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Blessure de Russell Martin : on se croise les doigts dans le camp des Pirates!

Revue de Web

Traduction libre, par Jacques Lanciault, d’extraits d’un texte publié par Tom Singer sur le site Internet des Pirates de Pittsburgh le 24 septembre 2014

Russell Martin

Laval, Québec, le 25 septembre 2014 - Les Pirates de Pittsburgh visent haut et ils sont bien conscients que pour atteindre les plus hauts sommets ils doivent compter sur la présence dans l’alignement de leur receveur Russell Martin.

Photo ci-dessus : La position de receveur au baseball est une des plus exigeantes physiquement pour un athlète… Lorsqu’il est accroupi derrière le marbre Russell Martin doit pouvoir se déplacer rapidement à gauche, à droite, devant et derrière. Certes, les douleurs à la cuisse qu’il ressent actuellement doivent beaucoup l’incommoder.

C’est probablement parce qu’ils visent plus un long périple en séries éliminatoires que le championnat de la saison régulière qu’ils ont joué de prudence hier en retirant Russell Martin du match après leur tour au bâton en quatrième manche.

« Avec l’assurance que nous allons maintenant participer aux séries d’après-saison, c’était juste une décision intelligente et prudente de me retirer du match ce soir (hier) », a souligné l’athlète québécois après la rencontre. « Nous ne voulions certainement pas prendre une chance d’empirer la situation et d’en avoir des remords. »

Martin a ressenti une vive douleur à la cuisse gauche lorsqu’il a plongé pour revenir au premier but quand le lanceur Julio Teheran des Braves d’Atlanta a tenté de le prendre à contre-pied au premier but après son simple en deuxième manche. Le receveur est resté dans le match pendant deux autres manches, puis il est demeuré dans l’abri lorsque les siens ont pris place sur le losange en fin de quatrième manche,

« Le risque qu’il aggrave sa blessure n’en valait pas la peine », a affirmé le gérant de l’équipe Clint Hurdle.

Rappelons que Martin a été tenu hors de l’action du 26 avril au 22 mai dernier en raison justement de douleurs ressenties aux muscles ischio-jambiers. Durant l’absence de Martin, les Pirates ont connu une des pires périodes de la saison, ne remportant que dix gains tout en encaissant onze revers.

« Ç’a été comme cela durant pas mal toute l’année », a lancé Martin d’un ton rassurant. « Il y a eu des jours où ça va bien, d’autres où ça va beaucoup moins bien. »

L’ancien des Ailes du Québec et des Cardinals de LaSalle de la Ligue de baseball junior élite du Québec a ramené un dossier de 1-en-2 de ses deux premières présences au bâton. Il a ainsi haussé sa moyenne au bâton à 0,295. La veille, il avait été tenu en échec, mettant ainsi fin à une série de treize matchs consécutifs avec des coups sûrs.

Même si le Québécois est un des rouages importants de l’attaque de l’équipe de la ville de l’acier, sa plus grande valeur au sein de la troupe du gérant Clint Hurdle est toutefois lorsqu’il s’accroupit derrière le marbre pour diriger les lanceurs de l’équipe. Tous les experts s’accordent pour dire que sans la présence de Martin comme receveur les « Boucaniers » n’auraient pas remporté 15 victoires à leurs 18 derniers matchs.

Comme nous le savons, Martin déteste les jours de congé et avec la course à une place dans les séries, le receveur a beaucoup joué ces derniers temps. D’ailleurs, même si les siens ont assuré leur participation aux séries éliminatoires avec leur victoire de mardi, Martin a insisté pour jouer hier. Martin a été le receveur partant de son équipe dans 14 de leurs 16 derniers matchs.

Étant donné que les Pirates sont justement assurés d’une présence en séries éliminatoires, ne serait-il pas de bon aloi de laisser Martin en congé, histoire de s’assurer qu’il soit en parfaite condition physique, à tout le moins en meilleure condition, lorsque le premier « play ball » des séries se fera entendre? Et ce, même si le principal intéressé ne sera probablement pas d’accord.

« Nous allons évaluer la situation demain (jeudi) durant la matinée et prendre une décision sur cette base », a précisé le directeur général de l’équipe, Neal Huntington.

«Je ne veux pas parler trop vite », a pour sa part mentionné Martin. « Je veux voir comment je me sentirai demain (jeudi) lorsque je me réveillerai. Partant de là, nous verrons!»

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