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Forcier rêve aux majeures

Revue de presse

Benoît Rioux, Agence QMI, le 23 janvier 2013

Emmanuel ForcierÀ 21 ans, le voltigeur québécois Emmanuel Forcier s’accroche à son rêve de jouer dans le baseball majeur.

Le jeune athlète de Saint-Hyacinthe figure justement parmi les meilleurs espoirs canadiens en prévision du prochain repêchage, en juin.

«Je crois sincèrement que j’ai des chances de me faire repêcher, a-t-il indiqué lors d’une entrevue téléphonique accordée à l’Agence QMI. Je suis sur une bonne voie, je continue de m’améliorer et c’est encourageant.»

Fréquentant un collège du Nouveau-Mexique pour une deuxième année, Forcier est effectivement dans l’œil des dépisteurs.

Photo ci-dessus : Le Québécois Emmanuel Forcier s’accroche à son rêve de jouer dans le baseball majeur.

«Définitivement, son nom circule, a ainsi confirmé Alex Agostino, directeur technique de Baseball Québec et dépisteur pour l’organisation des Phillies de Philadelphie. Je sais d’ailleurs que les Phillies ont montré de l’intérêt. Notre recruteur en Arizona m’a même déjà appelé pour obtenir des renseignements sur lui.

«La vitesse d’Emmanuel a toujours été son principal atout, a décrit Agostino. Grand et élancé, il a le physique d’un joueur de baseball. Il a une bonne éthique de travail et il prend un soin jaloux de son corps à l’extérieur du terrain.»

Dès le 30 janvier, Forcier entamera une saison qui, dit-on, sera cruciale pour la suite de sa carrière.

«Je mets tous les efforts pour atteindre mon rêve, a noté le rapide voltigeur, avec détermination. Je dois encore améliorer la force de mon bras au champ extérieur, de même que ma puissance au bâton.»

L’an dernier, avec le New Mexico Junior College, le travail acharné de Forcier a payé, lui qui a maintenu une excellente moyenne au bâton de ,389.

Tracer sa voie
S’il conserve lui-même une bonne dose d’humilité, il est à noter que le parcours de Forcier est assez exceptionnel.

«Quand j’étais petit, j’ai commencé à jouer au baseball davantage pour le plaisir de bouger. C’est lors de mes deux dernières années à l’école secondaire, en me joignant au programme sport-études des Estacades (à Trois-Rivières), que j’ai vraiment eu la piqûre. Depuis, j’ai toujours voulu jouer professionnel.»

Lors de sa première année à Trois-Rivières, Forcier se rappelle avoir été privé d’un voyage en Floride dans le cadre d’une série de matchs disputés contre des écoles américaines.

«Je n’avais pas été choisi, mais au lieu de m’apitoyer sur mon sort, je me suis mis à travailler plus fort, a-t-il admis. Ça m’a permis de devenir plus persévérant que jamais. Ça m’a poussé à vouloir vraiment me démarquer.»

Après un séjour au Collège Laflèche et deux saisons avec les Guerriers de Granby, dans la Ligue de baseball élite du Québec (LBEQ), Forcier a ensuite décidé de poursuivre sa progression aux États-Unis.

Une bourse d’études complète pour son collège actuel, à Hobbs, a évidemment influencé son choix. Lorsque l’été s’amène, le voltigeur préfère par ailleurs demeurer de l’autre côté de la frontière plutôt que retrouver la LBEQ.

«L’été prochain, je vais probablement jouer encore dans la Perfect Game League dans l’État de New York, a-t-il noté. Le calibre est plus fort et il y a des dépisteurs qui viennent voir les matchs de temps en temps.»

Bourse universitaire assurée
Si jamais le Québécois Emmnuel Forcier n’est pas repêché en juin, il a d’ores et déjà décroché une bourse d’études pour se joindre à l'équipe de baseball de l’Université Oral Roberts, à Tulsa, dans l’État de l’Oklahoma.

«Habituellement, une année peut coûter plus de 30 000$ là-bas, a informé le voltigeur québécois. Dans mon cas, en raison de mes performances sur le terrain et aussi mon rendement académique, il va me rester environ 4000$ à payer.»

Si cette avenue est privilégiée, Forcier compte alors étudier pour devenir professeur d’éducation physique.

«Je m’ouvre des portes et je cherche à avoir différentes solutions devant moi, mais il est clair que mon but premier demeure d’être joueur de baseball professionnel et de gagner ma vie avec ça, a-t-il indiqué. Et si ça ne marche pas au prochain repêchage, je vais continuer de travailler en vue de l’année suivante.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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