Des Diamants à l’Université de Pittsburgh

Revue de presse

Benoît Rioux, Agence QMI, le 29 juillet 2014

MONTRÉAL - Le joueur de baseball québécois Marc-Antoine Bérubé, des Diamants de Québec, poursuivra vraisemblablement sa carrière à l’Université de Pittsburgh à compter de la fin du mois d’août.

«J’ai accepté l’offre verbalement lundi soir», a reconnu Bérubé, mardi.

Photo ci-dessus : Marc-Antoine Bérubé.Photo Courtoisie)

En s’entendant avec l’Université de Pittsburgh, le lanceur rejoint un autre Québécois avec cette même formation de la NCAA, soit le Lavallois Charles Leblanc, qui a pour sa part été repêché au 33e tour par les Brewers de Milwaukee en 2013.

«Charles est un peu plus jeune que moi et je n’ai jamais joué avec ou contre lui, mais c’est toujours plaisant de se retrouver avec un autre Québécois», a admis Bérubé, âgé de 21 ans.

Après avoir fréquenté le NorthEastern Oklahoma College lors des deux dernières années, Bérubé croit avoir trouvé, à Pittsburgh, une institution parfaite pour lui.

«J’ai eu une très bonne offre, même si ce n’est pas une bourse complète. Je suis content, car c’est une belle combinaison du niveau de jeu au baseball et de la qualité de l’éducation», a-t-il indiqué, lui qui était aussi convoité par d’autres écoles.

«Je préfère débourser un peu pour mes études afin de me retrouver dans la meilleure université possible», a-t-il expliqué, lui qui a laissé tomber une bourse d’études complète pour finalement choisir Pittsburgh.

Concernant son rendement sur le terrain, le lanceur poursuit son excellente saison avec les Diamants, dans la Ligue de baseball junior élite du Québec.

En 44 manches lancées, Bérubé montre effectivement un dossier de 6-1 et une moyenne de points mérités de 1,90. Il a donné seulement 12 buts sur balles tout en retirant 46 frappeurs sur des prises.

«C’est plus facile quand tu es bien appuyé par une équipe solide», a-t-il commenté, avec modestie.

Possédant une fiche de 37-4, les Diamants dominent complètement le monde du baseball junior au Québec. Bérubé contribue inévitablement à ces succès. Sa balle rapide pouvant atteindre 92 milles à l’heure demeure sans aucun doute une arme redoutable.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.