La NCAA, une avenue intéressante pour Charles Leblanc

Revue de presse

Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 14 mars 2014

ST. PETERSBURG, Floride  | Choix de 33e ronde des Brewers de Milwaukee l’an dernier, Charles Leblanc sera de nouveau admissible au repêchage cette année.

Si le baseball professionnel est toujours dans les plans, l’inter a aussi protégé ses arrières en concluant une entente verbale avec les Panthers de l’Université de Pittsburgh. Leblanc signera sa lettre d’intention en avril, mais il pourra la résilier si jamais il reçoit une offre intéressante des pros.

Photo ci-dessus : Charles Leblanc dans l’uniforme de l’équipe nationale junior. (Photo courtoisie de Martin Métivier)

«Je ne pense pas sortir dans les dix premières rondes où l’argent se trouve, a-t-il mentionné. Si jamais j’opte pour une université de quatre ans, je pourrais quitter après trois si l’organisation professionnelle qui m’a repêché me fait une bonne offre.»

S’il ne veut pas lui dire quoi faire, Greg Hamilton croit que la NCAA pourrait s’avérer une avenue très intéressante pour Leblanc.

«Il doit améliorer sa puissance et il gagnerait en maturité physique en jouant trois ou quatre ans dans les rangs universitaires, a expliqué l’entraîneur-chef et directeur des programmes nationaux Greg Hamilton. Il prendrait du muscle en prévision de jouer comme troisième but chez les pros.»

À 6 pi 4 po et 200 lb, Leblanc sait très bien qu’il doit améliorer sa puissance au bâton. «J’aimerais beaucoup frapper plus fort, a-t-il indiqué. Avec mon gabarit, les équipes veulent obtenir des circuits. Je veux améliorer ma force et mon coup de bâton.»

Éthique de travail
Si Leblanc ne possède pas encore la force souhaitée, ce n’est pas parce qu’il lésine sur l’effort.

«Charles est déjà un pro dans son attitude et son éthique de travail, a souligné l’entraîneur-chef de l’ABC Joël Landry. Il est à son affaire, n’a pas peur de s’entraîner en plus d’être plus mobile que la moyenne.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault