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Mot du jour : lumpenprolétaire

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

LumpenSamedi, 5 avril 2014

Source de la recherche :
Les paragraphes suivants d’un texte de Stéphane Baillargeon publié dans le quotidien Le Devoir du 5 avril 2014 :

«Vincent Rodrigue était en Suède il y a deux ans pour se renseigner de près sur la social-démocratie et l’économie politique à la scandinave. Le jeune étudiant dans la vingtaine est rentré au pays en passant par Beijing. Il consacre maintenant des dizaines d’heures par semaines à l’élection de Manon Massé, la candidate de Québec solidaire (QS) de Sainte-Marie–Saint-Jacques.

«"Je suis ici par conviction, par idéalisme politique", dit-il, attablé dans le local de la candidate, au second étage de la portion commerçante de rue Saint-Denis, à Montréal. D’autres bénévoles s’activent derrière un rideau. Tout près, au coin salon, entre des canapés, une vieille télé diffuse ironiquement une vidéo de feu de foyer. "Je suis ici pour essayer de changer le monde".

Quelques dizaines de mètres au nord, passant la rue Rachel, on change de circonscription pour pénétrer sur les terres d’Amir Khadir, premier élu de la jeune formation. Le député tient campement avenue du Mont-Royal. Un seul autre parti a pris la peine d’ouvrir un local, le Parti québécois, qui a installé l’équipe de la candidate Sylvie Legault au rez-de-chaussée d’un ancien commerce de plantes vertes, toujours rue Saint-Denis.

Quelques bénévoles plutôt âgés parlent au téléphone. Lorraine Gagner dirige cette équipe de travailleurs de la base, les lumpenprolétaires de la politique.»

Définition :
Ni le dictionnaire Le Grand Robert de la Langue française ni celui du correcteur électronique Antidote ne définissent le mot lumpenprolétaires. Il faut se tourner ves l’encyclopédie libre Wikipédia pour trouver la définition suivante :

«Le sous-prolétariat est un terme marxiste, désignant une population située socialement sous le prolétariat, du point de vue des conditions de travail et de vie, formée d'éléments déclassés misérables, non organisés du prolétariat urbain.

Le terme a été créé par Karl Marx et Friedrich Engels dans l'Idéologie allemande (1845) et développé par la suite dans d'autres travaux de Marx.

Appelée en allemand « Lumpenproletariat » (prolétariat en haillons, de "Lumpen" = loque, chiffon, haillon et "Proletariat"), cette population a été considérée par de nombreux marxistes comme sans conscience politique. Les théoriciens de la révolution recommandaient de s'en méfier, car cette classe était susceptible de servir de force d'appoint à la bourgeoisie.

Ce fut, durant l'époque industrielle, dans certains pays occidentaux, une des appellations des populations vivant dans la misère.»

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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