18
Juin/14
0

Double débandade au stade pour les Aigles

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, le 18 juin 2014

Pierre-Luc Laforest

Trois-Rivières - Difficile de remporter des matchs au baseball quand ta relève n'accomplit pas le travail. C'est encore plus vrai quand celle-ci distribue les cadeaux contre une attaque qui a fait ses preuves au fil des années.

Photo ci-dessus : «J'ai hâte de voir qui va prendre le leadership. Il faut que l'on commence à gagner des matchs. On a toujours des raisons pour perdre. C'est le temps d'arrêter de donner des excuses et de commencer à jouer comme nous en sommes capables. – Pierre-Luc Laforest» (Photo Le Soleil, Yan Doublet)

Les Aigles ont vu les Capitales inscrire huit points au huitième tour en fin d'après-midi, puis six autres lors du deuxième rendez-vous, cette fois en sixième, plus tard en soirée. Au final: le même constat choquant: des revers de 14-6 et 9-7. Bref, un programme double à jeter aux vidanges.

Le plus frustrant dans le camp des Trifluviens, c'est qu'ils ont été en mesure de livrer une bonne bataille aux Québécois avant que la relève ne s'effondre. Dans le duel numéro un, Nick Purdy a poursuivi sa saison de misère.

Pendant sa séquence au monticule, en huitième manche, le pointage est passé de 6-6 à 14-6... Dans ce festival de longues balles, Balbino Fuenmayor a frappé deux circuits pendant la manche. Il a récidivé plus tard dans la deuxième joute après la pause de30 minutes.

Les Aigles auraient pu, avec raison, baisser les bras. Surtout que les Capitales amorçaient le deuxième match à l'horaire avec un autre retentissant circuit de Vous-Savez-Qui. Mais voilà, les locaux ont entrepris la deuxième manche avec confiance et, chose rare cette année dans l'entourage du club, un peu de régularité au bâton.

Une poussée de cinq points, dont deux à la suite d'un double de Steve Brown, a redonné le sourire aux joueurs. Sourire qui est resté jusqu'en sixième, quand les Capitales ont de nouveau sorti leurs plus gros canons.

Cette fois, c'est David Leblanc qui a payé le prix. Mike Provencher a entre autres frappé un circuit bon pour trois points. Secoués, et évoluant devant des gradins de moins en moins garnis - il y avait 1286 partisans au stade Fernand-Bédard -, les favoris ont bien tenté une ultime remontée en septième et dernière manche, mais Kyle Regneault, venu à la rescousse de Chris Cox, a fermé les livres.

Dans le vestiaire, le gérant Pierre-Luc Laforest bouillonnait de rage, peu après 23 heures.

«J'ai hâte de voir qui va prendre le leadership. Il faut que l'on commence à gagner des matchs. On a toujours des raisons pour perdre. C'est le temps d'arrêter de donner des excuses et de commencer à jouer comme nous en sommes capables.»

«Je ne suis pas paniqué, mais je suis extrêmement frustré. Si on n'avait pas de talent et que nous étions dans une ligue de développement où on tente seulement de s'améliorer, ça irait, mais ce n'est pas cette situation.»
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant