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Laforest avait prédit l’ascension d’Andrew Albers

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 8 août 2013

Pierre-Luc Laforest(Québec) Parmi les anciens coéquipiers d'Andrew Albers avec les Capitales, l'ex-receveur Pierre-Luc Laforest était le moins surpris de voir le lanceur gaucher s'imposer à son premier départ dans les majeures. À l'époque, il avait même prédit qu'il s'y rendrait dans deux ou trois ans.

Photo ci-dessus : Le gérant des Aigles de Trois-Rivières, qui a joué avec Andrew Albers chez les Capitales, n'a pas été surpris de le voir connaître du succès à son premier départ dans le baseball majeur. (Photo Le Soleil, Yan Doublet)

Deux jours avant le rappel d'Albers - qui a eu droit au rituel de la tarte à la crème après le match - par les Twins, l'actuel gérant des Aigles discutait avec celui qui a connu un baptême de rêve dans la Ligue américaine, n'accordant pas de point et quatre petits coups sûrs aux Royals de Kansas City en 8,1 manches pour sa première victoire, mardi.

«Andrew sentait qu'il n'avait besoin que d'un break. Je lui disais que ça viendrait assez vite, surtout qu'il y avait beaucoup de blessés chez les Twins, que Scott Diamond était dans les mineures et que l'équipe perdait», racontait Laforest, émerveillé par les succès d'Albers.

Selon lui, la patte gauche de la Saskatchewan possède tous les outils pour lancer dans les majeures. Il s'en était aperçu lors de son séjour avec les Capitales, en 2010. «Ce n'est pas juste ton répertoire qui te mène dans les majeures, c'est surtout le contrôle de ta rapide qui te permet de te rendre à ce niveau. Il avait un deuxième lancer de qualité et il en développait un troisième. Dans les majeures, ça t'en prend trois, et il peut les lancer avec précision dans n'importe quelle situation», expliquait-il.

Mais plus important encore, le lanceur canadien possède l'attitude idéale pour grimper sur les monticules des stades des majeures. Laforest l'identifie à un bouledogue. «Andrew n'a jamais peur de personne, à chaque fois qu'il lance, il se dit que personne ne va le toucher. Certains joueurs sont dans le baseball indépendant parce qu'ils n'ont rien entre les deux oreilles malgré leur talent. Lui, il s'est servi de la Can-Am pour montrer qu'il était de retour en santé.»

Selon Laforest, un autre joueur des Capitales mériterait un sort identique, soit le troisième-but Jonathan Malo. «Il pourrait aller dans le AAA et aider une équipe à gagner le championnat et être rappelé en haut comme spécialiste en défensive. Peu importe sa position, il ne te ferait jamais mal. Si [le Canadien Pete Orr] l'a fait, il pourrait aussi le faire», a ajouté celui qui se réjouit de voir des équipes des majeures reluquer le produit du baseball indépendant.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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