20
Nov/14
0

Une offre que Raphaël Gladu ne pouvait refuser

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, le 20 novembre 2014

Raphaël Gladu

(Trois-Rivières) Raphaël Gladu aurait difficilement pu demander un plus beau scénario. Le joueur de baseball originaire de Trois-Rivières a paraphé une entente au cours des dernières heures qui lui permettra de jouer dans le réseau universitaire américain jusqu'en 2017. Et disons que l'offre de Louisiana Tech University était difficile à refuser!

Raphaël Gladu est assuré de jouer dans les réseaux collégial et universitaire aux États-Unis jusqu'en 2017. (PHOTO: ANDRÉANNE LEMIRE, LE NOUVELLISTE)

«Ils m'ont décerné la plus grosse bourse d'études de l'histoire de leur programme. J'aurai la chance d'évoluer dans une excellente conférence au sein d'un bon programme et je n'aurai qu'à payer ma bouffe! En fait, cela ne m'a presque rien coûté», racontait mercredi un jeune homme de 19 ans évidemment très heureux.

Gladu a reçu quelques lettres informelles d'autres universités, il en a visité certaines. Mais aucune d'entre elles n'arrivait à la cheville de Louisiana Tech en terme d'avantages. «D'habitude, lescholarship s'établit à environ 40 %. Sans pouvoir dévoiler le montant que m'accordent les Bulldogs, disons que c'est pas mal plus élevé!»

C'est pourquoi il n'a pas lésiné avant d'accepter l'offre, même si Sam Houston et Central Florida, entre autres, lui faisaient de l'oeil. «Quand l'entraîneur m'a appelé, j'ai été pris un peu par surprise. Louisiana Tech, c'est un gros campus. On va affronter des équipes de première division NCAA dans la conférence USA, une des meilleures au pays. Nous allons nous promener pas mal, du Texas jusqu'en Floride.»

D'ici là, Gladu continuera de s'épanouir au sein du Galveston College, dans l'État du Texas, où il joue depuis l'an passé. Il se dit d'ailleurs confiant que son équipe connaisse encore plus de succès. Sur le plan individuel, il carbure au même optimisme. «On a beaucoup de talent, la saison qui durera jusqu'au mois de mai sera très intéressante à mon avis.»

En tout cas, les derniers l'ont été. À sa première campagne dans le réseau collégial américain, le joueur de troisième but avait présenté une moyenne au bâton de ,348, un exploit pour un athlète canadien de son âge. Chez les Aigles Plante Sports, il avait poursuit sur cette lancée en produisant 54 points, en plus d'aligner la cinquième meilleure moyenne dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (,403).

Cet automne, il a été l'une des têtes d'affiche lors de la classique Texas-New Mexico, qui regroupe plusieurs joueurs étoiles de ces États du Sud des États-Unis. À noter que Vincent Dion, un autre produit des Dragons du Collège Laflèche, porte lui aussi l'uniforme de Galveston. Il est d'ailleurs le coloc de Gladu au Texas.

Tomlinson ravi
À Trois-Rivières, où Gladu s'est développé, cette nouvelle a été accueillie avec joie. Cofondateur du Centre régional d'entraînement de baseball de la Mauricie et ancien responsable des programmes des Dragons et des Estacades, Philip Tomlinson n'était toutefois pas surpris de constater que plusieurs universités avaient fait la cour à son ex-protégé.

«Un athlète de cette trempe recevra beaucoup d'offres, mais il atterrit au final dans un excellent programme. Ce qui m'impressionne le plus avec Raphaël, c'est sa capacité à s'adapter rapidement au baseball collégial américain. Il a quitté le Québec assez jeune, après n'avoir effectué qu'une année chez les Dragons alors que la plupart de nos joueurs partent après deux ans. C'est assurément un des meilleurs espoirs qui a passé dans le système, il arrivait au même âge que les Américains à Galveston!»

Dans la NCAA, ce sera toutefois une autre paire de manche, prévient Tomlinson.

«Les athlètes les plus performants sont en division 1. À Galveston en ce moment, les dirigeants célèbrent car pour eux, c'est une grande réalisation. Est-ce que Raphaël peut assumer le rôle de troisième-but au niveau universitaire? Je ne le sais pas, il lui manque peut-être encore un peu de puissance.

Mais sinon, il a tous les autres atouts: le physique, la rapidité, l'oeil et un contrôle incroyable. Il frappe dans tous les champs. En fait, s'il ne se rend pas dans l'affilié, qui le fera? Je suis très confiant pour la suite des choses.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant