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Pas invités à la noce: les Capitales perdent 6-2

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 29 juillet 2012

Patrick D’Aoust (Saint Paul) Privés de leur exercice au bâton en raison du mariage de Don et Heather, samedi après-midi sur le marbre du Midway Stadium, les Capitales de Québec n'avaient visiblement pas été invités à la soirée de noces, où les Saints de Saint Paul l'ont emporté 6-2 contre des visiteurs plus amorphes qu'à l'habitude.

Les Capitales n'ont frappé que trois coups sûrs, devant attendre la sixième manche pour en réussir un premier aux dépens du gagnant, Luke Anderson. Et pour une rare fois, la défensive a ouvert la porte à l'adversaire, deux erreurs menant à quatre points des locaux. «On avait l'air d'une équipe fatiguée et endormie. Espérons qu'on aura une bonne nuit de sommeil pour disputer un meilleur match demain [aujourd'hui]», résumait le gérant Patrick Scalabrini.

Photo ci-dessus : Patrick D’Aoust a réussi un double pour les Capitales de Québec. (Photo Nandre Bois)

Dès la première, un circuit de deux points de Ronnie Bourquin a placé les Saints en avance, doublée en troisième. Les Capitales ont réduit l'écart de moitié en huitième avec deux points, dont l'un sur un double de Patrick D'Aoust, mais une bévue de Rony Rodriguez - il a échappé un ballon de routine au champ gauche après deux retraits en fin de huitième - a mis fin à tout espoir de retour.

«C'est sa position naturelle, ce n'est pas comme si j'avais mis [le lanceur] Karl Gélinas à sa place... À l'attaque, il y a des gars qui se cherchent [Steve Brown et Bobby Wagner] et il va falloir que ça arrête. On va faire des petits changements, Normand [Gosselin] et Jonathan [Malo], qui est le coeur de notre alignement, joueront le prochain match. On ne veut surtout pas se faire balayer à Saint Paul», ajoutait Scalabrini. Partant d'occasion, Chad Jones (2-2) a donné quatre points, mais seulement les deux premiers furent portés à sa fiche.

Pour un deuxième de suite, les Capitales ont été retirés sur trois prises au moins 10 fois. «Il faut se réveiller au bâton. Même si l'arbitre n'aide pas, il faut s'ajuster. Mais quand un gars comme Sébastien [Boucher] revient dans l'abri et dit qu'elle n'était pas sur le marbre, ça nous force à changer notre approche, à être plus agressif et ne pas aller profondément dans le compte comme on le fait habituellement», analysait Josué Peley, 0 en 8 dans cette série.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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