7
Mai/13
0

Une recrue de 39 ans avec les Aigles de Trois-Rivières

Revue de presse

Nicolas Ducharme, L’Écho de Trois-Rivières, 7 mai 2013

Steeve DubéTROIS-RIVIÈRES – Le lanceur Steeve Dubé ne s’attendait pas à devenir une recrue à 39 ans. C’est pourtant le rêve qu’il vit depuis samedi soir, lorsque les Aigles de Trois-Rivières lui ont ouvert les portes du camp d’entraînement de l’équipe.

Photo Ci-dessus : Le Trifluvien Steeve Dubé ne s’attendait pas à devenir une recrue à 39 ans. (Photo Nicolas Ducharme / L'Écho de Trois-Rivières / Agence QMI)

C’est tout un chemin qu’a parcouru le Trifluvien depuis le temps où il s’amusait dans la Ligue de baseball rural de la Mauricie. Après cinq saisons avec le Vertdure dans la Ligue de baseball senior du Québec, Dubé a décidé de tenter sa chance au camp d’évaluation des joueurs québécois des Aigles et des Capitales de Québec, de la Ligue Can-Am. Il est parvenu à faire sa place samedi soir, soit quelques heures après que Jonathan Valdez, Dominique Samyn et Rob Cooper, les autres athlètes sélectionnés, eurent reçu l’appel du gérant Pierre-Luc Laforest.

Pour l’instant, on prévoit pour lui un poste à titre de substitut pour les matchs locaux, lorsque trop d’artilleurs seront à l’infirmerie.

«Je veux voir ce qu’il peut faire lorsqu’il est utilisé tous les deux jours dans le cadre de situation de blessures. Je veux pouvoir appeler quelqu’un à Trois-Rivières, pas en Californie ou à New York. Il m’a impressionné par la vélocité de ses tirs et il a une bonne courbe», a souligné Laforest.

Lundi, à l’occasion du premier entraînement extérieur de la formation, Dubé se pinçait pour réaliser que le tout lui était encore possible à 39 ans, lui qui n’avait fait qu’un très bref passage avec les Capitales en 2010.

«Je n’ai jamais joué au baseball junior majeur, encore moins au baseball affilié. Pourtant, je côtoie des gars qui ont joué chez les pros, qui parlent de joueurs qui sont maintenant dans les ligues majeures. Pour moi, ces niveaux étaient inatteignables.»

Coup de publicité?
La décision de garder Dubé à proximité de l’équipe pourrait-elle être un coup publicitaire des Aigles afin de mousser leurs débuts? Le principal intéressé est certain que non, même s’il admet que le fait d’être de la région a aidé à sa cause.

«Je vis un rêve, mais je veux performer. Je ne veux pas que ça fonctionne parce que je suis Steeve Dubé de Trois-Rivières. Oui, ça m’a aidé, mais je veux prouver que j’ai ma place dans les succès de l’équipe», a-t-il affirmé.

Comme le hasard fait bien les choses, l’artilleur, qui est enseignant, avait terminé sa tâche de travail tout juste avant le camp des Aigles. Il est donc en mesure de s’entraîner avec l’équipe tous les jours sans devoir demander une pause à son employeur.

«C’est ma dernière chance au baseball professionnel et je veux être prêt lorsqu’ils vont vouloir faire appel à moi, a-t-il dit. J’aimerais lancer au stade Fernand-Bédard, devant ma famille, mes amis et les amateurs de baseball de la région.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant