton, force et précision dans ses lancers… en plus d’être une véritable gazelle sur le losange !

Bayard-Fournier dominant
Encore hier, Émerick Bayard-Fournier a accompli des merveilles… tant sur le monticule qu’à la frappe. L’avenir semble être particulièrement ensoleillé pour ce baseballeur aux qualités athlétiques certaines.

Lanceur partant pour un deuxième match de suite, le numéro 13 de la troupe des « blancs » de la métropole a encore une fois été presque parfait dans son quart de travail de trois manches. De fait, il n’a cédé qu’un seul coup sûr et un seul but sur balles, ne permettant à aucun joueur des Laurentides de croiser le marbre.

En attaque, il ne lui manquait qu’un coup de circuit pour y aller d’un carrousel, un exploit pratiquement impossible dans la division moustique où les matchs sont limités à six manches. Bayard-Fournier a frappé un simple, un double et un triple en trois présences dans le rectangle du frappeur, produisant le seul point des siens dans le match en troisième manche, lorsqu’il a poussé Charles Lamarre à la plaque payante y allant d’un simple.

Ce point a permis aux Orioles de prendre les devants et de mener au pointage jusqu’en fin de cinquième manche, alors que la formation des Laurentides y a été d’une poussée de trois points… inscrivant le point qui allait devenir le point gagnant après deux retraits dans la manche !

L’attaque en panne
Encore ce soir l’attaque a été silencieuse, étant limitée à six coups sûrs et autant de buts sur balles.

Émerick Bayard-Fournier, avec ses trois coups sûrs, a obtenu à lui seul la moitié de la production offensive des siens. Outre le « 13 », seuls Charles Lamarre, Julien Vallée et Jaymey Le ont réussi à mettre la balle en lieu sûr.

Méli-mélo
Un grand merci aux entraîneurs de l’équipe, Jean-Philippe Giroux, Alain Gosselin, Étienne Tremblay et Tony Marabella pour leur dévouement tout au long de la saison… et à l’an prochain !

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