Une autre belle saison pour Sébastien Boucher

Revue de presse

Marc Brossard, Le Droit, le 12 septembre 2012

Sébastien Boucher va bientôt manquer de doigts sur une seule main pour mettre ses bagues de championnat.

Le voltigeur originaire du secteur Hull mais qui a grandi à Ottawa a aidé les Capitales de Québec à mettre la main sur un quatrième championnat consécutif de la Ligue Can-Am. Lundi soir, les Capitales ont battu les Jackals du New Jersey 10-3 sur leur propre terrain pour enlever la finale en cinq petites parties.

«On a gagné la première année que je suis arrivé, et on n'a pas arrêté depuis», me confiait Boucher lorsque je l'ai joint hier, de retour à Québec après une nuit passée à célébrer dans l'autobus.

Cette série de titres des Capitales dans le circuit indépendant a été amorcée en 2009, quand Boucher s'est amené après avoir été retranché au camp des Orioles de Baltimore.

Photo ci-dessus : Sébastien Boucher a connu une saison exceptionnelle où il a frappé pour une moyenne de ,325 (3e dans la ligue) avec 14 circuits et 76 points produits (4e). (Photo Nandre Bois)

«On a un bon noyau dans l'équipe et avec l'expérience, on est capable de le faire (gagner le championnat) chaque année, c'est vraiment spécial ce qu'on accomplit. Les émotions sont différentes un peu à chaque fois, mais ça demeure un bon 'feeling', c'est la fierté de gagner, la joie, le bonheur d'avoir travaillé tout l'été pour arriver à cet événement-là», a-t-il ajouté.

Pour Boucher, ce titre compensait amplement pour celui de joueur le plus utile dans le circuit Miles Wolff qui ne lui avait pas été remis malgré une saison exceptionnelle où il a frappé pour une moyenne de ,325 (3e dans la ligue) avec 14 circuits et 76 points produits (4e). Quelques collègues de la Vieille capitale estimaient que l'Ottavien s'était fait voler quand l'honneur a plutôt été décerné à Nick Giarraputo, du New Jersey.

«J'ai connu une des meilleures saisons de ma carrière, une année où j'ai été en santé toute la saison, ça m'a donné la chance de jouer plus de matches (94). Une couple de personnes croyaient que j'aurais dû gagner (comme joueur le plus utile), je le pensais moi aussi, mais je ne peux pas rien enlever à l'autre joueur, il a eu une très bonne saison lui aussi. Quand tu arrives en séries, ça ne veut plus rien dire, c'est le championnat qui compte. J'aime mieux finir avec un championnat qu'avec le 'MVP' de la ligue», mentionnait-il.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.