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Le bonheur est à Pittsburgh

Russell Martin se plaît avec les Pirates

Revue de presse

Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 10 mars 2014

Russell Martin BRADENTON, Floride | Russell Martin est en feu depuis le début du camp d’entraînement, comme en témoigne sa moyenne de ,462, ses trois circuits et sept points produits dans la Ligue des pamplemousses.

Ce n’est pas un hasard si le receveur des Pirates de Pittsburgh connaît un départ sur les chapeaux de roues. Il respire le bonheur. «Je n’ai jamais eu autant de plaisir à jouer au baseball, a exprimé Martin, hier, avant le match contre les Red Sox de Boston. J’ai de bonnes relations dans l’équipe, le leadership est bon, tous tirent dans la bonne direction. Tu peux avoir beaucoup de talent, mais ce n’est pas aussi agréable si la chimie n’est pas bonne.»

«Il n’y a pas d’égoïstes dans le groupe, de poursuivre Martin. Il y a beaucoup de jeunes talents.»

Martin voit de très belles choses se profiler à l’horizon pour les Pirates qui ont connu une saison gagnante l’an dernier, une première après plus de 20 ans, en plus de participer aux séries éliminatoires.

«L’an dernier, la confiance n’était pas ancrée dans nos croyances, a reconnu l’ancien choix de 17e ronde des Dodgers de Los Angeles en 2002. Plus la saison avançait, plus les gars réalisaient que nous avions une bonne équipe. Les gars sont maintenant confiants de pouvoir gagner à toutes les parties. La confiance est là dès le début.»

En santé
Ennuyé par une blessure à une épaule l’an dernier, Martin se dit maintenant en parfaite santé. «Je n’étais pas à l’aise dans mon élan, a raconté celui qui a conclu la campagne avec une moyenne de ,226. J’ai connu mes meilleures séquences lorsque je prenais des anti-inflammatoires. Pendant 7 à 10 jours, je ne pensais pas à ma blessure, mais je ne pouvais pas en prendre tout le temps.»

Martin apprend à mieux doser ses efforts. «Dans ma préparation, je fais preuve de sagesse. Devenir un professionnel signifie que tu comprends ton corps. Mon principal objectif est de demeurer en santé toute la saison afin de voir ce que je pourrais accomplir. J’ai confiance en mon corps et en mes habiletés.»

La sagesse
La sagesse lui a aussi fait comprendre qu’il est parfois préférable de prendre une journée de congé.

«Possiblement par ignorance, je voulais jouer tout le temps dans le passé. Je pensais aider l’équipe, mais je vais l’aider plus si je demeure en santé. Il y a aussi le fait que je n’ai pas toujours eu d’aussi bons réservistes que cette année. Avec Chris Stewart, je vais pouvoir respirer à l’aise et ne pas me sentir coupable quand je prends une journée de congé.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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